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11. PANIQUE [trio]

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 14:07
PANIQUE


--------------


Tu as toujours été docile a la douleur, pendant la mériter... Ton père ta puni tout parce que le phalanger que tu étais, née tenait jamais en place petit. Ta mère était un peu pareil, mais avait fini par se soumettre à ton père et se brider... Peut être que son cancer était parti de la.... Tu te soignais tout seul petit. Ta mère te glissait les pansements sous la porte et un petit mot pour te dire comment faire parce que ton père lui interdisait d'entrer. C'est en te signant que tu avais découvert le fonctionnement du corps et ton goût pour la kinésithérapie... Mais j'ai prix de la perte d'une maman... Pour ton père, un homme devait se construire seul. Tu l'avais fait mais tu n'avais pas changer, hyperactif... Qu'es ce que tu avais pu en prendre dans les gueule. Alors là douleur était devenu juste une information... Quand ce n'était qu'une blessure. Même si cette blessure la... Elle était...

Tu baisses la tête dans tes fringues, souple, affirmant au mieux la blessure pour qu'il voit ce qu'il fait. Tes mains se crispent, ta gorge se sert. Tu serais une meuf, tu te serais autorisé à pleurer mais tu veux pas, pas tant que tu peux tenir. Tu ouvres les yeux, un souffle discret t'échappant quand Phil te toucher le dos nu. Tu sais que c'est lui. Le chaleur de bar et la sienne sont différente, le toucher aussi. Les pupilles perdues sur tes vêtements, tu laisses ta peau absorber la chaleur et ton cou tremble moins. A chaque fois que bar te dit quelque chose, tu réponds par un "ok" a mi voix... Tu ne mouftes pas, aucun gémissement, t'y restes docile...
- je suis désolé... De t'avoir déranger...

--

Ils sont deux à le toucher. Bar ignore la main de Phil qui s’étire un peu plus sur la surface offerte, ne remarquant que le nouveau calme de Jian. Un tour de magie à la Phil. Bar finit de nettoyer, de bien détacher la plaie, et la cicatrice. Puis il enchaîne, les lèvres pincées, pour tournant sa langue sept fois dans sa bouche, pour éviter de dire une bêtise.
- Tu ne me déranges pas… répondit-il alors, un peu plus fort que lui. Ce n’est pas de ta faute, alors ne t’en fait pas.

Phil lui a expliqué le message de Bao, l’a prit entre quatre yeux, les pupilles dans les siennes, le forçant à bien comprendre que s’il agissait comme il l’avait fait à la maison, il ne lui pardonnerait pas. Parce que c’est trop grave, ce n’est pas la faute de Jian, et qu’il est la victime de cette histoire, pas le fouteur de trouble. Bar avait été celui réduit au silence, en quelques secondes à peine. La queue noire du jeune homme remue à un rythme régulier, alors qu’il est totalement concentré sur sa tâche. C’est loin d’être une blessure ordinaire qu’il a sous les yeux, loin d’être quelque chose que l’on fait par accident. Quelqu'un lui avait fait, quelqu’un l’avait blessé, consciemment, avec un but. Une marque, comme sur un territoire. Bar inspire doucement, ravalant une colère contre un inconnu dont il ignore tout, sauf la violence. Ses doigts sont toujours doux, mesurés, sûrs d’eux. Alors que Phil lui prodigue quelque chose que Bar ne possède pas. Et ce n’est pas grave. C’est okay. Parce qu’il lui facilite les soins, et le calme reste stable dans la pièce. En espérant qu’aucun des deux autres ne débarquent maintenant, pour tout casser.


--

Sans le vouloir , Phil a permit à Jian de se focus sur une chose précise, ou plutôt , a permis à ses sens à son propre insu de se focus sur une chose, cette chaleur. Docile, tu le laisses tout nettoyer, tu sens bien que ta peau est parti à certains endroits, ça brule comme si tu t'étais coller la peau à du verre chaud, et c'est proche de la tete, ça n'en rend la douleur que plus aigue, plus énervante et pourtant, tu restes là, à faire ce qu'on te dit. Ils pourraient te nuir que tu ne pourrais rien faire... tu leur es soumis ce court instant. La queue de Bar qui s'agite doucement, produit un son d'air mouvant que ton ouie capte et qui aide à te bercer davantage. Tu es d'une facilité à hypnotiser qui est déconcertante, mais en meme temps, ça facilite les choses aux deux compagnons qui t'ont à leur charge, car autant tu peux être très actif et efficace, autant tu es facile à calmer si besoin.
- Si c'est ma faute... je me suis gratté... j'ai fait une crise quand ce sale type m'a touché... j'ai cru que...
Ta voix est basse, enfoui dans tes vetements plus bas, ton dos rond, comme si tu voulais te rouler en boule. Ils ne t'ont pas encore vu dans un sommeil profond... mais ça arrivera. Tu n'as rien d'un humain quand tu dors pour de bon...
- Que...
Un soupire profond t'échappe et tes mains se frayent tes cheveux dans les serrer un peu... serrer les dents aussi , te maudissant d'être aussi vulnérable malgré toute la rage que tu mets à vouloir te défendre, toute la rage à savoir te défendre et des fois, ton propre instinct te fait la nique et tu n'es plus rien d'un coup, à ton insu. C'est comme si la nature refusait que tu sois fort.


--

Si Jian était resté à l’endroit où Bar l’avait posé, au lieu de partir à l’aventure dans le club, comme s’il était l’endroit le plus safe sur terre. Alors oui, Tuay y travaillait et avait fait du bon boulot. Sans doute que Phil et Bao… Banshee ? Bon bref, les deux là, ils allaient devoir faire sortir du beau petit monde de ce trou à rats, pour, justement, le libérer de la vermine. Mais Bar ne dit rien, et resta aussi silencieux qu’il pouvait l’être pour éviter d’être blessant et de potentiellement rendre la situation plus terrible. Mais c’est que s’il l’avait mis là, c’est pour une raison, merde ! Phil pouvait croire ce qu’il voulait, Bar ne l’avait pas mis là avec l’idée qu’il s’enfui vers d’autres horizons.

Sans doigts se retirent un instant, relevant les yeux vers Phil, qui ne le regarde pas. Non, il est concentré sur Jian. Alors, Bar baisse les yeux et se remet au travail.
- Tu n’y es pour rien. dit-il enfin. Faire des crises, cela arrive à tout le monde, quelque soit la raison.

Il en avait bien fait une à leur retour de la maison de la famille du petit japonais, non ? Bar pouvait être un exemple de calme et de silence, mais l’inverse était aussi tout à fait possible. L’entre-deux, beaucoup moins.
- Ne te sens pas obligé de te justifier, tu sais… reprit-il, doucement.
Phil lui caresse maintenant l’épaule. Il doit s’être passé quelque chose entre eux, pour qu’un contact tel que celui-ci semble presque naturel. Bar l’ignore et tente de ne pas le remarquer plus longtemps. Ils en discuterons plus tard.

UNHOLMERE
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Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
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Dim 14 Mai - 14:13
Le contact de Phil sur ton épaule t'apaise, tu ignores comment ni pourquoi mais l'effet est la, et courbé, tu te laisses faire et parler. Bar est poli, doux et compréhensif. Tu n'es pas stupide. Tu n'as presque rien dit à Phil... Et pourtant il a traîné bar avec lui pour une longue explication apparemment. Il lui a probablement demander de ne pas te demolir c'est même évident... Mais quelque chose ne colle pas. Pour une escapade, il a eu besoin de réponse et s'est énervé et la que c'est bien plus grave, il te sort que tu n'es pas obligé de te justifier? Comme s'il savait déjà la réponse. Ils ne t'ont même pas demander qui t'a fait ça... Quand...

Tu te redresses un peu en sentant que les soins sont finis, touchant du bout de tes doigts qui dépassent de ta manche en vrac ... Il y a pansement. Tu devrais en mettre un tout le temps. Ça t'éviterait de passer pour un teubé qui sait pas se contrôler... Un peu nuageux, tu remets lentement tes hauts épais, trois couches. Ils sont tachés mais c'est qu'un détail... Tu coupes a contre coeur le contact avec la main de Phil, te pincant les lèvres. Et tu t'assois .. en tailleur... Les mains qui se grattent l'une l'autre, en regardant Phil puis bar a tour de rôle.
- je...ne comprends pas...
Ton regard plonge alors sur tes doigts.
- pourquoi vous me posez pas de questions...
Tu regardes bar dans les yeux...
- quand on pose pas de questions.... C'est qu'on a déjà les réponses...

Ton cerveau va trop vite, fait peut être des raccourcis qu'il ne faut pas mais tu ne peux pas te permettre le doute. Tu grimpes sur le fauteuil et passe de derriere soudainement en stress. Tu les regardes a tour de rôle, inquiet... Paniqué...
- vous connaissez cette marque... Hein? C'est ça? C'est ..
La pananoia te prend. A juste titre.
- il travaillait pour la même famille que Bao avant donc la vôtre... Il ... Il a forcément des contacts ici .. il est sorti... Bao a dit qu'il était sorti ... Vous ... Vous vous occupez de moi depuis le début.. vous êtes avec lui c'est ça... Vous m'amadouez juste pour lui....?

Ça te demange le cou, c'est dur, si dur de ne pas craquer, tes yeux s'humidifiant sous la peur...
Tu secoues la tête en te reculant les tenant a distance. Tes yeux s'embuent de plus de liquide, le mur arrive dans ton dos que déjà tu cherches comment partir.


--

Bar se redressa en le voyant réagir aussi abruptement. Phil ne s’était pas vexé de la brusque séparation, même si, lui aussi, haussa un sourcil intrigué quant à la réaction spontanée de Jian. De quoi parlait-il ? L'hybride panthère expira bruyamment ; il aurait dû l’engueuler, il aurait dû lui dire qu’il n’aurait pas dû bouger, qu’il n’aurait pas dû se mettre encore une fois en danger. Mais Phil le lui avait empêché, parce que c’était trop important pour qu’il lui fasse encore plus de mal pour la soirée. Le jeune homme se leva lorsque Jian se leva à son tour, levant les mains en signe d’apaisement, pour lui faire comprendre qu’il ne lui veut pas de mal. Et d’ailleurs, il ne comprend pas tout. Cette cicatrice mal soignée avait bien été faite par quelqu’un, mais il ne savait pas qu’il s’agissait d’un signe particulier. Un marquage de territoire, mais sans savoir exactement à qui il était relié.

- Jian, on reste calme… dit-il avec la même douceur. La seule personne pour qui on travaille, c’est Tuay. Personne d’autre. Phil m’a raconté ce qui t’es arrivé. Ce dernier hoche la tête, restant calme et patient, même s’il a une étrange démangeaison dans la main. Ce qui t’es arrivé dans le club, n’est pas de ta faute, okay ? Et cette cicatrice dans ton cou, je ne voulais pas te poser de questions pour que tu n’es pas à me rendre de compte.

Phil hésite un instant, avant d’attraper sa lèvre inférieure pour lui montrer un tatouage marquant la peau intérieure de sa bouche. Bar l’observa, surpris qu’il montre sa partie de lui à Jian. Seulement le lycan ne le regarde pas lui, mais bien Jian, alors Bar se reconcentre sur lui.

- On a tous des traces. reprit-il. Et tu ne nous l’expliqueras que quand tu te sentiras prêt à le faire.
Finir ici signifiait que le corps était parfois aussi marqué que l’esprit. Bar, tout comme Phil, avaient des marques sur le corps, qu’ils auraient préféré de pas voir à chaque heure de la journée, mais qui existent, qui sont bien là, qui font partie d’eux. Malheureusement, comme Jian à cet instant. Le japonais est effrayé. Il faut qu’ils arrivent à le calmer et à lui faire comprendre qu’il est en sécurité, ici.

--

Tu as perdu les pédales, tu as peur d'avoir raison, peur qu'il débarque et qu'on te refourgue comme un vulgaire morceau de viande qui a manqué à son boucher. Mais Bar et Phil ne réagissent pas comme des coupables, pas comme des types qu'on a grillé. Tu fais les va et vients entre eux du regard, serant un peu les dents parce que tu as toujours mal au cou, et que la trouille te sert le bide. Bar essaie de te calmer, mais c'est compliqué, parce que tu aimerais qu'il t'engueule pour une fois, tu aimerais qu'il ne fasse pas comme s'il protégeait un produit precieux à remettre en mains propres en bon état. Pourtant tu l'écoutes. Ils travaillaient pour Tuay. Il travaille pour... Tuay... tu te le répètes, et Bao travaille aussi pour Tuay. Cet endroit est à Tuay. Si Bao travaille pour Tuay c'est que Tuay n'est pas avec Lobster, sinon il ne serait meme pas reste une minute ici. Donc si Tuay n'est pas avec Lobster et que Bao travaille avec Bar et Phil et qu'ils travaillent aussi pour Tuay, alors ils ... ils ne sont pas avec Lobster? C'est vrai ? Tout va tellement vite dans ta tête. Jusqu'à ce que tu percutes . Phil lui a expliqué? Tu regardes alors Phil, angoissé. Droit dans les yeux.

- Comment tu... comment tu sais...
Ta voix est plus calme , comme teinté d'angoisse. Tu as été contre lui tout à l'heure, tu tes senti bien sous ses mains, contre son cou, et il ...il t'a pas trahi si ? Pas lui. Encore plus perdu tu as du mal à parler... quand il montre sa marque dans la lèvre. Ce nest pas la meme, donc pas la meme appartenance? Il veut dire quoi ? Pourquoi il le montre maintenant...? Tu ne peux t'empecher de fixer le tatouage. Puis tu regardes Bar qui reprend ses explications. Comment il sait ... a part Bao et les mecs en prison , personne ne sait ! Et les personnels qui t'ont soigné. Tu te laisses glisser contre le mur, tu ne veux plus fuir, t'es épuisé de fuir.
Tu prends alors ton téléphone et tu appelles Bao, les observant toujours. Il décroche.

- Tu l'as dit à phil?
- Mets le haut parleur s'ils sont à coté.
Tu hésites puis t'exécutes, passant ta main dans tes meches mais l'y laissant, attendant la suite.
- Ecoute Jian, je peux plus veiller sur toi comme en taule. Et je t'ai assez entrainé pour que tu saches mieux te défendre, mais pas contre lui. J't'ai vu tout à l'heure, je me suis pas attardé, mais la moindre des choses c'était que je dise à ceux qui veillent sur toi ce qui se passe. Si Lobster se pointe c'est pas reglo de les foutre dans la merde sans les prévenir et je sais que tu as tellement la trouille de ce connard que t'as pas encore trouvé comment leur dire. J'ai juste envoyé un message à Phil. Je suis pas rentré dans les détails, c'est à toi de leur dire le reste.
Tu restes muet , le regard sur le sol...
- Pour ton taf j'ai vu avec Tuay , tu restes hors taf pendant quelques jours encore, on va te trouver un truc un peu plus planqué qu'au milieu de la foule tant qu'on a pas réglé ce problème avec ce dégénéré. J'te laisse, j'ai du boulot, je t'rappelle plus tard , mais t'en prends pas eux ok, si y'en a un à blamer à la rigueur c'est moi.
Il salue phil et Bar et raccroche. Et toi tu restes là, comme un con, téléphone pendant avec la terrible impression de ne servir à rien... pire qu'en prison, parce que la liberté elle est là, et tu n'y as pas droit... et ça te soule, tu es capable de tellement de choses, de te battre mais Bao a raison, face à Lobster...

--

Alors que Bao parle au téléphone, Bar jette un coup d’oeil vers Phil et pour la première fois depuis qu’ils sont revenus dans la pièce, l’autre jeune homme le regarde aussi. Il a l’air inquiet, nerveux, ayant l’impression que quelque chose a dérapé et est hors de leur contrôle. Ce qui est totalement le cas. Bar le fusille du regard, avant de faire le tour du canapé. Lorsque Bao les salue, il ne répond pas, s’accroupissant devant Jian qui n’a pas l’air d’être avec eux. Alors, Bar claque des doigts devant ses yeux.

- Phil m’a interdit de t’engueuler, mais j’espère quand même que tu comprends qu’on est pas tes ennemis, ici, okay ? Il le dézingue des yeux, pas vraiment ravis de s’être fait prendre pour un méchant dans cette histoire. Par contre, c’est vrai, tu nous diras ce qu’il s’est passé en temps et en heure. En attendant, tu dois te remettre de ses émotions, et surtout, arrêter de trop réfléchir comme ça.

Alors qu’il tente de lui prendre le bras pour tout simplement l’aider à revenir se rasseoir, il est surpris par Phil qui se rapproche d’eux, venant prendre Jian dans ses bras. Il l’encercle, comme tout à l’heure, se saisissant de son corps pour le maintenir au chaud, pour lui montrer qu’il peut être là pour lui, qu’il n’est pas un ennemi. Bar reste interdit, s’écartant même d’eux pour leur laisser de l’espace. Après tout, il lui a montré son tatouage, Jian pourrait aussi bien avoir entendu sa voix à ce stade. Cela ne fait que quelques jours. Mais ce genre de choses, cela se remarque de loin. Et Bar est loin d’être l’aveugle de service. Seulement, cela lui va… Oui, il… Il est tout à fait okay avec ça.

--

Tu mets du temps a réagir. Bar est pourtant la, il t'a rejoint. Son claquement de doigts te fait juste relever les yeux, tu l'écoutes, tu ne lui en veux pas de hausser le ton, il a raison. Il est même compréhensif. Tu réponds par un signe de tête a sa question. Message reçu. Pas tes ennemis. C'est bien... Parce que tu commences à te faire a eux. Ca ne fait pas longtemps pourtant, mais tu as l'impression que si. Étrange sensation quand on se sent si familier avec des gens qu'on a l'impression de toujours avoir vécu avec. Pourtant, il y a quelques heures, toi et bar c'était pas génial... Mais c'est rien, c'est normal qu'il se mette en colère, tu n'es pas facile tu le sais. Même toi tu ne te comprends pas des fois.

- en rentrant... Je le ferai...
Ta voix est basse. Oui tu le feras parce que tu n'en peux plus de ce secret, tu ne te vois pas mentir non stop... Tu les offenserai. De ton point de vue, l'omission est un mensonge.

Tu te laisses prendre le bras, tu allais suivre, redresser sur tes jambes, alors que tu avais glisser contre le mur juste avant dépité. Phil prend tout le monde de court. Tu le vois arriver, si rapidement qu'un frisson de crainte te traverse l'échine. Est ce qu'il va te frapper parce que tu as osé croire qu'il était avec lobster? Ton bras échappe à Bar, et en deux secondes a peine, les muscles du lycan t'enserrent, te tient d'abord un visage étonné. Tes bras sont remontés contre son torse, replié, comme un réflexe de défense et se retrouvent compressé entre vos deux corps.

Tu prends une vague de chaleur en pleine poire. Ton corps réagit immédiatement te faisant échapper un souffle de surprise qui s'efface en une longue expiration, tes poumons qui relâchent brutalement le stress. Tes pupilles se dilatent, le bout de ton nez touchant son épaule. Ton visage devient embrumé comme tout a l'heure, et bar est la. Mon dieu, bar est la. Tu ne sais pas ce qui passe en toi... Tout ton corps relâche la pression sans te demander ton avis. Phil ne t'a pas serré comme ça tout a l'heure. C'est si spontané, sa chaleur est plus forte, tu sens l'une de ses mains sur ta peau. Tes Iris s'ambrent, tu es dans un état second, au chaud, en sécurité, a tel point que ça craque tout seul. Tous ces mois a encaisser, tous ces rejets sans famille, ce manque cruel d'affection, ces silences forcés, ces semaines a la rue, les larmes sortent lentement, tu ne renifles pas, tu n'as pas de tremblements, ce sont les larmes du silence des vraies douleurs, de l'épuisement de la vie. C'est positif dans un sens, toi qui te l'était toujours interdit, tu t'étais aussi interdit de guérir. Est ce que Phil a le droit de faire ce qu'il fait ? Tu ne sais pas et tu te dis que bar va vous cogner tous les deux s'il n'est pas d'accord. T'es ok avec ça. Tu ne bouges pas, cachant juste ton visage humide dans le cou de celui qui a osé. C'est pas une bonne chose... Ton coeur, c'est pas du béton... Et tu commences à vraiment être bien avec lui.

UNHOLMERE
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Dim 14 Mai - 14:19
En rentrant, dans plusieurs jours, plusieurs mois, ce n’était pas le plus important. Jian devait se reposer, il avait eu assez d’émotions pour la journée, voir pour le reste de la semaine. Il s’était ennuyé, à rester chez eux sans rien faire ? Et bien, en moins de 24h, il avait fait un cambriolage, s’était engueulé avec Bar, avait subit un attouchement et s’était fait soigner par le même mec avec qui il s’était engueulé, en plus de les avoir subitement pris pour ses ennemis, tout ça pour être réconforter par le Banshee en personne. Bar voulait presque revenir à sa vie d’avant, où son seul stress était de savoir où était Phil et s’il faisait conneries. Seulement, avec le temps, il avait perdu l’habitude de s’en faire pour lui, ne faisant que l’engueuler en pensant que la prochaine fois, il ne le refera pas. Ce qui n’est pas arrivé. Dans tous les cas, Phil ne l’écoute jamais.

Tout comme maintenant, où, en dépit de ce que souhaite l’ancien infirmier, il prend Jian dans ses bras. Phil l’enserre, le retient presque, comme s’il avait peur qu’il ne s’échappe de sa prise, qu’il ne recommence à divaguer en les accusant. Cela l’a autan blessé que ça ? Bar les observe, s’écarte, serre légèrement les dents. Jian se cache contre son cou, comme s’il savait qu’il était littéralement dans les bras d’un mec en couple, mais qu’il aimait bien quand même, alors il continue. Bar met les mains sur ses hanches, peu impressionné, un soupire fatigué lui échappant.

- Je ne m’attendais pas à des remerciements, mais au moins un peu de reconnaissance pour m’être déplacé. lâche-t-il vers les deux qui sont en pleine étreinte, sous ses yeux. Je vais vous laisser, hein… Il voit Phil se détacher de Jian, les yeux de la panthère s’échangeant entre les deux. Je viendrais vous chercher quand j’ai fini. C’est moi qui conduis.

Ils n’ont aucune tenus, même pas un semblant. Parce qu’en réalité, Bar s’en foutait bien que Phil aille voir ailleurs, et même qu’il s’agisse de Jian. Tuay était compréhensif avec les relations dans le club, tant qu’on ne venait pas se plaindre à lui pour régler tel ou tel problème. Et puis, c’était comme ça que leur relation fonctionnait. Seulement, ce n’était pas pareille ici. Phil éprouvait quelque chose pour Jian qui dépassait tout le reste. Bar pouvait le sentir. Mais ce n’était plus sa place pour en parler. Alors, il remballa ses affaires aussi rapidement que possible, pour partir du bureau, dans l’espoir que personne ne le suive ou l’appelle, parce qu’il avait besoin de fumer et de disparaître de la foule.

--

Ce moment, ce second moment contre lui, comme si c'était déjà un manque pour lui, c'est si étrange et pourtant si agréable. Si tu e l'as pas repoussé Phil devant bar c'est que le gros chat t'a proposé tout a l'heure : tu veux qu'on t'apprenne a aimer ? On c'était ... Eux deux non? T'as eu le temps de réfléchir un peu et tu n'as vu que cet explication. Donc il acceptait le contact non? Pour lui, comme pour Phil non? C'est vrai que tu avais eu une affinité naturelle avec Phil, mais tu n'as pas repoussé bar depuis qu'il t'a rendu confus... Tu lui a obéi. Mais quand son reproche arrive... Tu détaches ton visage de Phil, tes mains a plat contre son torse et tu tournes la tête vers lui, confus... Il y a cinq minutes a peine... Tu ne savais pas ce qui se passait, tu pensais à un complot et tu as eu juste le temps de te relever et phil t'a sauté dessus et ta conscience est partie dans les vapes. Tu as chaud, malgré tes joues humides, tes yeux cherchent à comprendre pourquoi il' a l'air si agressif...

T'as eu le temps de rien... Même pas de parler et il te reproche d'être ingrat. Son regard en dit long et tu le prends en plein estomac.
- mais .. tu as dit ..
Pas le temps, rien, bar sait ce qu'il veut et fait, comme depuis le premier jour que tu l'as rencontré. Est ce qu'il a proposé quelque chose qu'il n'assume pas? C'est ça d'apprendre à aimer a quelqu'un? Ta mâchoire se serre, ta limite est atteinte. Et même la chaleur de Phil ne sera suffisante pour te foutre dans les vapes pour la suite.

Tu quittes Phil, le pas rapide en appuyant sur le côté de ton crâne pour faire passer cet état mais t'as du mal.
Et avant même que bar passe la porte tes grandes pupilles dilatées le fixent et la porte de referme violemment devant le nez du chat. Ta main passe de la porte a son torse et tu le repousses, les yeux encore humides de larmes nerveuses.

- tu vas nulle part, que tu murmures sans le quitter des yeux. Tu m'as pas laissé le temps de te dire merci et tu me le reproches? Tu veux entendre quoi? Que je m'excuse de pas être mort dans la rue tout seul ? Que je m'excuse de t'avoir déranger?
Ton sourire se fait douloureux.
- que je suis désolé d'être instable? Trop sensible? D'avoir un métabolisme qui se nourrit de chaleur pour pas souffrir? Tu me dis de prendre mon temps mais tu me le laisses pas. Tu m'as dit: tu veux qu'on t'apprenne a aimer? Tu crois que c'est tomber dans l'oreille d'un sourd? On c'est quoi ? Toi? Phil? A moins que tu comptais me trouver quelqu'un? Tu me dis que je ne dérange pas, mais la vérité c'est que je te dérange, et tu... Tu m'as proposé un truc sans savoir ce que tu proposais en vrai? C'est ça? Est ce que tu sais ce que ça implique d'apprendre à aimer a quelqu'un? Parce que si toi tu sais pas, alors "on" c'est quoi?

Tu sais, je suis peut être plus jeune mais je suis pas un gosse... J'ai passe une semaine a vous observer... J'avais que ça a faire... Je pensais que vous étiez particulier comme couple... Mais je me suis trompé.

Tu parles a l'opposé de tes pensées... Mais toi tu comptes pas .. tu te mens, ça te fait mal, trop mal mais c'est ce qu il faut faire. T'as pas le droit de les séparer... T'as tellement envie de retourner dans les bras de Phil... Ton ventre te fait mal. Tes yeux s'embuent un peu plus. Ta décision est rapide, mais prise. Personne ne va aimer. On va te hair, ca changera pas mais t'aurais pas du venir... T'aurais du laisser Bao tranquille. Tu lui souris, triste, en te mordant la lèvre.

- Si tu veux des câlins de lui... Pourquoi tu lui en fais juste pas... C'est toujours lui qui demande... C'est pas juste pour lui...

Tu te recules un peu, ta main derriere ton dos, qui touche la poignée... un regard douloureux vers Phil et tes yeux craquent, disent pardon. Tu t'y es attaché c'est certain. Tu ne peux pas. C'est ... Indigne de craquer sur quelq'un qui est déjà pris...

- Je veux pas être responsable de votre rupture...... De vos querelles... désolé pour tout...

Tu sors d'un coup, et tu bloques la dou blessé poignée avec ton foulard en serrant le nœud a fond.... Résistant si on essaie de l'ouvrir. Ils auront beau parler, ou crier, tu as décidé d'être sourd.
Tu m'étonnes a retenir tes larmes. Tu pars, loin. Vite. Tu laisses ton téléphone par terre, et tu devales les marches, et fonce vers la première sortie , pour dévoiler dans la rue et partir. Tu ne sais pas où mais tu pars. Tu as trop mal, tu es perdu. Tu as foutu un merdier sans nom en arrivant ici. Tout le monde a été perturbé, et maintenant que lobster est dans l'équation... Tout le monde peut mourir... Tu ne veux pas. Tu ne veux ni le malheur de bar, ni le malheur de bao... Phil te manque déjà...

Tu continues de courir, tu prends les ruelles et tu réponds un point pas loin... T'y as dormi souvent ici.. t'as déjà froid meme si tu sais qu'une part est psychologique...


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Jian est à côté de la plaque. Totalement à côté. Bar le regarde, les yeux écarquillés en le voyant réagir ainsi. Il n’avait fait que vouloir s’éloigner d’un tableau où il n’avait clairement pas sa place. On l’avait appelé pour soigner Jian, ce qu’il avait fait, sans poser de questions, comme on le lui avait bien fait comprendre. Ce n’était pas le moment, blablabla… Et voilà que Jian commence à lui faire comprendre qu’il est instable, qu’il devrait s'excuser d’exister pour que Bar soit heureux. Bar est sous l’effet du choc et de la surprise, ne se rendant même pas compte d’à quel point Jian peut aller loin, alors qu’il ne comprenait pas l’histoire. L’histoire, ce n’était pas ce qu’il se mettait en tête. Il le pensait jaloux d’eux deux, il le pensait en manque d’attention de Phil. Mais ce n’est pas Jian qu’il jalousait. Mais Phil. Pourquoi est-ce que le lycan avait tous les lauriers ? Hein ? Bar s'inquiétait, Bar l’avait soigné, Bar l’avait ramené chez eux, Bar avait bien compris qui il était pour Bao. Et même sans cela… Jian ressemble à l’un des mecs que Bar avait rencontré en école de médecine. Un gars mignon, qui se murait dans ses sourires et ses blagues, qui ne pouvait jamais rester en place, qui voulait absolument devenir pédiatre. Il lui rappelait ses soirées, dans la bibliothèque, ses nuits blanches, ses moments où le futur infirmier devait le porter pour rentrer au dortoir. Il lui rappelait comment il avait eu un béguin pour lui, comment il avait voulu lui avouer mille fois qu’il l’aimait plus qu’en amitié. Il lui rappelait qu’il y avait un mec, dehors, qui était la raison pour laquelle sa famille l’avait bafoué et retiré de toute leur histoire. Bar voulait aussi avoir ce que Phil a de Jian. Mais, visiblement, il ne l’a pas.

Phil et Bar avaient toujours vécu sur l’accord tacite que si un coup se présenter, et qu’ils en avaient envie, cela pouvait totalement se faire. Et ce n’était pas Phil qui avait commencé, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Lorsque Tuay avait recruté Bar, ce dernier était tombé sous le charme. Il ne s’était rien passé entre eux, juste un baiser volé alors qu’ils fêtaient une soirée tous les trois. Phil, totalement endormi sur le sol, et Tuay qui riait dans les bras de Bar en lui racontant des mensonges énormes sur la vie qu’il aura plus tard. C’était arrivé, comme une erreur, aussi simple que lorsqu’on trébuche sur un trottoir. Et plus jamais après. Bien sûr, Bar l’avait raconté à Phil, paniqué, se disant que c’était fini, qu’il avait tout détruit, tout gâché. Seulement, pas du tout. Remis sur pieds, ils avaient parlé du sujet, en avaient ri, avant de continuer. Tuay avait la fidélité de Bar et Phil. Et jusque-là, il ne les avait jamais trahis en retour, leur offrant tout ce qu’il pouvait même, pour les mettre à l'abri, allant jusqu’à les chercher au poste de police dans certaines situations.

Jian a tort. Et il s’enfonce, sans leur laisser le temps de parler. Oh, de toute façon, ce n’est pas Phil qui va le faire. En le voyant partir, Bar s’exclame de son nom, se précipitant aussitôt à sa suite. Phil sur ses talons. Putain, pourquoi faut-il qu’il COURS ? Pourquoi devait-il FUIR ? Bar était en manque de nicotine, et ça commençait à le rendre irrité. Il en avait marre. Il en avait marre que tout le monde agisse comme si c’était lui, lui, le méchant de l’histoire. Une fois en dehors du club, il se tourne vers Phil, qui a l’air aussi inquiet qu’un chiot ayant perdu son maître. Super. Bar le secoue, attirant son attention.

- Tu peux le retrouver ? qu’il demande, question rhétorique plus qu’autre chose.
Phil hoche la tête, l’observant presque en attendant la suite des instructions.
- Très bien, alors tu vas aller le récupérer, et je m’en contre fou de ce que vous faites après, juste, vous rentrez.
Phil a l’air d’un chien à qui on a levé la main dessus. Mais Bar s’en fou. Tout le gonfle. Il est jalou que Phil est tout les honneurs, il est jalou que son copain a l’air de préféré tenir un petit être dans ses bras plutôt que lui, il est jalou que tout le monde semble préféré les autres à lui, alors qu’il ne fait qu’exister en essayant de naviguer dans cette merde. Il n’allait pas courir après Jian, il n’allait pas tenter de le consoler, parce que ça ne marchera pas. Ils devront discuter, ENCORE, parce qu'apparemment, vouloir partir pour fumer une clope, c’était plus possible dans ce fucking pays. Alors, oui, il avait peut-être des mots un peu dûrs, il s’était peut-être mal exprimé. Mais c’était assez pour partir en courant, fuyant alors qu’il y a UN TARE DEHORS QUI VEUT SA PEAU ? MAIS IL EST COMPLETEMENT BARGE CE GOSSE PUTAIN !
- Putain, t’attend que je te dise go, comme à la course ou quoi ? s’exclama-t-il alors que Phil n’était toujours pas parti.

Il le voit alors s’éloigner en courant, suivant son odorat ou une de ses conneries dans laquelle les chiens sont bons. Puis Bar sort une cigarette, la callant dans ses lèvres, allumant la mèche d’une main tremblante. Tout ce qu’il avait voulu, c’était un merci, peut-être un sourire, voire juste un regard. Et à la place, on l’avait accusé d’être avec un méchant, d’avoir voulu lui faire du mal. Pour qu’au final, ce soit les bras de Phil qu’il préfère. Jian agissait comme si Bar était injuste. Mais peut-être qu’il devait revoir sa définition.

Et Phil court dans les rues de la capitale thaï, ne se laissant pas distraire par l’odeur de la bouffe ou des autres gens. Quelqu’un de sa troupe est partie, quelqu’un de sa troupe manque, il faut qu’il le retrouve au plus vite. Bar avait l’air secoué, nerveux et clairement en colère. Si ça se trouve, il n’allait même pas rentrer ce soir, ce qui est fort possible. Juste parce qu’il n’allait pas vouloir faire face à Jian. Bar n’est pas bête, il a compris qu’il s’était passé un truc entre eux. Mais Phil ne savait pas pourquoi il réagissait ainsi. Normalement, il devrait laisser couler… Mais ce n’est pas comme d’habitude. Au détour d’une ruelle, il sent une odeur qu’il reconnaît bien, pour l’avoir senti dans les cheveux d’un garçon qu’il tenait dans ses bras , il y a quelques minutes. Alors, il se met à regarder autour de lui, inspectant chaque recoin, pour dénicher celui qu’il doit trouver à tout prix. Le besoin de le savoir en sécurité contre lui pourrait le rendre dingue. C’est ça qui a changé : Phil s’en fou normalement, il n’aurait pas envie de le tenir, il voudrait juste son corps. Mais ce n’est pas le cas. Il veut autre chose. Et Jian peut le lui offrir. Là où Bar a compris qu’il ne le pouvait pas forcément.

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