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6. LET ME UNDERSTAND [PHIL/JIAN]

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 12:32
LET ME UNDERSTAND


*     *     *    *    *



Après le fiasco de la nuit, Bar était tellement à cran qu’il n’avait pas voulu adresser la parole à Phil. D’abord, il n’avait plus de cigarette et le premier bouiboui ouvrait dans au moins deux heures. Ensuite, il sentait bien le regard de son amant sur lui, encore fiévreux de la dose de cocaïne qu’il avait ingéré. Bar avait refusé de lui adresser un regard, surtout qu’il lui avait empêché d’aller rejoindre Tuay parce que, bien sûr, il fallait que ce soit Bao qui s’en charge. Il allait devenir dingue avec cette équipe de tarés. Et puis, il y avait Jian à l’appartement, et Bar n’avait pas le cœur à expliquer quoi que ce soit à Phil. Il l’avait trahi ce soir, il s’était envoyé en l’air pour se faire plaisir et alors que lui avait tenté de gérer des pots plus que cassés. Alors, lorsqu’ils arrivèrent devant la porte de l’appartement et que Bar sentit des mains sur ses hanches, un bisou dans le cou, il crut qu’il allait faire un meurtre. A la place, il ouvrit simplement la porte, poussant son muet à l’intérieur, avant d’entrer à son tour.

Jian était là, regardant le jour qui se levait. Bar ignora le fait que le plus jeune soit à moitié habillé. Mais pas Phil, qui siffla en souriant vers l’inconnu, avant de regarder son petit-ami, une question dans les yeux.

- Si t’avais pas fait le con, tu saurais qui c'est. répondit-il, sec, franc et particulièrement irrité. Bonjour, Jian. Si tu veux, il y a manger dans la cuisine. Moi je vais me coucher. Il jeta un regard noir à Phil. Je t’interdis de venir me déranger.

Et en traversant le salon, il rentra dans la chambre, claquant la porte avec force. Phil leva les deux sourcils avec surprise. Okay, il devait avoir vraiment fait de la merde là. Bao lui avait déjà bien fait comprendre que c’était le coup d’une fois, pas de deux, ses délires de drogué dans le club. Il avait aussi perçu Tuay être particulièrement déçu de lui. Mais si Bar lui interdisait la chambre, il avait vraiment merdé. Le ménage qu’ils entretenaient était toujours à la limite de se briser, par les conneries de l’un ou de l’autre. Phil, principalement, mais Bar pouvait avoir son caractère. Alors il porta son regard sur le nouveau, lui faisait un demi-sourire. Ses yeux aperçurent une silhouette fine et musclée. Okay, si Bar se tapait ce mec dans son dos, il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Il percevait qu’il n’était pas thaï, enfin pas totalement. Ses yeux virent également qu’il portait le pantalon de pyjama de Bar, il avait également sa serviette autour du cou. Il allait avoir de la compétition maintenant ? Il fit un signe de salutation cordiale, totalement à l’aise avec le fait d’inspecter du regard le corps du potentiel partenaire de son petit-copain.

--

Jian, perdu dans ses pensées, et plus calme et résonné que la veille, se dit qu'il était temps de retourner au lit, se sentant un peu... pataud et même si la fievre n'était plus trop là, il avait quand meme une gueule pas terrible, si on regardait sous ses meches qui commençait à frisoter. CES CHEVEUX DE MARDE LA! il ne se les coiffait jamais sinon c'était mouton assuré. D'un coup , la porte s'ouvre, il tourne simplement les yeux, s'attendant à voir Bar et c'est... le toxico qu'il voit entrer en premier. Hein? Ils vivent ensemble? Ils sont vraiment ensemble? Un instant, il plaint Bar, et vu son humeur alors que Phil le siffle, Jian se dit que ça s'est encore mal passé et n'ose pas le déranger davantage, s'adossant à la fenêtre, avec un léger ok de la tête. Tu sursautes quand il claque la porte et regarde Phil, qui lui aussi le dévisage. Il pense à quoi là? Il le suit du regard de nouveau et se dit qu'il vaut mieux s'expliquer, vu qu'il regarde aussi son pantalon.

- Tu te souviens de rien c'est ça? Je sais pas trop ce qui s'est passé, j'ai été amené en urgence par Bao... parce que j'étais.. j'ai nulle part ou dormir et j'avais pas mangé depuis trois jours... et j'ai juste vu entre deux malaises que tu l'avais embrassé de force devant tout le monde, après avoir arraché un rideau... puis il t'a dégommé et t'as continué tes bêtises je crois... après il m'a amené ici parce que je puais et que je faisais de la fièvre. J'ai pas couché avec, mon truc c'est les meufs... qu'on soit clair...

Il finit de dire ces mots, à voix un peu plus basse.. s'asseyant sur le canapé, juste à coté près de l'accoudoir, un genou plié, la tête contre le mur, il se sent pas super bien non plus et il a froid...

ET tu dis surtout ça par habitude et parce que tu le vois là, avec son œil de prédateur qui rode. Ils sont beaux c'est vrai , de l'oeil d'un artiste, mais t'es nul en art et t'as pas trop la libido d'activé là...

Tu le regardes un peu plus...
- T'aurais pas un tee shirt à me prêter... j'ai froid... je crois que je suis encore pas remis...
Il tombe la tronche à la renverse en avant en ralant dans sa barbe comme un gros animal, sa tete s'enfonçant dans le coussin.
- Tu parles d'une vie ... être sdf ça craint...



--

Phil l’écoute, les images lui revenant petit à petit. C’est vrai qu’il avait trouvé Bar, Tuay et Bao regroupés dans un espace particulier des coulisses, mais il ne s’en était pas plus inquiété que ça. Bon, finalement, il aurait peut-être dû, parce que le mec lui explique qu’il était mal en point. Vu qu’il est propre maintenant, il a sans doute dû être emmené ici, aidé, nourri, lavé, par Bar. Légèrement perplexe, Phil se gratte l’arrière de la tête en la hochant. C’est vrai qu’il avait fait des conneries ce soir, mais surtout, il s’en était passé des choses et lui, il y avait toute une partie de la soirée qui y était passée. Bon… Il n’allait pas s’en faire plus que ça. Sûr que tout le monde allait bien maintenant.

Il le regarde s’asseoir et lui demander un t-shirt. Il pointe alors la chambre, maintenant totalement condamné à son accès. S’il essaye de rentrer, Bar lui claquera la gueule sans ménagement. Il hausse les épaules, secoue la tête. Puis il sort son téléphone et écrit dessus. Ce serait plus simple que de lui faire des signes. Lui tendant l’écran, il s’assoit aussi à côté de lui, les mains dans les poches. Wouaw, son corps est fatigué, il ne s’en était même pas rendu compte.

[J’peux pas aller te chercher de t-shirt, mais tu peux toujours aller dans la chambre pour voir
Les portes ferment pas à clé ici]


Il avait noté dans un coin de sa tête que ce mec était “plus meufs” et en vérité, ça ne le rassurait pas plus que cela, surtout parce qu’il n’était pas inquiet de base. Bar pouvait bien coucher avec d’autres gens, Phil le faisait déjà. Mais ils se prévenaient. Là, si Bar avait eu une affaire avec lui, sans même en toucher un mot à Phil ou lui laisser un message écrit, il l’aurait mal pris. Rassuré oui, parce que leur pacte était toujours actif, et qu’aucun des deux ne l’avaient trahi. Il reprend son téléphone et écrit de nouveau dessus avant de lui redonner.
[Tu peux aller te rendormir dans le lit stv, Bar m’a jeté moi, pas toi. J’prendrais le canapé]
Pas que cela lui fasse réellement plaisir. Mais il était tôt, et ils avaient tous une soirée merdique. Enfin… tout le monde, sauf lui.

--

Tu se redresses un peu, relevant sa tête et ses yeux vers le fameux Phil, donc tu ne connais le nom parce que Bar l'a hurlé devant vous. Tu lis son téléphone. Pourquoi il écrit, il est muet? Tu lui demandes pas, ça semble juste logique. Tu hausses un sourcil, élargissant la serviette sur tes épaules un instant, dévoilant deux secondes ton torse, pour la refermer sur toi, voilà c'est mieux, moins de courant d'air.

- Hey.  T'es malade, t'as vu son humeur? J'ai aucune envie de  me prendre le coup qu'il t'a foutu hier. C'est toi le maso, pas moi.
Tu t'assois en tailleurs sur le canapé, te séchant un peu mieux la tète, cheveux en avant.
- je suis pas chez moi en plus... même si ... apparemment...
Tu lui jettes un oeil à travers tes meches, la tête de travers.
- votre patron a demandé à Bar que je reste chez vous le temps que je trouve un endroit. Je vais travailler au ... enfin là où vous travaillez ... je sais pas ce que je vais devoir faire, mais ce sera mieux que la rue ou la prison, que tu dis avec un peu de dépit.

Bao avait raison, tu t'étais foiré, t'avais pas su te réintégrer, personne ne voulait donner de taf à un voyou, un mec qui était passé par la case prison, parce que prison veut dire "pas confiance". Alors que t'as pas voulu ce qui s'est passé... en vrai , les femmes tu ne leur fais plus confiance. Elles te retroune le cerveau parce que t'es canon, et une fois ce qu'elles veulent, obtenu, elles te la font à l'envers...

Tu soupires en le regardant.
- Vous vous engueulez souvent...?

--

Maso, c’est pas faux. Phil sourit, relativement d’accord avec cette insulte qui n’en est pas vraiment une. Il était amoureux de Bar après tout ; il y avait rien de pire que d’aimer un mec pareil. Bar était tendre, aussi gentil qu’un gamin qui a grandit avec une famille aimante. Mais il avait la mélancolie d’un mec rejeté par les siens. Humain, le plus humain de tous. Et compréhensif à un niveau déraisonnable. Même s’il l’engueulait, même s’il lui interdisait la chambre parce qu’il avait merdé. Bar était trop gentil avec lui. Et Phil, égoïste, le gardait avec lui. Arrogant, profiteur, il avait l’attitude des mecs beaux qui le savent et qui en profitent. Comment Bar peut-il le supporter encore ? Mystère.

Il écoute Jian lui raconter qu’il va rester avec eux, travailler avec eux, et cela ne l’étonne pas. Tuay leur avait trouvé cet appartement, il leur avait filé un taf avec un salaire relativement stable. S’ils lui devaient quelque chose, c’était bien de lui rendre des services. Phil hoche la tête, levant le pouce pour lui signaler que tout est okay. Aucun problème. Vraiment aucun. Zéro.

Et là, la question. Phil sourit comme un dingue, ricanant presque. Ca pour s’engueuler, ils s’engueulaient. Entre Bar qui peut parfois terminer sans cigarettes et piquer des crises, ou Phil qui agissait tout simplement comme un connard. Bar et ses affaires qui traînent partout. Phil qui a une libido aussi énorme que le volume de la Lune. Il tape sur son téléphone un instant, avant de le tendre à Jian.

[Trop…
Désolé mais ça risque d’arriver souvent, tu vas devoir faire avec]

Puis il reprit son téléphone et recommença à écrire.
[Aussi, si tu l’entends crier dans la chambre, tkt pas
On fait du bruit Wink)]

Il était obligé. Il fallait qu’il sache, pour éviter de tomber sur des images disons... délicates.

--

Tu lis au fur et à mesure qu'il te dit, alors que le pouce en l'air t'a un peu rassuré. Il était sympa comme gars en fait, juste .. flingue, comme 90 % des mecs que t'avais croisé en taule en réalité donc au final, c'était ok pour toi aussi. T'étais moins habitué aux mecs comme Bar et Tuay en fait , mais ça irait aussi , fallait que t'arrives à les étudier et à trouver les parades et ça le ferait. t'étais pas parfait, le petit jap qui se faufile partout avec des plans Wtf qui marchaient toujours on ne sait comment et ce smile énorme sur ta gueule une fois sur deux quand on te demandait si c'était toi le responsable. t'assumais, tout. Mais tu savais mentir aussi et être sérieux et protecteur et... ouais trop de choses en fait et à la dernière phrase que tu lis, tu hausses les épaules.

- T'as pas vécu en taule toi ça se voit. Tout le monde se baisait, j'y ai échappé grace à Bao mais ça m'a pas empêché de voir. Donc là dessus, je crois que j'en ai plus vu que des hétéros se taper des meufs...

T'es honnête, ça te choque pas, t'en connais un rayon même à ce sujet parce que t'as posé des questions à Bao, ça te travaillait trop de savoir si les mecs qu'ils s'étaient tapé allaient s'en remettre, et bien sur Bao , le mec sur terre qui met le moins de filtres sur les explications. Les premières fois, t'as tellement saigné des oreilles et du cerveau avec toutes les images qu'il t'avait foutu en tete.

- Ca fait longtemps que vous êtes ensemble?
Et là, tu vois le bleu énorme qu'il commence à avoir sur la gueule, qui dévit vers l'oeil et la pommette.
- Euh... tu montres en touchant ton propre visage. Tu veux que je te soigne?

--

C’est vrai qu’il ne connaissait pas la prison, Phil. Non, mais les tables de boîtes de nuit sordides à ingérer des substances jusqu'à s’en retrouver dans les bras de l’homme de sa vie. Putain, ce qu’il était con. Il sourit simplement, hochant la tête en signe de résignation. Bon, si ça le dérangeait pas, ils allaient passer une super colocation ensemble, ces trois-là. L’un de ses bras étalés sur le dossier du canapé, il tourne simplement la tête vers lui en l’entendant lui poser une nouvelle question. Il est curieux, Jian. Phil aime bien les mecs curieux. Il lève trois doigts dans sa direction. Trois ans qu’ils sont ensembles. Au moins cinquante messages de rupture et cinquante-et-un messages de remise ensemble. Ils ne pouvaient juste pas se séparer. Ce n’était pas le fait d’être libre qu’il foutait la merde. Bar n’en avait rien à foutre et Phil aussi. Non, c’était juste eux, qui était l’antidote du poison de l’autre. Un vrai merdier. Mais qu’est-ce qu’ils kiffaient ça… Il lui fait un mouvement de tête pour lui dire que ça va aller. Bar lui en avait déjà foutu une plus sévère encore, mais comme toujours, c’était mérité. Il allait se présenter au taff avec la gueule arrachée, et tout le monde allait s'inquiéter de son état. Un mec avec la tête abîmée, surtout une tête comme la sienne, ça fait son effet. A la place, il lui fait signe vers la porte de la chambre de nouveau, avant d’écrire.

[Pour combien tu rentres là-dedans pour aller te chercher un t-shirt ?]
Son sourire est celui du pire carnassier, celui qui a toujours son succès.

--

Le truc a pas faire avec toi : parier. Les défis c'était ce qui t'avait envoyé en taule. T'arrêtes lentement de te sécher les cheveux, on dirait franchement un sauvage comme ça, oui un mec qui vient de se faire un saut en parachute.

- tu t'arrêtes jamais? J'ai failli crever hier, t'es con?

Tu poses la serviette sur tes jambes toujours en tailleur et regarde la porte, puis de nouveau Phil.

- tu me fais un truc a manger et pas un truc où je meurs, déconne pas. T'en es capable ou ton cerveau est toujours bloqué?

Tu plisses très yeux de biche, t'as jamais compris pourquoi mais t'as de longs cils on pense toujours que tes maquillé mais non ok! Tu le fixes avec insistance.

T'y crois pas, tu vas vraiment me faire?

- t'en qu'a faire, tu aurais pas un jogging a me prêter ? Parce que son pyjama je suis en train de le perdre.

--

[Jamais] articula-t-il sans son, avant de pouffer légèrement, s’amusant de sa réaction. Il ne se dégonflait pas et Phil était sûr que Bar ne fera absolument rien à Jian, pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas le coupable de sa nuit bordélique. Il écrit sur son téléphone de nouveau.

[J’peux te faire un petit déj comme Bar m’a appris, avec des toasts, du café et des céréales.]
Parce que bien sûr, son petit copain lui avait appris à bien manger, et pas à juste ouvrir une canette de soda, de se l’enfiler, avant de sortir pour continuer sa vie merdique. Non mais vraiment, sans Bar, il serait six pieds sous terre depuis longtemps. Il scrute le corps de l’autre mec, avant de répondre.
[J’suis plus grand que lui, mon gars, mon jogging va te tomber sur les chevilles.
Bon, à part si tu veux me montrer ton cul, j’suis pas contre hein :°° ]


--

Tu lis pour le petit dej et un sourire discret de dessine.
- cool! Bon...

Tu te conditionnes, tu pars en expédition là, avec le risque de réveiller bar et de te faire démonter parce que si, tu avais toi aussi un élément perturbateur pour lui avec toute ces conneries et même s'il avait été super gentil avec toi... T'avais bien vu qu'il était pas totalement la, tirés par tous les bords et pour un humain, ca marche pas éternellement ce système.
Tu lis les SMS suivant qui te fait ouvrir de grands yeux. Direct, tu lui balances ta serviette dans la tronche.

Puis tu te lèves en remettant un minimum le pantalon mais c'est vrai que Phil est plus grand et large que bar en fait. Tu te doutes le visage, crevé et avance en reniflant un coup, te tenant le dos, tu le ferais bien craquer, t'es courbaturé. T'arrives à la porte, t'écoute. Pas de bruit donc tu ouvres doucement pour regarder , et tu vois bar qui dort déjà. Ok opération infiltration lancée. En silence t'arrives jusqu'à l'armoire et tu ouvres en pliant un œil, priant pour que ça ne grince pas. Ok. Pas la. Ni la. Ah. Tu prends un au pif, et tu prends aussi une couverture qu'il y a de plié au fond  en bas et tu ressors.

Tu fermes doucement, et tu restes enfin, bras tendu vers le haut avec le tee shirt. Tu t'appuies au mur parce que c'est pas encore ça, et t'enfiles le tee shirt blanc et gris sans savoir que t'as pris du côté de Phil. Donc ce tee shirt est a lui. En le mettant correctement, tu prends la couverture sous le bras et tu reviens.
- j'ai pris ça aussi si on est condamné au salon.

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Dim 14 Mai - 12:33
Et il se lève avec lui, se dirigeant quand à lui vers la cuisine, laissant la serviette qu’il lui a jeté sur une chaise. Il commence à tout préparer, sentant tout de même ses muscles tirés. Il devrait dormir au lieu de faire ami-ami avec son nouveau colocataire. Mais Phil voulait le lit, le corps de Bar contre le sien et une bonne couette. Néanmoins, il allait devoir se satisfaire du canapé pour le moment. En entendant Jian, il se retourne, baissant les yeux sur le t-shirt, qui est un des siens - ce qui lui arrache un sourire en coin, un des pires - avant de lever le pouce en l’air comme pour dire “bien jouer frère”. Il lui pointe alors la table de la cuisine, pour lui dire de s’asseoir. Il déposa alors la tasse de café, les premiers toasts garnis, le bol, les céréales, le lait. Vu que Bar continue de pratiquer le bouddhisme de ses parents, il n’y a pas de viandes ou de poissons dans l’appartement, même s’il laisse Phil ramener d’autres produits issus de d’animaux. Il sourit en lui présentant le repas, récupérant alors la couverture. Il écrit sur son téléphone.

[Mange autant que tu veux, je vais faire une sieste.]
Phil lui fait un clin d'œil, avant d’ajouter.
[Rejoins-moi si le cœur t’en dit, my boy…] avant de s’enfuir pour éviter une nouvelle attaque de torchon.

Phil finit par s’allonger dans le canapé, soupirant légèrement. Il est totalement habillé. Sûr que Bar est à poil. Et merde… Il ferme les yeux, et tente de se concentrer sur autre chose. Comme comment il va s’excuser auprès de Bao tout à l’heure, par exemple.


--

Tu te fais braquer la couverture après t'être assis. En temps normal t'aurais ralé , du genre, hey prete un bout mais vu que t'es pas chez toi, tu laisses tout disparaitre de tes mains, et tes yeux se redirige sur le petit dejeuner qui te fait grave envie. Tu le regardes s'éloigner, et tu te dis que ça ne va pas être confortable cette histoire. Habité avec un couple querelleur... et encore y'en a un qui parle pas, donc les engueulades sont moins bruyantes , mais quand même, ça a l'air sacrément tendu tout ça. Il faut que tu taffes, bien et après tu te trouveras même un trou de 4m2 tu t'en fous mais tu veux pas envenimer les choses entre eux. Dans un sens, tu plains les deux. Phil parce que ça n'a pas l'air d'être un sale type, qu'il a l'air juste chaotique, mais il est cool, et de l'autre Bar parce qu'il est gentil, mais cette sensation reste, celle qu'ils n'ont rien à foutre ensemble, ce genre de sensation qui te dit qu'un jour, l'un va tuer l'autre... et t'aimes pas ça.

Tu te concentres sur ton petit dej, avalant avec avidité tout ce qu'on t'a donné et bon dieu que ça fait du bien. Le pied total pourr ton ventre, tes muscles, tes papilles, et ce café , ah , depuis quand t'as pas bu un bon café. En vrai , plus de cinq ans, parce que le café de la prison, du pipi de chameau de lequel on a injecté de la caféine, quand c'est pas un autre produit qui a juste le gout de café ou qu'une personne n'a pas craché dedans. Le soleil commence à rentrer dans la maison et te tape sur le dos. T'adores les soleil d'hiver, ils ne brulent, ils réchauffent juste. Alors tu restes la , comme un lezard, à manger, lentement, observant les choses tout autour de toi, comme s'il y avait des curiosités à explorer.

Quand t'as fini et même si t'es fatigué, t'es bien élevé. Tu amènes tout dans l'évier, et tu fais la vaisselle en faisant le moins de bruit possible. Puis tu repenses à la veille. Tes fringues. Tu vas dans la salle de bain, le prend et les emmène dans la machine à laver, que tu mets en programme court. Faudra absolument que tu fasses une opération commando dans ta chambre chez ta famille pour tout prendre et partir. Tu prends un bouquin, et t'assois en tailleurs sur la machine, en lisant le truc.



6. LET ME UNDERSTAND [PHIL/JIAN]
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