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10. Apparition de la compatibilité [Phil / jian]

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 13:26
APPARITION DE LA COMPATIBILITE


* * * * *



Et son sauveur apparaît sous la forme de Jian, les mains dans les poches, qui se rapproche du duo peu formel. L’aurait-il vu ? Est-ce Bar qui l’envoie le chercher ? De ça, il en doute, mais l’espoir fait vivre. Bar était du genre à se dire que Phil, étant un homme adulte, majeur et en bonne santé, devrait pouvoir se débrouiller tout seul sur son lieu de travail. En plus de ne pas avoir le même emploi et les mêmes responsabilités, il était bien difficile de toujours avoir un œil sur l’autre. Et parfois, cela arrangeait bien Phil. Même s’il était bien content que Jian ne se pointe pour le sauver. Une fois détachée de son bras, surpris du choix du prochain destinataire, il souffle de soulagement. Comment ce fameux bras droit pourra gérer cette situation ? Ce n’était plus son histoire.

Se tournant vers le plus petit, il lui sourit, avant de grimacer, n’aimant pas plus que lui ce surnom. Personne n’osait le faire à part celles qui désiraient quelque chose de lui, sans savoir. Et comme il ne prononçait mots, elles s’évertuaient à chercher la faille. Sortant son téléphone, il tapa deux trois mots avant de le tendre à Jian. [T’es pas censé rester avec Bar, toi ?] Ce n’était pas une accusation, mais une remarque. Il était plutôt content de le voir. Et ça devait se voir sur son visage.

--

Le chou à la crême garou , qui n'arrive pas à se debarasser d'une donzelle en mal de conseil et d'amour, c'était mignon dans un sens. Le sourire reste plaqué sur ton visage quand il te fait une grimace sur le surnom, et tu ris un peu , t'adores ce genre de moment, t'as rarement été trop souvent sérieux, parce que la vie est trop dure pour toujours s'enfermer dans un carcan d'ennuis et d règles strictes, même si certains y trouvent un confort comme Bar. Tu le regardes taper un truc sur son téléphone et lit, tordant la bouche sur le coté, haussant les sourcils. T'inspires profondément et hausses les épaules, mouais euh...

- Il m'a laissé sur un coin de scène pour que j'observe tout mais j'ai toujours pris en gros plan les fesses des artistes, donc... je prefère explorer. On trouve des trucs interessants, que tu rajoutes exprès pour rappeler comme des choux à la creme en détresse dans les coulisses.

Tu regardes un peu ta main baguée.
- En vrai , je m'ennuie un peu , et si je dois surveiller si des gens se conduisent bien ou mal et veiller à l'ordre, autant que je peux, c'est pas en restant planter que je serais efficace, et puis.... je l'ai plus vu Bar. Il m'a demandé ou t'etais, puis il est parti comme si c'était pas... grave, donc ... je suis parti te chercher. j'ai pas envie qu'il te cogne comme la dernière fois...

D'ailleurs, tout le monde a vite oublié, et ça fait pas si longtemps que ça, mais tu regardes direct sa joue, un peu ... tracassé.
- Et puis tout est un peu bizarre ce soir...

--

Phil l’écoute, comme il le fait toujours, avec tout le monde. Attentif à retenir les informations. Il hausse un sourcil, de temps à autre. Ca ressemblait bien à Bar, de le mettre quelque part le temps qu’il s’imprègne de l’endroit, pour éviter de le brusquer un peu trop. Et puis, il voulait voir aussi, sans doute, comment il gérait d’être laisser sans surveillance dans un tel endroit. Mais en l’entendant surtout discuter du coup de la dernière fois, il le regarde avec un peu plus d’intensité. Son téléphone à la main, il lui répond. [J’ai déconné, tu sais. Il ne me frappe pas en temps normal.] Puis un petit temps, avant de reprendre. [Tu as l’air de t'inquiéter pour moi, c’est chou… à la crème.] Il ne peut retenir un ricanement en le laissant lire ça. Il sent néanmoins son regard sur sa joue, puis penche la tête sur le côté. [Bizarre ? Comment ça ?]

--

T'as mal aux yeux à lire un téléphone avec le peu de lumière qu'il y avait, le contraste avec tes yeux à moitié nyctalopes, ne faisait pas bon ménage mais tu le fais quand meme, parce que jusqu'à présent, t'es pas télépathe. Si tu pouvais choisir pas sur que tu veuilles l'être, parce que bosse ici en étant télépathe, pour toi c'était l'AVC direct avec tous les pensées obscènes qui devaient circuler dans la tête des gens.
- Cest pas une raison... , que tu dis en râlant pour toi. On frappe pas quelqu'un qu'on aime, même s'il a fait le con. Je t'aurais puni autrement moi... suffit d'être créatif.
Et quand tu vois le second texto , tu hausses un sourcil, le regarde et hésites à lui frapper l'épaule , il veut retourner ta taquinerie contre toi ? Loupé ! C'est lui le chou à la creme, pas toi, et le dernier SMS te perturbe par contre. Tu restes un peu figé, puis te frotte la nuque en regardant un peu ailleurs.
- C'est peut être pas l'endroit pour en p...
Tu sens une odeur d'alcool, une voix hagare et une rire un peu glauque dans ton dos, quand une main se fout à un endroit pas prévu, soit ton cul. T'ouvres de grands yeux, un flashback t'arrive d'un coup en tete quand la voix ricane et te balance:
- Y'a un nouveau p'tit lot dans les artistes ? c'est quand qu'il passe sur scène? Il est à louer?

Ca a duré quelques secondes, quelques secondes, ou ton regard bloqué dans celui de Phil, la panique interne, mélangé à une instabilité du passé, beucoup d'émotions qui s'entrechoque. Tes iris deviennent ambres clairs, tes pupilles grossissent comme celles que pourraient avoir un chat, et d'un coup. Ta main passe derrière toi... tes lèvres veulent dire un truc... rien ne sort. Et d'un coup, tu attrapes la main, le poignet, de ce type, tu lui retournes littéralement le bras en lui appuyant sur l'épaule, le foutant à genou sans vraiment le vouloir, mais c'est plus fort que toi, machoire contracter... tu vas lui péter son bras à ce connard de Lob... tu bloques alors que tu vois le type ventru gémir à genou par terre sous le regard étonné de certains artistes qui devaient peut être te penser plus mignon avec ta bouille et ta taille. C'est pas Lobster. C'est... pas Lobster... ta respiration s'est un peu emballé, tu avales ta salive et pourtant tu desserres parce qu'il t'as touché le cul... et qu'il était prêt à allonger les billets pour te farcir. Jamais. Tu ne permettras jamais... ça.

--

Créatif ? Comment ça, créatif ? Il voulait lui faire des petites choses sympathiques, pour le punir ? Oula, non, on ne doit pas dire sympathique… Tout à fait, incroyablement, terrible ! Surtout si ça l’incluait dans un lit, avec le petit corps du…

Phil secoue la tête pour faire partir ses pensées immédiatement. Aaah… il l’a eu sous la main et maintenant il lui dit ça. C’est une torture, ce garçon. Pourtant, il garde son calme, reprend ses esprits et l’écoute. Jusqu’à… Jusqu’à ce qu’une figure arrive derrière lui, coupant la parole à Jian. Phil sent ses muscles se tendre immédiatement. Mais avant de pouvoir réagir, Jian l’a déjà neutralisé. Et il a l’air… Choqué ? Traumatisé ? En proie à des pensées qui le bouleversent, ça se voit. Alors, Phil s’avance rapidement, et, en réaction naturelle, vient à ses côtés. Au lieu de l’aider à le neutraliser - car clairement, il le faisait très bien - il se contente de le récupérer des mains de Jian pour pousser l’agresseur dans la foule, le foudroyant du regard au passage. Tuay aura son nom, son visage. Mais ce soir, ça dégage. Alors il fait signe à un mec derrière le bar, qui hoche la tête et va prévenir deux gars de la sécurité qui viennent récupérer celui qui se plaint, comme si on lui taper les couilles. C’est fini pour ta soirée, ça c’est sûr. Par contre, il y a plus important. Se retournant vers Jian, il ne sait s’il doit le toucher ou pas. A la place, il se rapproche et lui attire l’attention en lui tapotant l’épaule, très légèrement. Et lorsqu’il le regarde, Phil bouge les lèvres, sans un son. Les yeux inquiets, concernés. [Tout va bien ?]

--

Tu ne vois que le visage de Lobster, en transparence sur la gueule de ce type mais ce n'est pas lui. Bao t'avait souvent demandé si tu avais besoin de voir quelqu'un mais tu avais toujours refusé, tu vas très bien. TRES BIEN OK. Et lui, d'où il te touche comme ça? Tu plisses les yeux, les cours de Bao se sont bien imprégné en toi, meme si tu sais qu'avec l'autre enfoiré ça n'aura pas marché, parce que dans ses mains, tu pouvais te faire broyer. D'un coup, ta proie t'échappe, t'ouvres grands les yeux comme si le club se reconnectait à toi, la lumière revenait, le son avec, et tu vois Phil balancer le type dans la cohue et essayait de capter ton attention. Toi tu fais gaffe à toutes les mains, mais la sienne ne semble pas être une menace. Il te la tapote. Tu relèves les yeux, te dmandant si ça va , mais ... tu ne sais pas. Tu cherches la reponse sans trouver, fermant les yeux pour calmer ta respiration, tu te recules pour te dissimuler un peu des regards, contre une zone un peu plus sombre, te passant la main sur le visage.

- J'crois qu'il va falloir qu'on parle... mais...
Tu te masses la nuque, par dessous ton foulard bleu...
- Juste toi et moi... Bar doit pas savoir...
Tu regardes le sol et continue de te gratter la nuque comme si quelque chose te démangeait. Tu voudrais t'en arracher la peau tiens.
- Ca... peut attendre.... fais... ton travail t'inquiète, je vais rester là...

UNHOLMERE
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Dim 14 Mai - 13:35

Il peut voir que ça ne va pas, que quelque chose cloche et Jian n’est pas celui qui en dément. Pas avec ce visage, pas avec cette expression. Le suivant alors dans une partie plus calme, Phil tente de l’entendre, avant de le regarder de nouveau. Il lui promet de ne rien dire. Mais il ne pourra pas travailler s’il ne lui dit pas. Donc, regardant autour de lui, il lui tend la main, demandant s’il veut le suivre pour un endroit plus calme. La main sur sa propre bouche. Pour discuter. Si Banshee traîne dans la salle, il est sûr que ça ira. Et Phil n’a pas envie de laisser Jian seul. Pour des raisons évidentes, il ne peut pas le laisser à quelqu’un d’autre ici, et apparemment, pas Bar. Bien. Alors ce sera tout simplement entre eux. Juste eux. S’il accepte de l’accompagner.

--

L'avantage avec Phil, c'est que meme avec la musique , vous arrivez à communiquer sans hurler, tu as juste à le regarder un peu plus que tu ne le fais avec les autres. Mais en réalité là, tu te sens trop mal pour regarder en permanence son visage. Tu aurais pu passer une soirée normale, mais ce que t'as annoncé Bao tout à l'heure s'est mis à roder dans ta tete comme un requin alors que tu n'as qu'une pagaie pour te défendre. Alors.... oui pour une fois, tu flippes, comme tu as flipper tant de fois, avant que Bao ne te sauve pour de bon... Et ta nuque qui te démange putain... Tu vois alors la main de Phil.

Tu le regardes alors, hésitant, regardant autour de toi, de vous, personne ne semble vous regarder. l'incident est passé aussi vite, est-ce une habitude ici? Vrai que t'es aussi planqué un peu. Phil , moins. Puis tu regardes de nouveau cette main. C'était pas très viril de tenir la main d'un autre mec si? Tu tends quand meme la main, sans savoir ce qu'il voulait en faire. Il veut aller quelque part ailleurs? C'est ça ? ou bien te tacler la main comme un gosse qui a fait le con?

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Même s’il hésite, Phil est patient et attend qu’il le repousse ou non. En voyant sa main se tendre, sans pour autant la prendre, il ose le faire, enroulant ses doigts autour de ceux de Jian, pour l’emmener avec lui, glissant vers l’une des sorties hors de celle principale. Bar n’était pas le seul à avoir ses propres passages secrets dans le coin. Il le fit passer par un couloir éclairé de néons rouges et bleus, avant de pousser une lourde porte anti-incendie, de sortie de secours. Ainsi, ils sortirent sur une ruelle adjacente à cette du club. On pouvait entendre les rires des jeunes filles en coulisses par une fenêtre ouverte au-dessus d’eux. Mais ainsi isolés, ils n’avaient pas à se soucier d’être dérangés. Seuls, Phil laissa seulement ses doigts autour de ceux de Jian, les quelques secondes de trop, qu’il ne regretta pas, avant de le lâcher. Il lui demanda s’il allait bien, en le pointant, levant un pouce en l’air et haussant les sourcils. Mieux vaut être sûr que de ne pas le demander assez.

--

Surpris par sa poigne douce mais bien présente, tu le laisses t'entraîner vers un passage, puis un couloir bleu et rouge, où tes yeux captent des dessins sur les murs et des écritures sauvages. Mais cette main trop présente ne cesse de reabsorber ton attention... Tu tiens le matin a un mec, c'est un peu bizarre, c'est pas désagréable, juste tu n'as pas l'habitude... Quand l'air frais te deride les neurones, tu ralentis, toujours beuguer sur cette main que tu ne fuis bizarrement pas. C'est la même sensation que dans la voiture.. tu finis par récupérer ta main, que tu touches de l'autre comme absorbé, avant de lever les yeux en entendant les rires. Ah ils n'étaient pas pour vous. Ou est ce que vous êtes au juste? Tu regardes partout pour être sûr de votre isolement. Et tu le vois avec ses mimiques qui essaie de te demander si ca va? Si moins tu penses... Tu baisses, les yeux, un peu durant, la scarification d'un L et d'un B entrelacés faite anciennement au couteau, te demangeant toujours... C'est psychologique tu le sais, tu as déjà essayer de tout t'arracher avec les doigts une fois. Bao t'a vu dans de tels états de crise d'angoisse et de nerfs....

Tu as tellement de questions, tellement de doute... Par ou commencer... Tu arrêtes de te gratter quand tu te fais mal, et quand tu retires très doigts... Du sang orne très ongles pourtant pas très longs... Merde. Tu fixes un instant très doigts, bouche entrouverte, le regard vide et tu soupires... En t'adossant au mur... Ta main tremblante... Mais ça te gratte encore...
- je... Sais pas ... Par ou commencer ...

--

Il le voit se gratter, ne pas lui répondre, ce qui ne déclenche que de l’inquiétude chez Phil qui, inconsciemment, se rapproche de lui. Ses ongles ensanglantés signifient que sa nuque est dans un état pitoyable. Il devrait appelé Bar, il faut qu’il lui mette un pansement, ou un truc dans le genre, parce que s’il saigne, c’est qu’il s’est ouvert. L’hésitation, la panique. Phil n’est pas formé pour savoir gérer tout cela. Personne ne craquait devant lui. Enfin, pas de ceux à qui il tient. Il sait que Tuay l’a fait récemment, mais il n’en a vu que le minimum. Et déjà, le voir à peine pouvoir marcher en sortant du club l’avait ébranlé plus qu’il ne le pensait. Alors Jian, ce petit mec qui avait couru pour fuir son père, le japonais qui avait répondu à Bar pour lui expliquer que les attentes vont dans les deux sens, Phil ne voulait pas le voir dans cet état. Alors, il lui attire l’attention de nouveau, posant une main sur le torse du plus jeune, prenant une inspiration pour lui dire de faire de même. Tout d’abord, se calmer. Ensuite, on discute. Puis il lui prend la main, essuyant son sac de sa manche, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Phil est patient, il peut attendre une réponse qui prend du temps à être formulée.

--

Tu le laisses regarder, tu as honte de cette marque d'appartenance, tu aimerais qu'elle disparaisse pour toujours... Et quand tu as honte, tu es docile... Docile et peu bavard. Avant que ta mère ne tombe malade tout allait bien... Puis tu as décidé de l'aider, le seul a le faire. L'égoïsme humain t'z plongé dans une spirale si violente et non voulue que tu n'as rien maîtrisé. T'avais beau être un sale voyou, avoir toutes les nana que tu voulais... Tu t'es fait avalé. Et maintenant, tu es en face de l'un de ceux qui veulent t'aider, mais tu as peur que eux aussi se fassent avaler et tu ne veux pas. Tu tiens . A eux... Et quand sa main touche ton torse, tu restes immobile, ne comprenant pas tout de suite.. cette sensation , d'ordinaire, ne serait pas passer , alors pourquoi avec lui.... Tu acceptes...? sans t'en rendre compte tu lui obéis, suivant son rythme. Tu fermes un peu les yeux. Quand tu les rouvre au contact de sa main dans la tienne encore une fois, tes rétines ont un peu rétréci et tes Iris se sont refroidis.... Tu baisses un peu sur c ce qu'il faut, inspirant , te tenant compte qu'il ..
- non tu...

Salis tes vêtements, tu as envie de lui dire mais son geste est attentionné, il a l'air si inquiet.... Tu stoppes son geste, lui prenant cette main dont la manche est marqué a present et tu l'as montres contre ta joue, en silence. Il a les mains plus larges que les tiennes c'est certain, et elle est chaude, toi tu te les gele vite. T'aimes beaucoup trop la chaleur. Bao faisait ça quand tu retrait au fond sans réaction. Alors... Faute de celle de Bao... Tu te dis que peut être celle de Phil ... Peut. Tu enfouis ta joue dans la courbe de ses doigts... Fermant les yeux a moitié, tenant a peine ton poignet. S'il veut l'oter... Il pourra... Tu ne forces personne...

--

Phil comprend que ce qu’il s’est passé à l’intérieur du club l’a ébranlé plus que de raison. Il veut l’aider, lui offrant les attentions qu’il avait Bbar donné à celles et ceux qui font des crisent de paniques parfois. Des gestes simples, doux, qui aident à se reconcentrer, à reprendre un peu de constance. Il le voit, dans ses yeux, que ça marche un peu. Mais il n’en reste pas moins surpris lorsqu’il lui prend la main, pour l’ammener à son visage et poser sa joue sur sa paume. Oh… Jian… Son touché est léger, comme le battement d’ailes d’un papillon. Et Phil se rapproche de lui, gissant son autre main sur sa joue, pour l’aider à se réchauffer, pour qu’il n’est pas froid et qu’il y trouve du réconfort. Il n’a aucune idée derrière la tête, il veut simplement que Jian se sente protéger. Il l’est. Ce débil de tout à l’heure, il finira dans un caniveau avant la fin de la nuit. Mais ce n’est pas lui qui doit provoquer cette récation. Il y a autre chose, dont Phil ignore tout. Alors, sans réfléchir de nouveau, il va tout simplement passer ses bras autour de ses épaules, et s’avancer vers lui, pour l’englober dans une étreinte tendre et chaude.

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Dim 14 Mai - 13:59
Contrairement à ce que tu penses, il ne l'ôte pas. Tu ne comprends pas ce qui passe ensuite, tes rétines ont du mal à suivre, la confusion s'installe. Tu dois fuir? Rester? Te laisser faire ou le repousser? C'est toi qui a commencé. Non c'est lui en s'approchant et en regardant? Oui mais tu t'es gratté , il a été prévenant, et c'est toi qui a agressé ce type et toi aussi qui l'a embrassé sur la joue pour le remercier tout à l'heure. C'est ta faute à toi si la suite arrive, ce serait hypocrite, absurde de couper tout ça , alors qu'au fond de toi... tu ne veux pas qu'il s'en aille. Tu ne veux pas te retrouver seul dans cette rue avec la possibilité que Lobster sorte de l'ombre avec son sourire de détraqué.

La deuxième main qui arrive à l'opposé de ton autre joue t'envoie une décharge de chaleur de l'autre coté du visage encore à la merci du froid de cette nuit fraiche. Tes yeux se fixent sur les vêtements de Phil qui se rapprochent, tu n'oses pas le regarder dans les yeux, honte d'être faible et détruit face à ce qui te hante, alors que si tu petais un plomb, tu le savais, tu pouvais mordre, griffer, frapper, et tu étais juste incontrôlable jusqu'à l'épuisement à jurer de colère. Mais en face de lui, pourquoi tu ferais ça? Il ne te voulait pas de mal n'est-ce pas? Bar l'avait dit.

Par instinct comme si c'était naturel, il se rapproche encore plus et toi... tu le laisses faire. Par réflexe, tes mains vont en avant, tes doigts frôlant le tissu de son vêtement... que tu attrapes du bout des phalanges, hésitant.

Tu vois ses bras monter, son torse se rapprocher, tu tournes le visage droit devant pour ne pas avoir un de ses bras dans le nez, et tu te retrouves contre lui. Ton torse touche le sien, tes yeux dans le vide sur le tissu de son épaule. Tes mains ont froid. Il est chaud. Ton visage suit la chaleur, se tournant pour s'enfouir contre sa gorge, te laissant envahir par son odeur. Tu remontes tes mains entre ton ventre et le sien, pour les réchauffer, coincées entre. Tu ressens son cœur, sa respiration, tu fermes les yeux et ne dit rien. Un autre mec te tient dans ses bras, et tu ne fuis pas. Il faudrait te rendre à l'évidence et lui dire , peut être leur dire, toute la vérité, mais tu as peur de Bar et de sa réaction.

- J'veux pas redevenir sa chose... , que tu murmures à peine audible, voulant presque t'enfonçant dans les bras du lycan.

--

Sans rien dire, toujours aussi silencieux, il le garde contre lui, lui réchauffant autant que possible le corps, le visage, ce mec qui prend une emprise indiscutable sur lui. Le visage de Jian se loge contre sa gorge, et Phil respire lentement, resserrant instinctivement ses bras pour qu’il puisse se loger contre lui, sans avoir de difficulté. Le mouvement entre leurs torses le fait sourire. Et lorsqu’il lève la voix enfin, Phil loge son nez dans les cheveux du plus petit, une main réconfortante dans son dos, qui le caresse et le réconforte entre ses omoplates. Il hésite un instant, il ne sait pas s’il doit lever la voix, pour lui montrer sa présence. Mais il décide de ne pas le faire, de simplement rester là, à lui offrir autant de réconfort et de chaleur qu’il en possède. Et en temps que loup-garou, il en a revendre, de la chaleur. Le petit corps contre le sien, il lui donne l’impression de pouvoir le protéger simplement avec ses bras. Il le pourrait sûrement dans son autre forme, l’encerclé totalement, ne pas le laisser à la vue d’autrui. Mais il n’était pas le plus beau sous cette forme, ni le plus distinguer, mais il faisait un très bon bouclier. S’il était conscient évidemment. Alors il continue tout simplement de le réconforter autant que possible. Même s’il ne parle pas aujourd’hui, même s’il ne lui explique pas, ce n’est pas grave. Ca viendra…

--

Tu sens son nez dans tes cheveux, ça te fait vraiment bizarre, un peu d'électricité dans le cou, t'aimes bien quand on te touche les cheveux, tu dors souvent avec un coussin derrière la tete , pour te donner cet effet, mais tu pensais pas que Phil serait si prévenant et surtout qu'il te ferait cet effet. Ca te fait un peu comme dans la voiture mais en plus fort. Tout est appaisant chez lui, bien plus qu'avec une fille, bien plus qu'avec Bao, alors tes doigts se ferment un peu sur le vetement entre vos deux ventres. Tu as mal à la nuque mais ça devient superficiel à coté de ses attentions, de ses doigts entre tes épaules. Il est chaud. Une bouillote, tu le veux en portatif, pour longtemps, ta part d'hybride hiberneur le voudrait même comme lit. T'es bien là, ton stress redescend doucement...

Derrière toi, la porte que vous avez empruntez s'ouvre et Bao en sort, fumant sa clope et posant un truc contre le mur, se disant qu'il le foutrant dans la bagnole plus tard. Il est tombé sur cette porte au pif et quand il voit qu'il n'est pas seul, il se fige silencieux, un petit rictus naissant en coin, en croisant les yeux de Phil. Il lève une main , du style "faites comme si j'étais pas là" et repart , mais il a vu. Il a vu la nuque du gamin abimé. Il a recommencé putain, il aurait du se taire et ne pas lui dire mais ca aurait le drame si Lobster lui était retombé dessus sans qu'il sache. Il cherche le numero de Phil calmement, dans le couloir bleu et rouge et tape :

[J'ai vu qu'il a fait une nouvelle crise. Son cou en sang. Faut que tu desynfectes, ça va s'infecter encore une fois. Pour info, c'est une scarif faite au couteau chauffé à blanc en taule, c'est un type nommé Lobster qui lui a fait, pour marquer son territoire, jusqu'à ce que je le protège de lui. Jian n'a pas voulu me dire ce qu'il lui avait fait, mais je pense que c'est grave... et il est sorti y'a deux jours. Il ne lache jamais ses jouets. Il va chercher à le retrouver... Faites attention à vous, il est dangereux, mais n'en parlez à personne ok, Tuay n'a pas besoin de ça pour le moment... Il est grand, il a les dents argentés et des tatouages partout jusque sur la gueule. Laissez pas Jian seul... Appelle moi si tu le vois. Je vais voir avec Tuay pour qu'on trouve un post secure à Jian le temps que ça se décante. Et ne dis pas à Jian que je t'ai tout raconté. ]

--

Ses yeux croisent ceux de Bao, mais il ne bouge pas, resserrant simplement ses bras autour de Jian. Même s’il savait que les deux entretiennent une relation fraternelle, Phil ne peut empêcher ce réflexe de garder Jian hors de portée des autres. Il le voit repartir, mais sa prise reste, sans violence, sans méchanceté, simplement pour le serrer, pour lui montrer qu’il le tient. Puis, il pose sa main sur l’arrière de la tête de Jian, lui caressant les cheveux en lui embrassant la tête en même temps. Il prendra soin de lui. Il fait partie de la meute maintenant.

Se détachant légèrement de lui, il ignore bien son téléphone, préférant le regarder dans les yeux, avant de doucement sourire, lui caressant les cheveux, puis la joue. Calmement, pour le mettre en confiance, pour qu’il comprenne que tout va bien. Doucement, il montre sa propre nuque du doigt, avant de faire un signe pour simuler des soins dessus. Il allait devoir demander à Bar de le faire, parce qu’il ne savait même pas quel type de désinfectant il fallait utiliser pour ça. Sans doute qu’il allait mettre la mauvaise crème, ou juste lui faire plus mal encore, sans rien guérir, en voulant bien faire. Alors, il lui fait un geste, avec les deux mains, simulant des oreilles de chats sur la tête, pour lui montrer que Bar peut le faire s’il le laisse. Avant de lui caresser doucement la pommette du pouce, sans autre raison, qu’il voulait le faire.

--

Toi, tu ne l'as pas vu, le Banshee. T'aurais probablement paniqué qu'il te voit dans les bras d'un homme, parce que t'avais toujours refusé les contacts masculins. Tu préférerais dire que tu étais hétéro et au fond si on resumait tes aventures, c'est vrai. Mais a présent... Tu ne savais plus. Phil te perturbait vraiment et tu étais incapable de savoir pourquoi... Blotti comme jamais tu ne l'as été, tu sens sa prise de resserrer doucement autour de toi, ton front se collant un peu plus a son cou, ta respiration s'échappant sans le vouloir dans la limite de son col. Si tu avais pu ronronner tu l'aurais fait. Ce sentiment étrange de bien être, de soulagement profond t'était jusque là inconnu... Tu avais eu une famille stressante puis une mère mourante, tu avais du abandonner les études pour te battre pour elle et gagner de l'argent même mineur... Tu avais eu les flics au cul, la prison terrifiante et plusieurs semaines dans la rue. Cela remontait a si loin le dernier câlin... Si loin ce sentiment... Tout ton environnement n'avait été que stress et chaos. Mais pas là... Et quand il t'embrasse la tête, tu restes les yeux entrouverts, pas certain de ce qui vient de se passer. Tu as envie de te toucher la tête mais ça voudrait dire rompre le contact....

C'est lui qui le fait. Tu quittes à regret son cou et son torse, tes doigts lâchent a peine le tissu, tes yeux un peu nuageux, le visage engourdi, la chaleur était une drogue pour toi. T'avais eu si froid ces dernières semaines... Si froid a en crever. Tu oses un regard au sien, te frayant un chemin entre tes mèches. Ce sourire, cette caresse sur sa joue, une envie terrible te prend mais tu préfères avaler ta salive et baisser les yeux un court instant sur ce que tient très doigts comme pour te déstresser. Tu oses de nouveau le regard sur lui, essayant de comprendre ce qu'il te signe... Nuque... Soins. Chat? Tu cherches... Il veut soigner ta nuque avec un chat? Ça voulait rien dire...

... Tu clignes des yeux quand il te touche de nouveau la joue... T on cerveau de connecte alors , et toujours proche de Phil, tu soupires et laisse tomber ton front, contre son épaule...

- il va me tuer... Je n'ai pas obéi...
Tu te redresses, inversant ton foulard pour qu'il couvre ta nuque et inspire, le souffle peu assuré, en lissant tes vêtements.
- tu dois aller travailler...

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Jian est si mignon. Son petit visage a pris une toute autre expression, une que Phil ne connait pas mais qu’il aimerait voir plus souvent. Comme s’il était enfin satisfait, comme s’il s’était enfin reposé, posé, totalement détendu. Il l’aurait presque repris dans ses bras pour la peine. Mais il y avait cette blessure dans sa nuque qui l’inquiètait, et ils devaient rentrer aussi. Les problèmes ne l’inquiétaient pas plus que cela, il en avait eu d’autres, il en aurait encore. Quand enfin, Jian semble comprendre, il se laisse aller contre l’épaule de Phil, ce qui fait pouffer de rire ce dernier. Puis il secoue la tête à la négative. Certes, Jian avait quitté l’endroit où Bar l’avait posté. Mais si Bar avait vraiment voulu qu’il ne bouge pas, il l’aurait fait travailler à côté de lui. Phil l’observe, avant de secouer la tête de nouveau. Quoi ? Il y avait Banshee maintenant. Le travail, c’est lui qui l'assure, pas Phil. La délégation de ses responsabilités. Mais en même temps, Tuay lui faisait faire les missions de la salle. Un plaisir de ne plus servir à rien, à part foutre les mecs bourrés dehors.

Il lui propose de nouveau la main, avec un sourire franc. Il va l’aider à se soigner, devant tout de même demander de l’aide à leur panthère favorite - sa panthère favorite - pour ne pas accidentellement lui brûler la peau et faire pire. C’est bien, d’avoir un ancien étudiant en médecine dans l’équipe. Tous les petits bobos, c’est lui qui peut les gérer. Même si, la plupart du temps, les patients ressortaient avec la mort dans l’âme d’avoir reçut une correction de sa part.

UNHOLMERE
UNHOLMERE
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Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 14:04
- te moque pas... Je te signale qu'on s'est engueulé lui et moi ya quelques heures, que tu dis a mi voix... Il a fait des efforts pour me comprendre... Et moi... Je merde...

Tu regardes sa main, ce sourire. Mais ah! Un autre soupir. Un frisson te parcourt, le froid est revenu. Tu la prends sans conviction. Tu le sens venir le: mais si tu nous dis rien, comment on peut te protéger hein? ! Alors que tu as osé lui dire avant que tu savais te protéger seul. Ça c'était avant. Avant lobster. Le mec qui pense que la mort, c'est sa pute. Tu suis un peu Phil et quand vous rentrez dans le fameux couloir, tu le ralentis serrant sa main, nerveux, ton autre main sur ta nuque tu te lances. Tu sens que le tissu est humide. Tu t'es pas loupé cette fois ci. T'as jamais été voir un médecin dermato pour ce que t'as parce que t'en as honte. C'est une sale cicatrice au fond. Des petits bourrelets de la honte ..
- jveux pas affronter la colère de bar , Phil... Il s'est passé trop de choses ce soir... Je m'attendais pas à me faire toucher par ce gros pervers... Ça aurait dû bien se passer ...
Tu pinces tes lèvres, la gorge nouée, le visage peiné.
- jveux pas qu'il me refasse la morale. Je sais que j'ai des trauma. Je sais que je suis un mec bizarre. Je sais que je serai jamais ce qu'il attend...
Tes yeux hésitent, tu quittes ses doigts, reculant un peu...
- je vais vous attirer des problèmes... Je voulais pas...

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Ils s’arrêtent dans le couloir, Phil le regarde, à l’écoute. Ah… Il ne veut pas que Bar lui fasse la morale, qu’il continue son rôle de maman poule qu’il a récupéré à force de ramasser tout le monde à la petite cuillère. Phil comprend, lui non plus n’était pas hyper enclin à recevoir ses remontrances. Avec le temps, ça finit par passer, par venir même. Et peut-être qu’il y était trop immunisé maintenant. Il fallait autre chose pour qu’il arrête ses conneries. Pourtant, il regarde Jian, lui faisant un signe simple, la main posée sur son cœur. Tu me fais confiance ? qu’il demande silencieusement. Parce qu’il ne le laissera pas faire. Bar ne l’engueulera pas, c’est une promesse qu’il lui fait silencieusement.

Mais même si Jian refuse encore, Phil passe un bras autour de ses épaules, sans toucher à sa nuque, et l’entraîne avec lui. Ils sortent du couloirs, traversent un tout petit bout de la foule, avant de monter les escaliers menant au deuxième étage. La chambre n’a pas été réhabilité. Mais il l’entraîne dans le bureau de Tuay plutôt. Une fois à l’étage, il le laisse s’installer dans l’un des fauteuils, le propriétaire n’étant, apparemment, pas présent pour le moment. Puis il sort son téléphone, envoie un [Bureau de Tuay, maintenant, kit de soin.] à Bar. Il s'assoit à côté de Jian, un bras sur le dossier pour l’entourer, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Ce qui est le cas.

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Au début... Même si tu lui fais confiance, tu te dis qu'il ne peut pas contrôler bar... Si? Tu ne l'a jamais vu faire. Tu refuses, tu te dis qu'il va mal le prendre mais... te frottant un bras, nerveux, c'est sa main chaude qui vient t'irradier la nuque et te sortir de ta torpeur. Ton visage s'adoucit automatiquement comme un mécanisme, tes yeux s'ennuagent un peu de nouveau. Et tu le suis. Simplement. Les marches, encore des marches, vous allez où? Tu ne connais pas cet endroit, mais tu vois le club de haut pour les vitres alors tu te recules pour ne pas qu'on te voit ici.
- on a le droit d'être là?
Bar ne te l'a pas montré, alors... Tu hésites mais Phil te fait asseoir quitter un fauteuil. Tu regardes les autres et choisit celui avec le moins de visibilité d'ailleurs. Par réflexe, pendant que Phil envoyer un message, tu ramènes une jambe contre toi, te touchant encore la nuque pour gratter a travers le tissu, geste que tu retractes quand Phil s'approche et s'assoit a côté de toi, son bras passant derrière toi. Tu regardes en coin d'œil sa main de l'autre côté, qui touche presque ton dos, et comme si rien n'était, en silence, attendant que le ciel tombe peut être, tu récupères un peu ton dos, jusqu'à ce que le côté arrière de tes côtes, invisible si quelqu'un arrivait, née touche sa main. Tes yeux de fermant pour calmer ton coeur qui tambourine trop, tes sens...

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Il n’y avait pas d’endroit dans ce club où Phil, Bar, Bao et Tuay n’avaient pas le droit d’aller. Cela s’étendait également à Leila, dans une autre mesure. Et puis Jian maintenant. Mais le bureau, c’était toujours un endroit safe, personne ne venait s’aventurer par ici. Il resta sagement assis à côté de Jian l’observant du coin de l'œil. Il sourit simplement en le sentant se rapprocher de sa main, et le laisse faire. De l’autre, il ouvre le message de Bao, se demandant bien ce qu’il lui veut. En le lisant, son visage reste relativement impassable. Tout s’explique, tout fait sens. Mais malheureusement pour le grand baraqué, il va devoir en parler à quelqu’un d’autre. Il prend la peine de lui répondre [Merci.] avant de voir un message de Bar lui disant qu’il arrive. D’ici quelques minutes, il sera là.

Cela ne manque pas. Dès que la porte s’ouvre, l’hybride panthère arrive, essoufflé, une boîte dans la main. Ses yeux font le tour des deux personnes présentes, mais avant qu’il ne puisse, ne serait-ce que souffler une parole, Phil est debout. Il s’approche rapidement de lui, lui saisissait l’une des bras avant de se pencher à son oreille, chuchotant juste pour eux, tellement bas que personne d’autre ne pourrait l’entendre. Jian saura qu’il peut parler. Mais ce n’est pas le plus important. Il force Bar à faire demi-tour avec lui, pour sortir le temps de discuter réellement. Bar a perdu ses ardeurs. C’est devenu sérieux. Bien plus sérieux que tout à l’heure.

En revenant dans la pièce, Bar semble avoir ravalé des larmes, et Phil est de nouveau silencieux. La panthère s’approche doucement de Jian, et le regarde sans animosité. Il s’assoit à côté de lui, offrant un petit sourire, avant de lui montrer ce qu’il a dans la main. La trousse de soin.

- On m’a dit que tu t’es fait mal à la nuque. Je peux voir ? demanda-t-il.
Phil reste à côté, présent, plus proche de Jian que de Bar. Et ça, il le remarque, la panthère. Mais bien sûr, il ne le relève pas.


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Quand tu vois bar débarquer dans la pièce, tous tes sens de mettent en alerte. Tu pourrais dire que tes poils se hérissent d'appréhension mais ce serait inexact, parce ta peau n'as pas de réel poils, mais du duvet, plus discret et donnant un côté satiné un peu étrange a ta peau. Ça n'as jamais aidé à ton charisme ça non plus. Phil se lève te laissant seul alors tu fuis le regard de bar, interrogateur. D'un bref regard dans l'ombre tu vois Phil se pencher a l'oreille de bar. Il peut chuchoter? Il peut.... Tu détournes les yeux... Il peut parler? Tu réfléchis en te grattant les doigts. Décidément ce soir, tu vas de découvertes en découverte. Pourquoi reste-t-il muet au reste du monde? Il a fait une promesse? Il dit trop de conneries? Il en faut même muet donc si c'est ça, c'est débile. Tu te dis qu'il a une bonne raison. Tout le monde a une bonne raison de faire ce qu'il fait... Même lobster... Alors... Tu ne vas pas demander. Peut être que bar a ce privilège parce que c'est son mec... Et ça te replace un peu, ton regard redevenant un peu vide. Tout n'est qu'illusion peut être ... Mais c'était bien. Contre lui, cétait bien. Seul sur ce fauteuil, de longues minutes passent... Est ce qu'ils s'engueulent a cause de toi? Ils ont disparu. Tu as envie de te tirer, loin, de les laisser reprendre leur vie d'avant. Si lobster est dehors, la taule ne serait peut être pas si difficile... A quoi tu penses putain... Tu grimaces te passant les mains sur le visage, et ta nuque qui te signifie sa présence, quand brusquement, la porte de rouvre, te faisant relever les yeux et baissant la main qui s'apprétait à te gratter de nouveau. Bar apparaît en premier, et tu inspires, serrant de ta main un pan de tissu de ta chemise en cachette pour contrôler ton stress. Mais rien ne tombe. Aucun reproche. Aucune morale. Aucune ... Colère contre toi...tu ne comprends pas. Tu relèves les yeux vers Phil, perturbé. Que s'est-il passer la bas? Tu as douté de lui, tu as reculé... Pardon...

Docile... Tu otes ton foulard... Puis tu attrapes tes hauts et lentement... Tu les tires par le haut pour les ôter, une traînée de sang descendant entre tes omoplates blancs... Tu gardes tes vêtements a l'avant, enfiler dans tes bras, cachant ton torse, les cheveux en bataille. Ton dos entier est vierge et doux... Excepté ta nuque... Les deux lettres qui te prennent quasiment la hauteur de la nuque que tu as a moitié arraché dans ta crise, et un chiffre... Le 8 plus bas, juste en dessous, couché en infini... En boursouflures moches.. le sang continue de perler ... Le long de ta colonne et ta honte avec...

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Phil l’avait prévenu qu’il s’était ouvert, que Jian saignait que ce ne serait sans doute pas beau à voir. Bar avait été formé pour s’occuper de cas extrêmes, il avait vu des choses redoutables, seulement, ce n’était pas la même situation, lorsqu’il s’agissait d’une connaissance entre ses doigts. Alors, lorsque Jian se découvre, c’est tout une émotion qui le traverse. Mais il pince les lèvres, ouvrant simplement sa trousse, pour commencer à le soigner. Il nettoie calmement, prévenant que cela risque de piquer, mais qu’il faut qu’il le subisse quelques instants, sinon, ce ne sera pas bien désinfecté. Sa voix est calme, aussi simplement que s’il était redevenu infirmier, pendant un court instant.

Pendant que Bar travaille, Phil, lui observe Jian. Il est quasiment sûr qu’il l’a vu chuchoté, qu’il sait qu’il peut parler maintenant. Cependant, ce n’est pas une raison pour laquelle il commencera à le faire maintenant. Pour plusieurs raisons, qu’il expliquera plus tard si jamais le sujet arrive et qu’il décide de sortir de son mutisme. Il peut sentir Bar, qui a switch totalement en quelques secondes, passant de maman protective, à infirmier généreux. Le pas n’est pas très grand pour lui. Phil sourit à Jian, tendant la main pour toucher le dos de la sienne, lui communiquant sa chaleur, cette thermie dont il avait compris le pouvoir. Le silence est serein pourtant, seulement entrecoupé par la voix de Bar qui, de temps à autre, lui explique ce qu’il va faire pour ne pas qu’il soit surpris et réagisse brusquement. Un pro, comme on en fait plus.

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10. Apparition de la compatibilité [Phil / jian]
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