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4 . Petit frere de coeur

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Sam 13 Mai - 23:43
PETIT FRERE DE COEUR

*      *      *      *     *


Tu fumes ta clope tranquillement, prenant l'air sur un message de ta queen...
- Bao... ?
Une voix faible t'interpelle. Tu relèves les yeux, cherchant d'où ça vient. Tu connais cette voix.
- Jian?
C'est quoi ce délire? Une ombre se décolle de l'ombre du mur, vertu de rouge et de notre et tu reconnais cette tignasse ondulée. Il marche lentement, et quand il aurait a la lumière des nations tu vois sa gueule un peu bleuie. Les phalanges animées, l'arcade coupée mal soignée. Il a les joues plus creuses.
- putain... Mais qu'est ce qui t'es arrivé.
Lui, il sourit, fatigué, usé, content de trouver enfin un allié. Mais ça fait un peu trop pour lui et des que tu es a proximité, il s'écroule dans ton bras. Tu ranges ton téléphone, pour le soulever dans tes bras et gueuler de ta grosse voix lourde:

- Bar!!

--

Bar porta une cigarette à sa bouche, la dernière de son paquet. Son briquet en main, il se la sentit retirée des lèvres par Phil.
- H - ! se prépara-t-il à crier avant de sentir les lèvres de son amant sur les siennes.
- Qu'est-ce tu veux ? demanda Bar alors le baiser prit fin.
Phil sourit, lui ébouriffa les cheveux avant de lui remettre la cigarette entre les lèvres. Il lui tapota son téléphone, indiquant qu'il lui avait envoyé un message comme explication, avant de disparaître. En tournant la tête, Bar vit Phil fendre la foule vers les coulisses. Il aurait pu l'insulter, mais il lui avait remis sa clope entre les dents. Tout était pardonné.
Jusqu'à ce qu'il entende la voix de Bao l'appeler, le faisant sursauter. Il rangea son briquet, bloqua sa nicotine sur son oreille et rejoignit le bras droit de Tuay.
- Quoi ?! Qu'est-ce qu'il y a ?! Puis il remarqua le corps. Ooh... Il est mort ?

--

Tu sais pas où ils sont les deux zozo, t'as du mal à croiser des gens utiles , y'a trop de mondes qui grouillent, c'était moins compliqué ya 20 piges, mais... tu essaies de relativiser, jusqu'à ce que Jian ne vienne s'échouer devant la sortie de secours de la boite. Il a eu un bol terrible que tu sois sorti à ce moment, à moins qu'il t'attendait depuis un bye aussi? Bar finit par te rejoindre alors que tu prends la porte, et entre au chaud.
- Non, il vient d'faire un malaise, c'est pas un client, c'est mon p'tit frêre de taule... y'a pas un endroit où on peut le mettre, loin des clients?
Tu le savais, il n'a pas su s'adapter. Il te disait que si , que ça irait, qu'il était solide et qu'il connaissait du monde, mai sil n'a jamais su te mentir avec ses yeux de biches et son sourire trop grand pour être sincère dans ces moments là.

--

Ton petit frère de taule ? qu'il demande, sidéré de découvrir que Bao possède une forme d'affection pour quelqu'un.
Bar les suit, observant le corps inerte, avant de hocher la tête. Il l'entraîne par une porte dérobée. Le monde a drastiquement diminué, les coulisses ne grouillant pas comme dans la salle. Deux trois personnes les regardent avec curiosité, mais sans plus. Il y a pire qu'un gamin effondré dans le coin. Dans une partie réellement reculé, il pousse un rideau, dévoilant un lit de camp, pour les possibles malaises des artistes.
Met le là ! Normalement, vous serez tranquille ici...
Il jeta un coup d'œil derrière son épaule. Phil devait être dans le coin normalement. Il devrait vérifier le message qu'il lui a laissé mais il y avait plus important à l'heure actuelle.

--

- Quoi? J'devais le laisser se faire péter le cul par les autres? Il aurait jamais du s'y trouver, mais il a quand meme pris cinq ans...
- Arretez ... de parler de... moi comme si j'étais...pas là, qu'un murmure vient les atteindre un peu.
Il est Ko mais reprend un peu conscience, un instant d'absence, de coupage de lumière comme on a quand le corps ne tient plus. Il se laisse transporter, probablement, qu'il n'accepterait ce genre d'acte que de toi, parce qu'il a une fierté quand même. Quand son dos touche le lit de camp, il essaie de se redresser mais tu le plaques. Bon, bah il reste allongé alors.
-J'veux pas gêner...
- Tais toi. Hey, tu vas où Bar, j'y connais rien ok. Tu sais comment on soigne quelqu'un toi non?
Puis tu regardes de nouveau Jian.
- Laisse moi deviner... ils t'ont foutu dehors, parce que c'est la honte d'avoir un fils taulard dans ta famille de bourges à la con... ?
Le petit brun ne repond pas, ses yeux perdus un peu sur l'inconnu, sur toi, un peu partout, mais ça veut tout dire.
- T'as un endroit ou dormir?
Il ne répond pas, fuyant les regards.
- Un job?
Aucune réponse. Tu soupires, clairement, il est dans une grosse merde. Tu refléchis de minute avant de te lever et de partir.
- J-te le confie, je dois trouver Sa Majesté.
Jian te regarde partir, le visage lourd, l'envie de dormir, la faim au bide, ptain, il se sent pitoyable, puant, nul à chier. Et la présence de Bar le perturbe un peu.

--

Même s'il n'était pas sous les ordres de Bao, il était difficile de ne pas obéir dès qu'il parlait. Bar se demandait parfois comment Tuay faisait pour soutenir son regard aussi. Se rapprochant alors de l'inconscient, il écouta attentivement la discussion, récupérant les informations comme on construit le profil d'un individu.

A peine Bao partit, Bar s'accroupit prêt du lit, retirant la ciragerre à son oreille. Il prit délicatement la main du jeune homme, glissant le bâton de nicotine entre ses doigts.
Tu me tiens ça, le temps que j'aille te chercher à manger okay ? Tu le tiens bien, hein ? J'aime pas quand mon filtre est poussiéreux.
Il lui sourit, lui caressant doucement le visage, avant de se lever. Hors du petit espace, il sortit son téléphone ignorant le message de Phil pour appeler Leïla. Responsable du bar, elle était la seule à pouvoir lui fournir quelque chose de consistent en urgence. Une fois le sachet et la bouteille d'eau en main, il retourna auprès du nouveau. Bar récupéra sa clope et lui sourit gentiment, l'aidant à boire.

Tu peux te reposer ici autant de temps que tu as besoin okay ?
Il lui présenta ensuite la nourriture. Sûr qu'il avait fait un malaise à cause de mal nutrition, de déshydratation et de fatigue. Sortant de nouveau son téléphone, Bar prit enfin le temps de lire le message.
"Kev m'a invité en coulisses, c'est soit pour me pépom soit pour un rail de coke. J't'appelle quand c'est fini Wink) "
Fermant les yeux en inspirant doucement, il rangea son cellulaire avec pour promesse d'en foutre une à Phil quand il le trouvera.

UNHOLMERE
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Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 11:40
Le frisoté comprend pas des masses ce qui se passe. hey , pourquoi Bao se tire? Non, il était venu pour le voir, il n'a pas confiance en des inconnus et il en a tellement vu en prison qu'il a l'impression que dehors c'est pire, même s'il se défend jour après jour comme un chien qu'on lui a appris à être malgré lui. Mais il ne peut empêcher son propre corps ne pas dégager tant de charisme que ça, pour pas dire, par du tout parfois. Une gueule trop fine et dessiné pour paraitre effrayant comme Banshee. Lui, il avait pas juste à entrer dans une pièce et les gens gardaient leur distance, pas un mot de travers. Toi on t'écoutait et après, on matait ton cul, quand t'étais en taule. Pas pour rien que t'aimes les fringues larges. Deja tu sais pas pourquoi ça attire autant les hétéros, c'est comme s'ils se donnaient tous les mots pour te faire péter la rondelle. Même si toutes ses ex, il n'avait jamais réussi à en tomber amoureux, ou à les désirer à en perdre le controle, au point de se demander s'il avait pas un problème, il les avait respecté, et c'était pas une raison pour vouloir de suite le convertir comme des sauvages. Bao lui avait protéger le cul.

Et là, il a de nouveau disparu. Quand il s'est retrouvé dehors, sans lui, il s'est senti à poil d'un coup alors que personne ne voulait forcément l'agresser ou n'osait pas. Cinq ans en prison, ça change tout, le regard, les gestes, la manière de se battre... il n'était pas bien grand c'est vrai, mais il savait vraiment bien se battre, grace à Banshee. (modifié)

Alors qu'est-ce qu'il craignait face à Bar. Qu'il use de ses faiblesses. Il n'était clairement pas en position de répliquer. C'était un ami à Bao? Jian sent d'abord la clope dans sa main et la lève pour voir ce que c'est, puis la main sur son visage lui fait un genre d'electrochoc , peu habitué au contact doux de quelqu'un et encore moins d'un mec. Purée, ils étaient tous gays ici aussi? Où est-ce que travailler son ainé? Il avale sa salive, sans rien dire. Si le filtre est poussiéreux à son retour, il va prendre cher? Dans le doute, il enferme la clope dans sa main, quand l'autre disparait, et ferme les yeux, essayant de se reposer mais toujours l'ouie sur le qui vive, tant il est à cran.

Quelques minutes à peine ont suffi pour qu'il bascule presque dans le sommeil. Même sa garde était à revoir dans son état. En sortant de prison il avait de bonnes joues, étaient plus carré, bien nourri et protéger. Il avait retrouver son allure de la rue, aux muscles taillés au couteau dans un corps plus discrêt que celui de Bar ou de Bao. Il tenait sa taille moyenne et son gabarit de son père japonais, pas très grand et gros comme un criquet, meme s'il n'avait rien à voir et le détester.

Bar revint avec une odeur de bouffe qui lui emplit le nez, et le fit frissonner, ah la torture. Pourquoi il était si gentil avec lui? Rien n'était gratuit, il l'avait appris en taule.

- Pourquoi tu m'aides... qu'il demande en lui rendant sa clope. C'est quoi le prix...
Il boit lentement, sentant l'eau tomber dans son estomac comme une pierre. Il grimace un peu, en se redressant un peu sur le lit camp, frissonnant. Une seconde grimace. La fatigue, il creve de froid, ptain il déteste ça. Surtout la nuit dehors, c'est pire. Tout avait gelé hier. Il tend la main, un peu nauséeux, peu sur de son équilibre, il peut encore manger seul , il pense. ça sent tellement bon ce truc c'est quoi...

Pendant ce temps, Bao a trouvé Tuay, et le tire à part, entre deux show.
- Tu m'engueuleras plus tard. J'ai une requête à te faire, demande moi ce que tu veux en échange, je m'en fous. Jian, le petit gars que je protégeais en prison vient d'atterir sur le parvis arrière de la boite. Il est dans les coulisses, il n'a nulle part ou crecher, rien à bouffer et aucun taf... t'as pas un truc à lui filer? J'veux dire, même l'apprenti de Bar ou de Phil, ou homme de ménage, mais il peut pas rester dehors, il est trop faible...

UNHOLMERE
UNHOLMERE
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Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 11:47
Bar sourit, s'asseyant par terre à côté du lit de camp avec un grognement. Putain s'asseoir pendant une soirée au club, quel kiffe ! Il porta sa clope à sa bouche, sans l'allumer, aidant toujours l'inconnu.
- J'ai pas de prix. répondit-il aussi simplement. T'es le petit protégé de Bao, ça me suffit.
Il lui tient le pain garnis, l'aidant à ne pas en faire tomber. Il semble assez conscient pour manger sans problème, mais au cas où, Bar n'était pas très loin. Tuay refusait que l'on fume dans les coulisses, alors il ne pouvait même pas s'en cramer une. Quelle putain de soirée...

Tuay pencha la tête sur le côté, intrigué par sa requête. Jian... quel joli prénom. Il posa alors les mains sur le torse de Bao, remontant ses paumes jusqu'à alors les bras sur ses épaules.
- Tu veux dire que tu feras ce que je veux si je lui trouve quelque chose, c'est ça ? sourit-il, les yeux dans les siens.

- J'ai de quoi le loger, le nourrir, le blanchir même. Mais tu tiendras ta parole ?
Il fallait qu'il le voit, mais il manquait de gens dans les coulisses. Phil n'était pas le plus simple à vivre, bien pour cela qu'il était placé avec Bao. Mais Bar pouvait former n'importe qui, tant qu'il y mettait du sien. Quand au toit sur la tête, ce n'était pas le plus difficile à dénicher. Il allait le mettre à l'abri, ce Jian, si c'était pour faire plaisir à Bao.

--

Le petit brun commence à manger et il se dit qu'il a jamais rien mangé d'aussi bon depuis longtemps, mais il sait aussi que son estomac a rétréci en quelques mois, alors il y va doucement. Du coin de l'oeil, il observe Bar...
- Tu fais ça pour Bao...? C'est quoi cet endroit?
Tu continues de manger, pas spécialement proprement tellement t'as la dalle et tu récupères les petits bouts qui tombent quand tu les vois.
- Je .. t'ai énervé...?

Bao/
Tu vois Tuay aller au tactile, et tu baisses les yeux sur ses gestes. Tu peux pas laisser Jian comme ça. Tu ne peux pas, mais tu penses à ta Queen aussi et ça te torture. Mais tu lui diras tant pis. Quitte à te prendre une buffée, t'es pas du genre à mentir, tu le feras, pour Jian.
- Oui. Sauf mettre son cul sur le marché ou la scène, personne ne le vend ok, tu lui donnes un boulot safe.

--

- On est dans un stripclub, mon gars. Il lui offrit un gentil sourire. Pour le plaisir de tout le monde quelque soit tes attirances...
Il retira sa cigarette de sa bouche, s'ebourrifant les cheveux d'une main avant de soupirer. Ce mec là, il semblait bien trop craintif pour être d'une famille tranquille. C'est fou comme les détraqués se retrouvent toujours entre eux.
- Nan c'est pas toi... Il lui montra son bâtonnet, un sourire rêveur sur les lèvres. J'peux pas fumer et mon gars est en train de faire des conneries.
Il lui tendit de nouveau la bouteille d'eau.
- Toi, tu m'as donné une bonne excuse pour m'asseoir.
Et de nouveau, son visage se barra d'un sourire à ravager les tempêtes.

Tuay roula des yeux.
- Tu me prends pour quoi ? Si c'est ton acolyte, il droit être aussi gauche que toi, je vend pas des camionneurs à plumes mais du rêve.
Du bout des doigts, il lui caressa la nuque, ravi de l'avoir sous la main pour le moment.
- Je vais le mettre en coulisse avec Bar et si ça fonctionne bien, il pourra vivre avec lui et Phil. Ils l'aideront à reprendre pieds, t'inquiète mon beau.
Puis il se détacha, lui donnant deux petites tapes sur les pectoraux.
-Tu m'en dois une maintenant ! Ne l'oublie pas ! qu'il lança en s'éloignant.

--

Un stripclub. Bao bossait la dedans? Et il n'a pas encore défoncé le cul de tout le monde? Jian était impressionné, et se disant que vu ce qu'il a pu entendre et même voir par accident, le prochain qui va se prendre Bao, il a du bol s'il marche encore. Mais il garde ça pour lui, mangeant, concentré sur ce repas qu'il connait même pas. La bouche pleine, il la finit un peu en forçant sur sa gorge, plissant un oeil et se racle la gorge.
- Euh... tu peux aller fumer hein... perturbe pas tes habitudes pour moi... et puis... elle va vraiment finir poussiéreuse...
Tu remords dans la nourriture, pour voir un mec quasi à poil passé avec une autre danseuse dans l'entrebâillement, manquant de te faire t'étouffer. T'as froid et eux, ils ... se balandent comme ça? Non, pas d tout c'est pas leur tenue qui t'a fait manqué ton avalement.

/bao/
- C'est pas mon accolyte... c'est plus... comme un petit frêre et il est à l'opposé de moi, mais... ouais non, il est assez pudique on va dire...
Il t'arrache un frisson avec ses doigts, et tu fermes un peu les yeux pour te controler, toi et ton problème avec les caresses.
Tu rouvres les yeux à la tape et le regarde faire.
- quoi c'est..tout?

--

- Nope ! Si je bouge, j'ai peur que ton grand frère m'arrache la tête.
Et puis, comme ça, si Phil le cherche, il sera introuvable. Bar jette un coup d'œil à l'autre homme en l'entendant s'étouffer avec sa nourriture. Un premier rire lui échappe, avant qu'il ne se redresse pour l'aider à ne pas en mettre partout.
- Faut pas bégayer comme ça ! Tu vas t'y habituer, t'inquiète pas.
Ça faisait cet effet à tout le monde. Chose que Bar ne comprenait pas, parce qu'il n'y avait qu'un corps qui l'excitait réellement.

- Un petit frère ? demanda Tuay en souriant. J'ai encore plus hâte de le rencontrer maintenant !
En l'entendant surpris, il se retourna, les mains sur les hanches.
- Comment ça c'est tout ? Si tu veux t'agenouiller tu le peux encore, mais ça ne changera pas grand chose à part mon humeur.

--

... Il le regarde , puis la clope, et avale de nouveau difficilement. ah... c'est trop bon, mais son oesophage n'est plus habitué ça craint. Le problème étant qu'il est arrivé et qu'en moins d'une heure, tous ces gens l'aident, et lui, il les prive? il n'est pas d'accord avec ça. Et forcément tu t'étouffes au passage, manquant de tout foutre par terre. Tu fais un signe de la tete à la japonaise, quand il t'aide pour le remercier, la bouche pleine, tu peux difficilement dire merci.
Tu passes une jambe sur le coté , et t'appuie, tenant le truc dans une main.
- J'peux t'accompagner alors...
Oui t'es tétu et un peu con aussi , te fallait bien un point commun avec ton ainé.

De l'autre coté, toi, tu te demandes ce qui lui prend au Petit prince.
- Elle a quoi ton humeur?
T'y comprends rien, pourquoi il a hâte de le rencontrer. T'as envie de le prévenir que s'il touche à Jian comme casse croute, ça va chier, mais tu secoues la tete pour te sortir tes idées bizarres de la tete. C'est la faute à la queen qui t'a envoyé ses jambes la veille. Depuis tu vois des jambes partout. Tu pousses Tuay vers le couloir, et descend vers là où tu as laissé Jian à Bar. T'espères que Phil s'en est pas approché, lui et son cerveau poudré à la farine. T'as pas mis longtemps à comprendre qu'il faisait des conneries celui là. Comment Bar faisait pour en être amoureux, y'avait des claques qui se perdaient, mais bon , l'amour est une chose incompréhensible. Ils font bien ce qu'ils veulent. Tu t'assures que Tuay suive. Quand tu entres dans la zone de repos, tu vois Jian, les joues pleines de nourriture, assis, fatigué et qui essaie de communiquer avec Bar. Et là, le plus jeune tourne les yeux vers toi, avec des cernes de dix kilomètres, et une joue encore pleine, il te sort.

- Pourquoi tu leur fais tous peur comme ça, c'est pas Bankers et son gang tu sais... ils ont juste pas de fringues comme eux, mais je les trouve... vach'ment humain et gentils... enfin, du moins lui, les autres je sais pas... , qu'il dit en montrant Bar de son repas

Tu hausses un sourcil. Pardon? Comment ça, tu....
- Hey, j'effraie personne ok.
Jian qui tord un oeil en continuant de macher, faisant un kif kif avec sa main.
- Il a pas voulu aller fumer de peur que tu lui arraches la tete... tu sors et tu tues deja des gens...?
- Hey. Moi au moins, j'ai trouvé de quoi bouffer et m'abriter, tête de piaf.
Tu t'approches, alors qu'il rebaisse les yeux . Touché coulé.
- Je te présente le patron, Tuay.
Le brun relève ses yeux de petit jap vers le petit prince.
- Il a un truc à te proposer.

UNHOLMERE
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Dim 14 Mai - 12:04
Bar hausse un sourcil. Il est tenace le petit père. Au moins, il sait à quoi s'attendre. Et ça le fait rire, Bar, qui lui fait un signe de main pour lui indiquer de sa rallonger. Il est mignon, ça change du débile qui lui sert de petit ami.

Tuay, les mains toujours sur les hanches, fixe Bao avec un mélange narquois de moquerie et d'humour.
- Elle est merveilleuse mon humeur ! Mais si tu te mettais à genoux, elle en deviendrait incroyable !
Mais ainsi entraîné, il ne peut lutter et suit le mouvement avec plaisir. Arrivé dans le petit espace, il découvre un jeune homme fatigué, semblant avoir connu des heures meilleurs mais surtout en train de manger. Bar est là aussi, fidèle comme toujours, en âme charitable qui manque en ce bas monde. En entendant le début du discours, Tuay ne peut s'empêcher de rire. On dirait vraiment son petit frère ! Introduit par Bao, il apparaît alors, tout sourire, s'approchant alors.
- Pour que ce soit clair, c'est moi qui est interdit de fumer ici.
Il jette un coup d'œil à Bar qui grimace et cale sa cigarette sur son oreille.
- Tu m'as l'air dans piteux état, mon pauvre... soupira-t-il pourtant.
- J'lui ai donné du pain garnis. explicita Bar, comme pour rassurer la troupe.
- Excellent ! Alors, quand tu seras remis sur pied et si tu l'acceptes bien sûr, tu pourras travailler ici.

Tuay sourit doucement, les yeux narquois en inspectant le jeune homme de haut en bas.
- Tu pourrais travailler à la sécurité des coulisses et vivre avec Bar, si le cœur t'en dit... dit-il comme chose quasiment actée.
Bar ouvrit de grands yeux, avant de se lever.
- Hey ! Je vis pas seul !
Mais Tuay ne lui jeta qu'un regard en biais, pas franchement impressionné.
- Tu veux qu'il vive avec Karina et Emma peut-être ?
- Okay, tu vivras avec moi. abdiqua Bar en se tournant vers Jian.
Hors de question de le laisser avec ses deux filles. Elles avaient l'air sympa oui. Mais elles étaient aussi barges que tout le reste de la clique. A se demander comment Bar était resté sain d'esprit dans ce merdier.

Phil sortit de la pièce avec une tête complètement allumée. Il secoua sa frange et l'ébourrifa avant de se mettre en chemin. Il devait retrouver Bar et lui faire comprendre à quel point il l'aimait là, maintenant, tout de suite. Sauf qu'il se prit les pieds dans une caisse et s'écroula ne provoquant qu'un regard en biais du reste des artistes. Aussitôt, il se redressa et reprit sa route. Retrouver. Bar.

--

Jian les observe avec une demi concentration, entre son pain garni, sa fatigue, et tout ce monde d'un coup, il est un peu débordé. La crevette c'est son patron alors? Il a l'air sympa lui aussi.

- je comprends pas trop.... J'arrive, je dérange tout le monde, on m'a donne a bouffer, un endroit où l'allonger parce que... J'ai fait un malaise et là on me donne un boulot et un endroit où dormir... Et... J'ai demandé a ... Bar....

Il a écouté, ça semble être son prénom. Pardon s'il se trompe.

- .. ce que ça allait me coûter... Rien n'est gratuit... Il m'a dit rien... Ça me gène vraiment... Je... paierai la dette, j'y tiens... Bao...

Toi, tu dis rien, adossé au mur, regardant comment il s'en sort face a eux parce que tu ne seras pas là tout le temps. Tu lui souris juste.

Il voit bien que sa présence va ennuyer Bar.

- je peux dormir ici si ça dérange! La prison c'est pas pire.

--

Bar et Tuay froncèrent des sourcils en même temps en entendant le jeune homme parler. Mais alors que Tuay finit par comprendre, Bar continue de rester septique. Cela ressemblait à de l’honneur et des gars à honneur, il en connaissait un peu trop.
- Si tu veux me repayer, tu peux. répondit Tuay en croisant les bras. Ce que tu es train de manger, ta bouteille d’eau, le prix du lit sur lequel tu es, avec intérêt bien sûr. Mais pour ça, il faudra bosser pour moi.
Bar, lui, soupire encore une fois. Les mains sur les hanches, relevant la veste en jean qu’il porte même en intérieur, il ressemble à un père à qui on vient d’annoncer qu’une sa fille fréquente un délinquant.
- C’est pas toi qui m’dérange, t’en fait pas pour ça. qu’il dit aussi simplement que ça. Et c’est pas parce que tu as fait de la prison que n’importe quoi d’autre, c’est mieux.
C’est fou ça, des gens qui refusent de l’aide…

Et ce fut ce moment précis que choisit Phil pour tomber sur le rideau, rentrant avec la plus grande des classes possibles. En se redressant, il vit un groupe, regroupé, et des têtes qu’il connaissait. Dont une plus particulièrement. Avec un sourire de trois mètres et les pupilles dilatées, il entoura soudainement Bar de ses bras pour venir lui rouler la pelle de sa vie. Devant tout le monde, bien sûr.
- MAIS PUTAIN PHIL hurla Bar en le repoussant subitement.
Une main lui attrapant l’oreille, il le tire avec force hors de l’espace de soin, sous les yeux passablement surpris de Tuay. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas vu de dispute de couple entre eux.

--

Le frisoté regarde Bar qui a l'air contrarié de son fonctionnement. Soit c'était un problème d'être honnête avec les autres, sans leur bouger tous ce qu'ils ont dans les mains gratos ? Jian n'était pas comme ça, pas comme sa famille qui expliquait tout le monde pour les apparences. Il jette un regard a Bao qui se gratte la joue en les écoutant.

- Hey... Il n'a connu qu'une famille de bourges qui l'a foutu dehors et la prison... Laissez lui le temps de comprendre vos codes...

Pile quand Jian veut répondre à bar... Le rideau disparaît a moitié. Jian se fige, se demandant si la taille ou dehors c'était pas plus sur, et puis son ventre n'en peut plus, sa tête et son corps non plus. Il a voulu être soigné digne devant Bao, bar , les autres mais il ne voit pas qu'une partie de l'engueuler que sa vie devient de nouveau flou... Une main sur la visage, il se penche en avant et Bao le retient par l'arrière du col.
-... J't'avais dit de rester allongé...
Le repas ne tombe pas, Bao le tend Tuay.
- ... Il a besoin d'un Doc tu crois?
- j'ai chaud....

Son front est brûlant...

--

A peine le couple éloigné que Jian leur claque dans les doigts. Tuay se rapprocha également. La nourriture qu’il récupère le dégoûte légèrement et il la pose sur la petite table de chevet avant d’aller lui-même lui toucher les joues délicatement, du dos de la main. Effectivement, il était brûlant.

- Trouver un médecin à cette heure, ça risque d’être compliqué, mais je peux toujours essayé… répondit-il avant de se redresser, les bras de nouveau croisés. Il pourrait dormir chez l’un de nous ce soir, je n’ai pas envie de le laisser tout seul ici, surtout si la fièvre ne descend pas.
Ses yeux se portent alors sur Bao. Il ressemble vraiment à un grand frère comme ça. Ce qui fait sourire Tuay. Il y avait donc bien quelqu’un ici bas qui pouvait lui arracher des sourires…
Je vais demander à Bar de le ramener chez lui. Tu pourras t’occuper de Phil ? Je sais que Bar ne le laissera pas rentrer dans cet état.

Comme pour appuyer ses propres, Bar revint, tenant toujours Phil par l’oreille, qu’il balance dans un coin. Phil a la lèvre défoncée, un sourire euphorique et un bleu sur la pommette. Tuay se rapproche légèrement de Bao. Bar baissa les yeux sur Jian, comprenant qu’il venait de complètement s’éteindre.
- Je l’embarque ?
- S’il te plait… souffla Tuay.
Il avait oublié à quel point Bar pouvait avoir un regard méchant quand il se disputait avec Phil.


--

Tu observes Tuay qui s'approche de Jian. Tous ici ont cette qualité , ils savent s'occuper les uns des autres. Tu les envies, t'aimerais être aussi délicat qu'eux parfois, mais ce serait risible avec tes paluches... Toi tu es concret, brut, tu as ramené Jian ici, pour qu'on l'aide parce que tes pouvoirs sont limités.
- Merci ... vraiment, Tuay.
Première fois que tu lui dis merci comme ça , directement, c'est une nouveauté mais Jian est au final tout ce que t'as. Tu pensais qu'il t'avait oublié, c'était bizarre de plus le voir dans ta cellule quand il est parti, la vie était moins douce, plus ennuyeuse ensuite son lui, c'est pour ça que tu as décidé d'avoir une correspondance.

Jian est comateux, il a les yeux semi ouverts, il écoute comme il peut , et ne veut énervé personne, donc il se laisse faire, quand il sent qu'on l'aide à se lever. Du coin de l'oeil, il voit Bao, qui lui pose la main sur l'épaule.
- Du repos, t'es entre de bonnes mains , on se reparle après.
Il ne réponds, regardant un peu le sol et Phil qui passe avachi, dans son champ de vision. Il est fou ce gars, il se dit, il faut qu'il l'évite tant qu'il est pas remis du moins...

UNHOLMERE
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Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 12:08
Entendre Bao lui dire merci, cela lui fit chaud au cœur. Tuay sourit simplement, secouant la main pour lui dire que ce n’était rien, une bagatelle, un détail. Mais il le gardera en tête, ce remerciement.

Au retour de Bar, il abandonne complètement Phil, pour soulever Jian. Le bras autour de la taille du plus petit, il l’extrait du lit, et l’emmène avec lui. Le temps de rentrer et de le mettre en bonne condition, il risquait d’en avoir pour une heure ou deux. Sauf que la soirée ne sera sans doute pas terminée et qu’il allait totalement devoir revenir pour s’occuper du reste. Pas de Phil, lui, il l’abandonnait dans son coin.
- Je reviens dans deux heures. prévint Bar avant de sortir de l’espace de soin.
Il emmena Jian par les endroits les moins fréquentés, le portant presque à la fin, pour le loger dans sa voiture, sur les places arrières, bien allongé.
- Okay mon gars… On y va. lança-t-il en démarrant la voiture.

Phil se rassit de lui-même sur le sol, osbservant Bao et Tuay, comme s’il venait de redécouvrir la vie. Tuay se pencha vers lui, lui tapotant la tête et observant ses pupilles.
- Il a prit de la cocaïne. remarqua-t-il. Il va falloir qu’il reste ici pour le reste de la soirée. Le temps de redescendre.
Sûr que le coup qu’il avait pris de Bar sur la tête ne lui faisait pas encore mal. Mais d’ici la redescente, il en aura totalement conscience, de sa douleur. Autant qu’il soit allongé pour ça.

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Tu fous tes mains dans tes poches, clope au bec, en fixant Phil, avec un regard blasé, un oeil plissé.
- Et depuis quand tes employés se defoncent en service? Il est trop con pour comprendre qu'il doit pas le faire pendant?
Tu demandes juste par curiosité parce qu'il doit bien y avoir un moyen de le faire stopper ses conneries à celui là, avant qu'il prenne la dose de trop.

Jian, lui, pend un peu à l'épaule de Bar un peu plus grand que lui. Putain ça fait chier d'être japonais tiens, pourquoi ils sont tosu grands ce pays. Quand il allait voir sa tante à Sendai, il se sentait dans son élément, même plus grand que la plus avec son m78, mais ici, le m85 est limite une mission pour les mecs. Voir plus grand, comme Bao, qui lui , était croisé entre la corée et la thailande. Il finit sur une banquette dans un rale, et en sentant la voiture de Bar démarrer, il ne se plaint pas, il ne se plaint jamais, ça se voit juste à sa gueule quand il est au bord du "j'en peux plus", mais buté , il se bats jusqu'au bout même si des fois c'est débile. A travers ses yeux qui n'ont pas l'air de bien fonctionné, il se fout sur le coté, et de là, il voit bien le conducteur en fait. Il va peut être bien être malade dans cette position mais il n'est pas à ça près. S'il pouvait, il dormirait ici en fait, c'est deja mieux que les squat ou le sol.
- Ca va...? qu'il ose demander, alors que le plus mal en point, c'est lui, mais Bar n'a pas l'air dans son assiette.
Fiévreux, il enfonce son nez dans son bras qu'il a remonté contre son visage, le visage à moitié contre le siège, comme un chat qui s'apprête à dormir la tète contre quelque chose.

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Tuay fronce du nez et lance un regard noir à Bao.
- J’ai pas des employés. Juste un. Et ça fait des mois qu’il est clean. Il doit penser qu’avec toi dans le coin, il est tranquille maintenant…
Phil tente de se lever, mais même Tuay arrive à le maintenir assis par terre. C’était décevant quand même.

Enfin libre, Bar sort sa cigarette, baisse la vitre de la fenêtre et l’allume. Il jette un coup d'œil dans son rétro pour voir l’état de son passager. Un sourire lui éclaire le visage. Il est vraiment mignon, ce Jian, à s'inquiéter pour lui, alors qu’il n’était absolument pas celui sur la banquette arrière à tenter de ne pas vider ses tripes sur son sol.
- T’es chou, comme mec. commenta-t-il. T’inquiète pas pour moi, repose-toi. En arrivant, je te laisserais te changer avec des affaires et dormir. Mais je vais devoir repartir. Ça ira tout seul ?
Bon, s’il ne fait que dormir, ça devrait le faire.

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Tu le regardes en mode: attends c'est ma faute maintenant?
Tu soupires deux minutes et secoue la tête en t'asseyant. C'est bon, t vas le garder son defoncé...

Jian plisse un œil quand il l'entend dire qu'il est chou. Un court silence le temps qu'il connecte son cerveau. Et il se souvient du roulage de pelle de l'autre fou et comprend que Bar aime les hommes. Il ne répond rien, ça lui fait bizarre ce genre de vocabulaire le concernant. Est-ce que ça se dit vraiment entre hommes sans perdre sa virilité?
- J'espère... j'vais pas mentir... j'me suis jamais senti si mal... sauf .. ouais non.. ce jour était pire..., que tu dis dans ton bras.

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De nouveau, Bar lui jette un coup d'œil dans le rétroviseur. Au vu de l’état de l'avancée de la nuit, trouver un médecin à cette heure qui ne sortait pas d’une des cliniques mafieuses du coin relèverait de l’exploit. Allonger l’argent n’était pas vraiment un problème, surtout pour Tuay. Peut-être qu’il en aura trouvé un dans l’heure et lui donnera l’indication de l’appartement commun de Bar et Phil. Quoi que ça l’embêtait un peu que son adresse soit révélée. Enfin bon… il faut ce qu’il faut…

- Ça va aller… Tu vas être remis sur pieds aussi vite que possible.
Il passa sous silence son allusion. Ce n’était pas ses affaires, et s’il ne voulait pas en parler, il n’en parlera pas. Bar était plus discret que Phil là dessus, alors que l’autre était muet, et que Bar pouvait avoir des hurlements de maman en détresse quand il le fallait. Il tira sur sa cigarette avant de souffler par la fenêtre, s’arrêtant à un feu rouge.
- On est bientôt arrivé… Tiens le coup encore un peu.

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- Je sais...
Son regard se perd dans le vide, puis il enfouit son visage intégralement dans son bras, la gorge nouée d'en être arrivé à mendier de l'aider, d'être si pitoyable parfois alors que d'autres fois quand il avait le bide plein, il pouvait défoncer n'importe qui, lui le sale petit frêre du banshee. Sans s'en rendre compte, il s'endort, lourdement, avachi sur la banquette près du chauffage qui vient du dessous du siège.

Un mouvement pas prévu le secoue un peu, peut être un trottoir, et la lumière change. Une portière claque, il ouvre les yeux, dans les vapes, et pousse sur ses bras pour s'asseoir. Heureusement qu'on est pas à un feu rouge parce que dans sa tête on est arrivé, et que si ça avait été un feu rouge, il serait quand même descendu pour sortir du style : on est arrivé. La portière est plus lourde qu'il ne pensait, non c'est juste qu'il a la force d'un manchot ce soir. Devant lui, une grande ombre, il relève les yeux, un oeil plissé. ah c'est Bar. Il tend la main pour se faire aider à se lever, ouais, c'est bien miteux tout ça.

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4 . Petit frere de coeur
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