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2. Je t'ai trouvé [BAO / TUAY]

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UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
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Sam 13 Mai - 21:42
JE T'AI TROUVE

*     *     *     *     *

Tu le cherches des yeux mais de la soirée tu ne l'as pas trouvé. T'as pourtant bien viré les deux débiles de thawan qui essaient encore de rentrer et tu en as deux nouveaux dans le collimateur. T'as été obligé de te faire des micro missions a la con, parce que Monsieur était occupé et que bar et son mec met étaient introuvables. T'as l'impression de tout faire ce soir. Non pas que ça t'emmerde parce qu'au fond, le temps passe plus vite. Tu montes au second pour ranger des papiers mais tu trouves pas ce qui correspond... Putain comme si t'étais secrétaire. Tu balances le dossier, ils n'auront qu'à se démerder. Tu fais demi tour en t'allumant une clope, et sur le chemin, ton pote te fait te stopper. Est ce que... T'as bien entendu? Tu cherches cette princesse depuis la début de la nuit et il serait dans la partie privée? Tu fermes les yeux te passant la nuque, sentant l'as noirceur monter en toi. Du calme. Tu taf et lui, il baise pour sa dime. Il n'a aucune fierté... ?

--

Tuay n'avait pas assez dormi, ni manger. Depuis deux semaines, il enchaînait les épisodes de nausées à la chaîne, subissant chaque odeur de nourriture un peu trop forte jusqu'à terminer la tête dans les toilettes. La seule chose que son corps ingurgité sans rechigner était les céréales sans sucre ajouté, qu'il mangeait en rentrant du club, le nez souvent coincé dans son téléphone pour parler à Banshee. Son seul réconfort en ce moment.

Après avoir envoyé Bao faire des missions aussi futiles que longues, il rejoignit le groupe de VIP. Ce soir était pour les particuliers et les festivités n'en étaient que plus dépravées. Entouré de ses hommes et ses femmes qui se plaisaient dans leur argent, il ne toucha absolument pas son verre, ni à aucun des encas. On lui chuchota à l'oreille, lui demanda des faveurs. Il faisait bien, il était la parfaite couverture.
Parfaite oui. Tellement qu'il finit accolé à un homme, sa langue dans la bouche, dans la partie privée de son étage. Il s'agissait d'un des concubins d'une riche businesswoman. "Pour le distraire... il en a toujours eu envie tu sais..." qu'elle lui avait dit. Et puis, elle avait glissé un enveloppe sous le verre intouché de Tuay. Rien ne se refuse ici.

Nu, les cuisses ouvertes et la peau en feu, il avait tout de même surestimé son corps. Il se sentit fébrile, peu enclin à terminer cette histoire. Il n'aura qu'à la rembourser, la belle affaire. Sauf que ses demandes sont sans réponses.

- Non ! Attends ! Attends !

Une main se plaque sur sa bouche, le faisant redoubler de panique. De la bil lui remonte de l'estomac et il va finir par vomir l'estomac devant vide. Pour qu'il le lâche, il lève la main vers le visage de l'autre, lui griffant la pomette.

- Ah putain ! Mais t'es malade ?! qu'hurle l'autre en s'écartant, le relâchant pour toucher sa blessure.
Tuay tenta de s'éloigner en roulant hors du lit, malgré sa tête en tambour et sa nausée.
- Viens là, putain... On t'a payé, ouvre les jambes !
Le jeune Chaemchamrat se sentit attrapé par les cuisses et ramené de force contre son bourreau. La gifle qu'il reçut finit de le fragiliser. Il tenta d'appeler à l'aide, vint espoir dans sa détresse.

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 21:45
Sauf que... tu entends une voix plus haute, celle de Tuay, puis un peu de bordel et l'autre qui gueule. Et tu te dis que sois c'est un jeu de gros maso, soit... soit y'a un problème, mais vu que la princesse est du genre à offrir son corps et peut être à jouer des roles ou tu ne sais quoi, c'est sans empressement que tu fais demi tour pour retourner vers la porte de la fameuse chambre, où ils sont... enfermés. Bien sûr que c'est fermé à clé... ce serait trop facile sinon. Clope aux lèvres, tu réfléchis une demi seconde, déjà trop long pour toi. Avant de te reculer, alors que Bar monte les marches et te voit éclater la porte de tes gros crampons, voyant la scène on ne peut plus étrange d'un type à la gueule griffé, qui tire son compagnon visiblement pas d'accord par les jambes. Le tout à poil bien sur.
- T'es fou qu'est-ce que tu fais ! Faut jamais déranger le patron quand il....
- manque de se faire violer?

Que tu dis en secouant la main de la porte qui a fait un peu de fumée sous l'éclat du bois. Bar regarde l'état de la porte, catastrophé. Bon...
Toi tu rentres, reniflant, ta clope aux doigts, alors que le type se lève , la queue au garde à vous et te nourrit d'une flopée d'insultes que tu ne sais meme pas compter.

Tu jettes un regard à Tuay, qui n'a pas l'air bien du tout. Un regard suffit à te dire quoi faire. Tu t'approches calmement, recrachant la fumée vers le bas. Ta main se referme sur son cou. Ton aura a changé. Tu ... détestes. Les. Violeurs. Surtout parce que tu sais ce que c'est d'en être un. Mais quand tu l'as fait, c'était justement sur ces mecs comme lui... jamais sur un innocent... ou quelqu'un de fragile.
- Lache moi, on a payé!
- Et?
- Cette catin se fait passer pour ton boss , c'est ça ? qu'il rit en montrant Tuay en détresse, alors que Bar s'est précipité vers lui, inquiet. Regarde moi cette petite merde, il est pathétique! Si on avance la thune, c'est parce qu'on a besoin de cet endroit pour notre business, lui c'est juste du décor.
- Tu m'apprends rien.
Peut être que Tuay va enfin percuter a propos de leur discours de la dernière fois, mais pour l'heure, tu as trouvé ton nouveau jouet. Tu lui éclates le poing dans le bide, il se plie devant toi, mais tu le remontes par la gorge.

- Excuse-toi.
- Va crever, qu'il rit endolori.
Tu souris et approche ton visage du sien, avant de lui cramer la clope sur la gorge, lui arrachant un cri que tu obstrues direct avec ta main.
- chhh.....
- Tu sais pas à qui tu as affaire trouduc!
- Tu parles de ta poufiasse qui te paie pour tu la baises... ? tu lui demandes en lui tirant les cheveux en arrière.
- Elle a le bras long! Vous êtes foutus!
- Oh...
Tu t'accroupis devant lui, penchant la tête sur le coté.
- Tinquiète pas... elle n'saura même pas que tu as disparu...
- .....At...attends ... comment ça... , qu'il panique un peu , mais tu serres sa gorge pour ne pas qu'il t'échappe.
- T'as le choix... Sois je te donne à bouffer aux rats et personne ne le saura. Soit tu ressors d'ici, comme si de rien n'était, et tu fais rentrer dans le crâne de ta bande de clodos... qu'ici, c'est plus un terrain de jeu. Faites les cons... et tu me trouveras sur votre chemin... Vous êtes chez nous.
Le silence se fait lourd.

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 21:53
De toute sa vie, ou en tout cas depuis qu'ils se côtoient, Tuay n'a jamais été aussi heureux de voir Bao enfoncer sa porte. Même si la pudeur était un sujet flou pour lui, il se couvre, aidé par Bar qui le serre contre lui.

- J'ai... j'ai fait une connerie... qu'il chuchote contre son ami, alors que ce dernier lui recouvre le corps.
- Ça va aller... répond Bar, les yeux sur la scène qui se déroule devant lui.
Bao est terrifiant. Mais ce n'est pas pour lui, ou même pour Tuay qu'il a peur, mais pour l'homme qui reste silencieux, tremblant, incroyablement faible devant le géant en noir.
Le silence est pesant. Il voit son agresseur blémir. Plus un terrain de jeu... c'est vrai que c'est ainsi que les choses étaient. Une blague, mais un royaume à sa hauteur. Le niveau zéro de la famille.
- Aucun choix. Fait-le sortir. ordonna Tuay. Fou tout le monde la porte, la soirée est finie.
Bar le relâche lentement, se redressant, prêt à obéir. Si Tuay demandait à fermer, personne ne rétorquait. Bao était terrifiant, mais Tuay donnait encore les ordres.

--

Tu entends l'ordre. Bien sur que tu l'entends. Mais tu refuses de l'écouter. Pas cette fois.
- Rhabille-toi.
Tu te redresses, et plantes ton regard sur Tuay et Bar.
- J'en ai rien à foutre de ton avis Tuay. Tu as choisi de ne pas m'écouter. Regarde. Alors... c'est moi qui vais me charger seul de les faire sortir. Que tu sois d'accord ou pas sur ma méthode.
A peine a-t-il enfilé son pantalon, sa chemise et ses pompes que tu le choppes par la nuque et le pousse dehors.
- T'auras qu'à me virer si ça te plait pas. J'fais mon job, je protège ce territoire.
Tu sors et frappe un grand coup du coté de ta main en passant devant le système d'alarme d'évacuation, ne lâchant pas l'autre pignouf de la main sur sa nuque. Tout le monde se dirige vers la sortie, alors que la musique s'est arrêtée et que les clients deçus partent en se cachant les oreilles. Toi tu descend tranquillement les marches colorées, avant monsieur "je me sers" au bout de ton bras et une nouvelle clope dans l'autre, que t'allumes en te dirigeant vers le groupe qui n'attend plus que lui pour partir, et tu t'interposes.

- Vous, vous restez, faut qu'on cause.
La dame du groupe s'avance:
- Mais voyons, il y a le feu ou un problème?
Tu montres son crétin de mec.
- Laissez les autres sortir, et on va s'expliquer.
- Qu'est-ce que tu as ?
- C'est l'autre petit con là, on l'a payé, et il n'a pas voulu se laisser faire!

Tu comptes à ce que les autres membres du personnel écoutent bien ce qui va se passer. Quand enfin tout le monde s'est tiré, soit après un bon quart d'heures de débiles d'obsédés qui passent les portes, tu fais signe aux vigils de tout fermer. Le silence se fait alors, assez lourd.
- Je peux savoir de quel droit?
- Le mien. Tuay n'est pas votre pute de luxe.

- Et vous êtes qui?
- Son sauve-cul.
Tu maintiens le regard de la belle... et sourit en coin sans répondre.
- J'ai allongé l'argent !
- Sauf qu'il est malade. Et que pour le bien de son business, il passe au dessus de ça et de son corps. Il tient à ses employés et à cet endroit c'est toute sa vie. Il a pris l'habitude de dire, à tel point que pour vous c'est devenu une évidence de merde de lui demander d'ouvrir les cuisses. S'il refuse, ce sont les autres qui en subiront les conséquences, et à mon avis, il ne veut pas de ça. Votre... tekkel... a refusé d'écouter sa demande. L'argent n'est pas encore encaisser, reprenez le. A partir d'aujourd'hui, que vous fassiez votre business ici, c'est pas notre problème, mais le patron n'est pas un jouet pour des mecs que vous n'arrivez pas à satisfaire seule, ou alors vous leur achetez leur propre jouet.
- Et si c'est à vous que j'aligne l'argent? Vous m'avez l'air... interessant..., qu'elle dit doucement en te touchant le torse de l'index.
- Ma reine serait mécontente.
- Demande-lui de venir, on est partageur.
- La discussion est close. Vous acceptez, ou vous quittez les lieux pour de bon.

Elle soupire et lève les yeux au plafond , avec un petit gémissement de princesse.
- Ahhhh les affaires... sont les affaires. Très bien... on reste. Mais vous avez intérêt à nous trouver de quoi combler ce vide.
- Tout dépendra des exigences. Si le respect est là, tout est trouvable.
- Il m'a cramé le torse avec sa clope, putain, tu vas pas le laisser s'en tirer comme ça! , que rale le crétin.
Ce à quoi elle lui met une claque sur la tete.

- Tu devrais la fermer toi. Je dépense une fortune pour que tu te vides les couilles et tout ce que tu fais, c'est presque violer le patron. Pourquoi j'te garde hein! C'est lui que j'devrais avoir dans mon lit tiens! Pfft!
Elle s'éloigne avec son cortège, te laissant droit, imperturbable, tu ne te retournes memes pas pour les regarder sortir, puis le silence se fait.
Tu ignores même si quelqu'un t'a clairement entendu.

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 21:59
Bar est celui qui perd toutes ses couleurs en entendant la réplique de Bao. Tuay l'observe, sentant un enfant pleurer en lui, une diva qui s'effondre, un adolescent qui voudrait disparaître de la surface du globe. Repoussant alors Bar - qui tente de l'aider à tenir debout - il se met sur ses jambes, le corps toujours protégé des draps, avant de récupérer ses vêtements. L'alarme résonne absolument partout, il a la tête si lourde qu'il pourrait s'effondrer.

Il sait que Bao n'a pas fait comme il aurait voulu que ce soit fait. Discrètement, sans froisser, sans réellement de confrontation. Bar tentait de le suivre mais Tuay le jeta hors du bureau, avant de s'enfermer dedans. Personne, il ne voulait voir personne. Ainsi seul, au milieu du carnage et du son, il a l'impression de crever. La colère, la rage, d'autre en aurait retourné son bureau pour se défouler. Mais la terreur le rattrape, comme un monstre de mains, qui l'aggripe. Ce sont ces mêmes mains qui le poussent quand il va vomir. Ce sont celles qui se faufilent sur son cou quand il confronte son frère. Celles qui n'existent pas quand il se maquille, quand il s'habille, quand il n'est plus exactement lui même.

Tuay bloque la porte avec du mobilier. Il avait vu Bao faire, il ne voulait plus le voir. Et comme quand il était enfant, il se coince dans un coin, en boule, sur le sol.

Il voulait crever. Même s'il ne devait pas ressentir cette envie, elle était là. Pesante, présente. Il veut crever. Fuck Bao, il l'emmerde ce taré. Il les emmerde tous. Il les déteste tous. En relevant le regard, il peut voir son château. Mais lui, il n'a pas de couronne sur la tête. Elle est hors d'atteinte, cette satanée couronne. II le déteste tellement, Bao. Alors pourquoi sait-il qu'il le protège ? Pourquoi voudrait-il qu'il défonce cette porte de bureau pour lui tenir compagnie ? Si Banshee était là, il aurait pu se réfugier dans ses bras...

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Sam 13 Mai - 22:03
Tu fermes les yeux, quand le club retrouve son calme. Le personnel, les danseurs les hotes, tous te regardent, c'est peut être la première fois que quelqu'un ouvre sa gueule à la manière d'un ogre, peut être mais ... les choses sont dites. Tu les regardes à ton tour, personne n'ose te défier, jusqu'à ce qu'un des gars efféminé murmure:
- Bien fait pour cette garce et son cheptel...
Et d'autres acquiescent. Visiblement, certains n'osaient rien dire? Qu'est-ce qui déconne dans cet endroit et en doucement, tu vois deux types se faufiler vers la sortie. Putain, ils sont revenu ces deux là. Tu arrêtes les deux vigils du fond, le demandant de les filer et de leur coller une bonne raclée pour faire passer le message à Thawan.

- BAO! On a un gros problème.
Bar à l'étage, et Phil en bas , qui capte pas grand chose à ce qui se passe.
- PHIL T'étais ou toi encore... , que tu soupires en retournant à l'étage.
Quoi encore putain. Bar est là... avec le téléphone de Tuay qui a du tomber dans la chambre ou qu'il a oublié et il montre la porte du bureau.
- Il s'est barricadé. On peut même pas l'appeler.
- Qu'est-ce que c'est que cette connerie encore? PUTAIN TUAY ! OUVRE CETTE PORTE! TU M'ENTENDS!
Tu percutes de tes cent kilos de violence la porte , qui bouge à peine. Elle est blindé? Tu l'as senti craquer, donc non. Il a du mettre un truc derrière et la fermer à clef. Tu frappes de ta main à plat dessus.
- TUAY!
- Arrete de gueuler, tu vas le pousser à bout! Il a manqué de se faire violer et toi tu l'engueules et tu le rabaisses! Tu veux qu'il se foute en l'air? Pourquoi tu sais pas être sympa?! C'est trop demandé!?
- Il est suicidaire?

- Je sais pas...
- Alors pourquoi tu dis ça, t'es con????! TUAY PUTAIN!
Et vlam, un deuxième coup dans la porte.
- Phil. T'as un flingue?
Si y'a bien un mec improbable qui peut avoir un truc comme ça ici, c'est lui et avant même que tu demandes en fait, c'est un des vigils qui vient te dire que c'est réglé, qui te file le sien, en se raclant la gorge, comme s'il n'était pas sensé l'avoir sur lui.
Tu montres Phil du doigt.
-Trouves moi un 9mm permanent.
Ce sur quoi tu te retournes et vise la poignée et la serrure.
Bar lève les mains.
- Tu fais...quoi là...
Le coup part.
- MAIS TES MALADE?
- Phil, aide moi.

A grands coup d'épaules, de coup de pied, puis en cadence, la serrure a sauté avec le coup de feu et à deux, vous finissez par pousser cette merde qui bloque. Comment il a fait pour pousser ça tout seul. Tu ranges le flingue dans l'arrière de ton jean et te faufile comme tu peux par l'ouverture, tapotant l'épaule de Phil.
- On ira bouffer un truc ensemble, merci. Va boire un truc avec Bar, il est un peu stressé.
- A ton avis POURQUOI, que Bar lui maugrée dessus.
Tu fermes la porte, laissant Phil calmer Bar, et tu te retrouves dans le silence complet, à ne pas savoir quoi faire. Le téléphone de Tuay en main. Et en plus l'alarme a coupé les lumières par sécurité pour bien une heure, super.
- T'es où...
Par réflexe tu allumes le téléphone de Tuay pour avoir la lumière, mais sur la première page, alors que tu cherches la torche, tu vois... un sms.. "Banshee." Tu beugues. C'est quoi ce délire... Ta gorge se serre d'un coup. Quelqu'un d'autre s'appellent comme toi? Tu fais glisser ton pouce sans bouger de là où tu es... et tu tombes sur une conversation. Ta conversation, avec ... ta queen...

Séché, tu avales ta salive. T'as du mal à respirer. Tu fermes les yeux, expirant doucement, faisant défiler... et les photos qu'il a envoyé... tu fermes tout , et met le téléphone de coté.. sortant le tien.

Ton dos recule jusqu'au mur, tu enclenches, la torche de ton téléphone... tu dois faire quoi dans l'immédiat. Tu aurais fait quoi avec Tuay tout court. Ok on se reprend. On se calme. Il ne doit pas savoir. Pas encore. Pas tant que tu ne l'as pas apprivoisé. Tout devient alors clair, tu fais tous les raccourcis, sa fragilité, son mal être, la difficulté de ses nuits et ce vieux con qu'il ne supporte pas alors que de l'autre coté, il dit t'aimer....

Tu te décolles du mur et avance vers là où il est sensé se cacher. Tu ne dis rien, te planter en face de lui, la main dans la poche. Il a l'air, si petit.

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Sam 13 Mai - 22:06
Il entend la porte se fracasser, Bar qui hurle et sans doute Bao qui rentre. Les coups de feu, les coups contre la porte. Il s'est effacé le plus possible, disparaissant dans son coin. Son maquillage avait coulé à cause des larmes. Il se cacha le visage contre ses genoux. Aspirant à ne pas être vu. Peine perdu bien sûr, parce qu'il se présenta devant lui, sans rien dire. Il ne voulait pas, oh non, il ne voulait pas relever la tête, devoir faire le grand, devoir assumer devant lui les conséquences de ses actes. Il ne pouvait pas se réfugier quelque part, demander du réconfort ou une protection. Personne ne lui en offrirait une, il devait toujours donner quelque chose en retour. Bao était payé pour le protéger. Bar et Phil étaient ses employés.
-Dégage... qu'il murmure en reniflant.

De la main, il s'essuit les pommettes, se rendant compte qu'il tremble comme une feuille. Il n'avait jamais pleurer devant quelqu'un. Enfant, il chouinait quand son frère le pousser dans les flaques d'eau, parce que son uniforme de petit écolier allait être sale et que sa mère allait le punir. Adolescent, il avait toujours craquer en privé, à l'abri de ses yeux qui voulaient créer des trous dans son corps. Mais maintenant, il était en larmes devant Bao.

Il se souvenait de lui. L'immense homme qui venait parfois à la maison. Tuay était jeune et déjà interdit de faire beaucoup de choses. Mais il lui avait demandé des biscuits une fois. Et l'immense homme les lui avait donné. Lorsque sa mère avait découvert son affront, elle l'avait enfermé dans l'un des placards des domestiques. Il avait passé la nuit à pleurer. Dans un coin sombre, seul, et recroquevillé. Toujours la même punition pour le petit cochon...

--

Qu'il te dise de rester t'aurait étonné.... C'est compliqué, tu dois ordonné très penses au plus vite, rester rationnel, ... Rester rationnel...
Quand tu le vois, même si ça n'avait pas été ta queen.... Tu n'aurais pas pu... Qu'est ce que cette putain de famille lui ont fait... Tu te souviens quand il était petit, il était si souvent puni... T'as toujours pensé que c'est parce qu'il faisait beaucoup de conneries, c'est du moins ce qu'on te disait... Mais tu te demandes... S'il n'a pas été maltraité plutôt. Sa conasse de mère et ses desserts... Et tu sais pour sa bouillotte aussi. Mais pas les autres. Tu dois te contenir, tout garder en toi jusqu'à ce qu'il soit prêt. S'il l'est. Peut être est il bien parti pour te détester a vie, comme beaucoup. A cette idée, ton calme plonge. Loin. Ce sentiment de lourdeur solitaire... De tous tes échecs passés a cause de ta nature. T'étais peut être mieux en taule...

Tu poses un genou au sol sans parler. Les voix s'éloignent. Il n'y a plus que vous deux.. la lueur de la torche contre le sol, n' éclairant presque rien.

Tu es prêt à prendre les risques. Le deuxième genou au sol... Tu enlèves ta chemise noire, restant en tee shirt. Elle finit lentement sur le sol. Entre vous, a peine un mètre, tu pourrais le toucher mais...
Tu tends la main vers lui, paille vers le haut, fixant cette petite silhouette recroquevillée dans le coin.

--

Bao ne dit rien, mais Tuay entends ses mouvements. Apeuré, mais pas de lui, il relève les yeux. Pourquoi ne peut-il pas l’écouter ? Pourquoi doit-il toujours agir ainsi ? Tuay sait qu’il n’a pas la voix de son père, sa puissance, son charisme. Enfin… Il a la beauté d’un jardinier avec qui on pourrait tromper l’un des hommes les plus puissants de la pègre thaïlandaise. Mais à quoi bon être beau ? Il ne l’était même pas à vrai dire. Il faisait genre, comme si.

Ses yeux gorgés de larmes suivirent le mouvement de la main. S’il avait voulu, Bao l’aurait déjà redresser et jeter dehors, emmené sous le bras pour rentrer. A la place, il lui tendit la main, un geste que personne ne lui avait jamais offert. A la voir comme ça, un homme tel que lui tendre simplement la main, Tuay eut l’impression de rêver. Jamais cela n’arrivait dans la réalité. Peut-être qu’il s’était endormi dans son petit coin, et qu’il imaginait tout.
Pour le savoir seulement, il devait faire un geste aussi. Il n'eut pas à tendre beaucoup le bras pour toucher sa paume. Le bout de ses doigts glissa sur la peau de Bao. Elle était chaude, rude, comme lui. Ce n’était pas une illusion. Il pouvait le toucher, ressentir sa chaleur. Ses jambes se déplièrent assez pour qu’il ne soit plus une boule opaque, mais simplement assis. Il pouvait à peine deviner le bout de ses tatouages dans le creux de son poignet. Mais il les effleura tout de même.


--


Tu pensais qu'il allait te frapper. Sincèrement, tu t'attendais a tout, même a ce qu'il essaie de te tuer. Un homme perdu peut faire beaucoup de choses et pas forcément les meilleures...

Mais a la place, tu sens le bout de ses doigts, la main d'une fille presque. Savait il au moins ce qu'il était...tu avais ta salive toujours a l'air d'un couteau caché, d'une armée en tout genre potes a te protéger.. mais tu ne peux pas quitter cette sensation. C'était étrange... Déroutant. Est ce qu'on t'a une fois touché la main comme ça...? Tu gardes le silence, expirant lentement par le nez. Il tremble. Le froid? Les nerfs? Son corps a bout? Ou son esprit? Le contre coup si viol ?

T'en sais rien mais t'aimes pas ça. T'es en partie responsable de ça. Tu te déteste comme d'habitude dans ces moments là parce que tu ne peux exister comme tu es, ça fait trop de mal. Des que tu sens que sa main a assez avancé dans la tienne, tu refermes très doigts dessus. Un de tes genoux s'écarte, te rapprochant un peu. Tu tirés sur sa main. Lentement mais ferment, pour ne pas qu'il t'échappe, et le prends dans tes bras contre toi, entre tes cuisses. Ta main libre finissant contre sa nuque, tu le gardes contre toi. Et sans réfléchir, tu attrapes la chemise que t'a enlevé et l'enroule dedans lentement, le gardant contre toi.

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Sam 13 Mai - 22:08
Ses doigts autour des siens, qui l’attirent doucement, comme une invitation à le rejoindre. Silencieusement, Tuay s’avance, le rejoint, se retrouve contre lui, étreint. La chemise qui l’entoure, une odeur qu’il ne connait pas encore très bien qui le recouvre, l’enveloppe. Pourquoi lui faisait-il ça ? D’autres lui avaient promis la lune, les étoiles, en paroles aussi creuses que leurs sentiments. Mais lui n’offrait qu’une main, une chemise et une étreinte.

Ils ne s'apprécient pas, ils se supportent à peine. Et pourtant, Bao est le seul à être là. Il est ici, actuellement, à le tenir contre lui. Ce besoin de se loger contre lui, de fermer les yeux, pourquoi était-il aussi présent ? Il existait une autre personne dont il voulait absolument sentir la chaleur. Une qu’il imaginait parfois en s’enroulant dans ses couvertures, une qu’il se créait artificiellement pour se consoler. Celle qui se répandait autour de lui se rapprochait tellement de ses images irréelles, qu’il se sentit fondre en larmes de nouveau.

Relevant la tête dans l’obscurité, il alla entouré le cou de Bao de ses bras, se serrant le plus possible contre lui, presque désespéré de l’avoir dans ses bras. Même pour une illusion, il la prendrait.

- Serre-moi fort… qu’il demanda doucement, la voix encore tremblante.

--

Tu le gardes là, tu n'as aucune idée de ce que tu fais. Même en prison, tu n'as jamais traité qui que ce soit comme ça. Si t'avais serré Jian comme ça même quand il avait pleuré en silence au début de son incarcération, il t'aurait probablement frappé, lui. C'était une teigne sous ses airs de mec cool et mignon. Il détestait qu'on le prenne pour un truc à protéger. Mais Tuay était différent. Tavais aucune idée de pourquoi, mais même si ça n'avait pas été ta queen finalement peut être que t'aurais fait une connerie, peut être que t'aurais trahi the queen parce que ce qui se passait là, venait sans que tu te poses de questions, comme si toute cette vie de merde à construire le monstre intuable que tu étais devenu, n'avait programmé qe pour c moment, un loup garou qui tient un humain frêle dans ces bras, une histoire tellement improbable, qui aurait fini en mort pour beaucoup mais pas ici. T'as pas envie de le tuer, encore moins depuis que tu sais.

Même ton torse aimerait l'entourer. Que le monde ne puisse plus l''atteindre le temps qu'il aille mieux. Tu le sais tu auras d'autres mots durs, parce qu'il doit apprendre, et ouvrir les yeux face à ce qu'il va devoir affronter, parce que les autres sont prêts, ses ennemis, mais pas lui. Thawan essaiera de tout lui prendre. Tout. A prèsent tu es le cerbère de son empire, de ces gens là, qui sont la cible des mauvaises choses de la vie. Tu n'es plus duu coté du vieux, mais du sien. Tu l'as été dès le premier jour en réalité, mais il t'agaçait tellement... t'avais pas envie qu'il lui arrive une merde, et c'est arrivé et tu sais pourquoi maintenant. Cette foutue manie de vouloir s'autodétruire...

Tu le regardes dans la pénombre quand il redresse le visage, tu vois à peine ses yeux mais tu sens son regard. Même si un bras reste autour de lui, tu pousses de l'autre main, toutes ces mèches éparses qui ne ressemblent à rien. Tu lui obéis, le rapprochant encore plus de toi, jusqu'à ce que son corps soit vraiment contre lui. Par terre , c'est froid, c'est inconfortable. Tu tends le bras, pour récupérer ton téléphone, et le met dans ta poche arrière, à coté du flingue qui est encore là. Puis, le laissant accrocher à ton cou, tu le soulèves dans tes bras, te relevant, et tu vas vers la banquette au fond du bureau, ou tu t'assois, lui sur toi, le gardant toujours contre toi.

--

Et c’est en se sentant soulevé, transporté loin de sa cachette, de son petit coin obscur, que Tuay enfonce son visage contre Bao, se retenant à lui comme s’il allait le lâcher, comme s’il allait le repousser. Non, s’il te plait, ne me lâche pas… Il ne le fait pas. Il ne le laisse pas une seule fois, le gardant contre lui alors qu’il s’assoit. Jamais Tuay n’avait été aussi fragile dans les bras de quelqu’un. Il n’était pas rare qu’on le retienne, qu’on le serre, qu’on le touche. Mais qu’il ressemble, qu’il se sente, comme une pétale de givre sur le point de se briser, jamais.

Il trahissait son Banshee, celui qui lui appartenait, le seul qui lui offrait du réconfort dans ces nuits trop longues, lors de ses matinées compliquées, quand il avait besoin de mots gentils, ou de simplement discuter. Il s’en foutait, qu’il ait pris cher pour ses actes considéraient abjectes. Parce qu’il lui avait dit qu’il ne lui ferait jamais de mal, qu’il est sauf avec lui. Seulement, Banshee n’était pas là, un simple mirage, déconnecté de sa réalité. Et Tuay n’en pouvait plus.
Alors, il se logea contre Bao, essuyant ses larmes du revers de sa main, tentant de calmer ses hoquets. Pourquoi devait-il toujours être un enfant ? Pourquoi était-ce si dur d’être un adulte ? Des gens comptaient sur lui, avaient besoin de son aide, de son business, pour tout simplement s’en sortir. Il fermait les yeux sur tellement de choses. Il voulait les protéger.

Le silence est long, mais pas pesant. Il sanglote, se calme doucement, tente d’ignorer cette sensation chaude au creux de son ventre, d’être maintenue par Bao, d’être retenu comme s’il tenait à lui. Ce n’était sans doute pas le cas, parce qu’il était payé pour rester avec lui. Tuay se berçait des mêmes illusions que l’enfant qu’il fut. Ses larmes ne raréfient, il sent le goût salé sur ses lèvres, qu’il essuie encore une fois. Il ne doit avoir l’air de rien, totalement défiguré par son maquillage qui a coulé, par son mal-être qu’il ne peut plus cacher. Lorsqu’il se sent assez calme, pourtant, il se redresse légèrement, sans quitter sa place sur Bao. Il voudrait le remercier, mais les mots restent coincés dans sa gorge, se transformant en mutisme, qu’il n’arrive pas à déboulonner. L’obscurité les cache partiellement l’un de l’autre, même s’il devine son visage. Et c’est peut-être mieux comme ça…

UNHOLMERE
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Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
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Sam 13 Mai - 22:13
Ton regard se perd dans le vide. Tu ne regrettes pas ta violence, même si tu la détestes autant qu'elle est utile, et que sans ce qi s'est passé, tu ne serais pas là avec son corps contre toi et tu n'aurais pas su non plus pour la queen. Tu as été utile à bien des choses dans ta vie, mais jamais tu ne t'es senti indispensable... à ce point. Ta main sur sa nuque lui caresse le cou, en rythme régulier par réflexe. tu n'as jamais caliné personne, tu ne sais pas t'y prendre alors tu fais à l'instinct, ton nez perdu dans ses cheveux. Ton dos s'appuie au mur derrière toi.. Tu fous les pieds sur la table basse devant toi, penchant le corps de Tuay contre toi, t'installant un peu, et quand il relève les yeux vers ton visage, la lueur est plus vive sur son visage que sur le tien et tu vois ces traces sur ses joues... Tu montes tes mains épaisses, avalant son visage dedans , pour racler lentement de tes pouces les traces que tu perçois.
- Je sais... que je suis dur... mais... ils vont finir par te tuer avec ces conneries... et j'refuse...

--

Un léger sursaut le saisit en sentant sa main sur son visage, mais presque aussitôt, Tuay ferma les yeux. Il pencha la tête sur le côté, logeant sa joue contre lui. L’une de ses mains rejoignit la sienne, ses doigts touchant les tatouages sur le dos de sa main. Il tentait de lui retirer les déchets de maquillage sur ses joues. Tuay ne savait pas s’il devait en rire, ou en pleurer, mais lui dire cela, avec ses gestes, ce n’était pas bon. Pas bon pour son coeur, qui était déjà fendu. Il avait appris à ne pas se laisser avoir quand ses émotions étaient à découvert, mais il n’y arrivait pas maintenant. Parce qu’il ne lui mentait pas. Il ne s’enjolivait pas, ne se rendait pas plus gentil qu’il n’était.

- Pourquoi ? demanda-t-il, la voix cassée par sa crise de larmes. Ils veulent tous me voir disparaître… Pourquoi pas toi ?

Personne ne tenait à lui dans cette famille. Que ce soit les employés, les femmes de ménages, tous et toutes terrifiés par sa mère. Ou les gardes du corps, les hommes de main, qui étaient déjà prêts à prêter allégeance à son frère. Il pouvait crever, refiler le tout à Bar qui saura mille fois mieux gérer cet établissement. Il pourrait juste abandonner…

--

- Parce que je l'ai décidé.
Tu passes une grande main dans ses mèches, avant de lui caresser une joue. Ta voix est basse, calme.
- Je veux que tu ouvres grands tes oreilles... Tu viens de rentrer dans la cour des grands même si ça fait mal... Je vais te dire une chose que je ne devrais pas. Mon père m'a appelé il y a une semaine. Ton père ne veut plus que Thawan reprenne la famille, mais il ne le sait pas et tu n'es pas non plus sensé le savoir... Si tu veux plus d'infos on en parlera plus tard , mais que les choses soient clairs Tuay...

Tu lui prends le visage dans tes mains.
- Je suis là et j'ne partirai pas. J'ai des ordres, et tu es la principale personne à protéger. Et ta mère.. est sur ma liste noire. Tu ne pourras pas m'empêcher d'épurer la famille si les ordres viennent de ton père. Il va me confier des tâches les plus sales qui soient ... ce qui vient de se passer ce soir en faisait parti, même si j'ai respecté ta volonté, et d'ailleurs... ton business avec cette femme est safe... j'ai réussi à faire un pacte avec elle. Mais je veux que tu comprennes une chose...

Tu t'arrêtes ne sachant comme dire ça. Oh et puis merde, au diable le secret. Tu prends ton téléphone, l'ouvre, et tape un truc dessus, sachant que le portable de Tuay est à moins d'un mètre de lui sur la petit table, près de ton pied. Tu envoies.

Sur le SMS qui fait sonné le téléphone de Tuay. [ Banshee t'a trouvé... ]

Tu reposes le téléphone, et expire , redoutant la réaction.

--

Plus il parlait, plus Tuay sentit ses repères se dissiper. Son père n’avait jamais été que spectateur durant son enfance, son adolescence. Oh, il avait bien mis la main au porte-monnaie pour couvrir ses premières emmerdes, puis pour lui décrocher une place à l’université de la capitale, le calant dans un appartement hors de prix, loin de tout le monde. Il ne vivait plus à la maison mère depuis qu’il avait quitté le lycée. Mais pour lui, pour tout le monde, Thawan était celui à qui le trône revenait. Le fils aîné, celui qu’on avait poussé à rendre plus fort, plus cruel, plus violent que n’importe qui. Thawan lui avait bien dit, un soir où Tuay devait se montrer aux côtés de tout le monde, pour bien apparaître. Une fête, et un frère sur le point d’en tuer un autre. Il avait vingt ans à l’époque, une arme pointée sur le front et la promesse que son frère allait le tuer un de ces jours. Il le savait.

Son visage dans les mains de Bao, il le regarde dans les yeux, inspirant doucement, de cette chaleur qui se répand sur sa peau. Sa mère sur liste noire, tes ordres, des tâches sales, cette soirée. Mais ce qu’il retient, c’est que Bao ne partira pas. A ce moment précis, il se moquait bien de son affaire avec la femme, avec n’importe qui d’autre d’ailleurs. Soudainement, ses yeux s’ouvrent en grand, les baissant sur le téléphone que Bao vient d’allumer, avant de tourner la tête vers le sien dont l’écran brille d’un nouveau message. Il peut voir le nom du contact d’ici. Banshee. Son cœur s’emballe, son sang résonne à ses tempes, et il se penche pour aller chercher son cellulaire, revenant contre Bao pour lire le message une fois l’appareil en main.
[Banshee t’a trouvé…]
[16:38]
Et il comprend, sans avoir besoin de confirmation. Celui à qui il avait confié ses pires moments, ses plus profondes peurs et problèmes, se tenait devant lui. Tuay était assis sur ses cuisses, entouré de sa chemise, dans la pénombre. Cannibale, meurtrier, violeur. Celui qui avait eu chaud en voyant ses jambes, celui qui ne se vexait pas à de ses sauts d’humeur, celui qui l’avait réconforté tant de fois, jusqu’au lever du soleil. Son vieux connard, son détestable bras droit. Et Tuay était son gamin insupportable, celui qu’il pouvait briser en une fois s’il le voulait. Son Banshee est Bao. C’était peut-être l’obscurité, peut-être la situation. Mais Tuay leva les mains, allant lui toucher délicatement le visage, caressant sa peau du pouce.
- Banshee… murmura-t-il, juste pour eux.

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 22:14
Encore une fois, tu t'attendais à tout venant de lui et c'était peit être aussi une des choses que tu aurais du remarquer, aussi imprévible que the queen et ces nuits qu'il ne supportait que peu... tu les avais vu autrement. Tout ce qu'il faisait, il n'aimait pas ça? Il allait falloir que tu foutes de l'ordre un peu dans tout ça , pour son bien, le tien à la rigueur tu t'en foutais, t'étais à l'aise partout. Tu le regardes sactiver, le retenant au niveau du ventre de la main, des fois que ses jambes ne le tiendraient pas debout parce qu'il tremble encore on dirait et finalement il revient. Il aurait pu te gifler, t'engueuler mais rien ne vient , à part une caresse, puis deux. Et son murmure.

- J'le savais pas jusqu'à ce soir... si je revois ce type, je lui brise les jambes...

--

Un rire cassé lui échappe. Tuay avait perçu Bao comme l’un de ses toutous à botte de son père et de son frère, de ceux qui changeront de camps dès que le vent tournera, se mettant toujours du bon côté de l’histoire. Il avait souri quand son père le lui avait présenté comme son bras droit. Mais il avait détesté l’idée d’avoir des yeux de sa famille aussi proche de lui. Maintenant, il savait que ce n’était pas le cas. Parce que les yeux de Bao n’étaient que pour lui, que ce Banshee lui appartenait. Il le lui avait dit, le lui avait écrit.

Tu l’as déjà abîmé… chuchota-t-il en glissant la main dans les cheveux de Bao.

Maintenant, il le pouvait. Il avait tous les droits maintenant. Plus de liens imaginaires à se construire pour éviter de se rapprocher de quelqu’un. Il avait sa personne en face de lui. Tuay se pencha en avant pour aller lui embrasser le coin de la bouche. Pas vraiment sur les lèvres, plutôt sur la joue.

- Merci…

Pour plein de raisons. D’exister, de l’avoir protégé réconforté, étreins. Pour avoir défoncé sa porte, être resté quand il lui avait dit de partir.

--

Tu grognes quand il glisses ses doigts dans tes longues mèches de crête, adorant cette sensation, mais tu ne l'as pas ressenti depuis si longtemps.
- Pas assez, tu m'as coupé dans mon jeu...
Tu te figes... Même en taule, tu n'embrassais pas, tu te contentais de te vider les hum comme on disait , alors... il était le premier a oser. Faut que dans une pièce si on demande à quelqu'un de choisir une personne à embrasser, clair que ce n'est pas toi qu'on choisit avec ta gueule cassée de tueur qui a pas chié depuis dix ans. Mais lui, il n'a pas peur...
Tu le regardes, pensant à toutes ces fois où tu l'as vu dans les bras d'autres types, et inspires pour te calmer... si t'avais su... ah mais si t'avais su... y'aurais plus que des culs de jattes dans ces clients.
- Tu allais me tromper avec un autre type...?
Ton ton est calme mais serieux. Ton bras s'enroule autour de lui pour le rapprocher de toi. Tu le taquines, mais t'es nul pour ça.

--

Ce bras qui le rapproche, comme s’il n’était pas déjà assez proche, lui crée des paillettes dans la cage thoracique. Cette position, l’un sur l’autre comme ça, dans l’obscurité, ce n’était pas ainsi que devait se tenir un chef et son bras droit. Mais Tuay peut presque sentir le souffle de Bao sur son visage. Alors tout le reste n’a pas vraiment d’importance. Il sourit pourtant, la main qui avait voyagé dans ses cheveux se glissant jusqu’à la nuque de Bao.
- Désolé trésor… chuchota-t-il en réponse. Promis, je ne recommencerais plus.

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 22:18
Il te donne un frisson avec sa main sur ta nuque. Te maitriser, c'est encore plus dur depuis que tu sais. Déjà qu'avant des fois, tu te posais des questions mais là...
- Je t'ai vu dans tant de bras...
Toi de ton coté, tu n'avais rien touché, t'en voulait pas, mais tu pouvais pardonner ce soir, cet écart avec toi meme au final parce que t'aurais fait la même connerie, tu le sais... Meme si t'avais pas su , si ça se trouve il t'aurait fait craquer... ce petit con.
- Tous ces mots que tu m'as sorti... et tu donnais ton corps aux autres quasi tous les soirs...

--

Ainsi exposé, il pince les lèvres, détournant le regard. Il est vrai qu’il avait fait quelques écarts, principalement pour s’assurer de quoi faire tenir l’établissement au cas où quelque chose arrivait. N’importe quoi…
- Pas quasi tous les soirs… reprit-il, comme si cela allait le sauver de ses accusations.
Il ne pouvait démentir la vérité. Il avait fait des erreurs, même en s’appropriant le cœur de Banshee… de Bao. Il n’aurait pas dû… Mais encore une fois, il était égoïste, s’imaginant que cet homme serait toujours là, même simplement dans son téléphone. Il finit par le regarder de nouveau.
- Je ne le ferais plus… Tu me pardonnes ?

--

- tout dépend si tu m'as menti sur tes sentiments... Je peux mettre ça sur le compte de ton autodestruction...
Ta main fait le tour de sa taille,, si fine sous tes doigts calleux,  et ton autre main lui agrippe la cuisse pour le retourner totalement face a toi et le mettre a cheval sur tes cuisses. Le flingue te rentre dans le dos, tu le retires pour le mettre a côté de vous.
- c'est toi qui devrait me détester...

--

Il plisse les yeux, en se retrouvant en face de lui, les genoux de part et d’autre de ses cuisses. Mentir sur ses sentiments. Non, pas quand il était la Queen, pas quand il se confiait. La main sur sa hanche propage ses sensations dans son corps, bousculant la perception de la discussion.
- Je ne t’ai jamais menti à propos de mes sentiments pour toi. dit-il, sûr de lui.
Peut-être qu’il se faisait avoir. C’était toujours comme ça quand on révélait ses sentiments, une part de nous-même était exposée, complètement, à l’autre. Il avait eu moins de mal à lui envoyé ses jambes nues que de s’avouer à lui-même qu’il tombait pour un mec rencontré par message, quand il était en prison en plus.

Son sourcil se haussa à sa remarque. Tuay avait toujours la main sur la nuque de Bao, lui caressant tendrement, remontant parfois dans ses cheveux.
- Pourquoi je devrais te détester ? demanda-t-il, curieux. Il est vrai que j’ai dû mal à supporter des discours sur les responsabilités et mon ignorance, mais… pas à te détester…

--

- pourtant j'ai fait et ferai des choses que tu as et vas détester... C'est moi qui t'est mis dans l'état de tout a l'heure... J'étais pas furieux contre toi.. j'étais inquiet et énervé contre... Tout ce merdier...
Sa main sur ta nuque te déconcentre de fou, tu finis par attaquer un peu le cou en arrière t'as été touchant le mur derrière et tu fermes les yeux.

Tu es tellement eu envie de sa présence, qu'il te touche. C'est si étrange que ce soit ton patron, si étrange que ce soit Tuay... Et en même temps... Ça a été tellement une évidence.. tu comprends rien.

- c'est pour ça que je voulais te garder loin de moi... J'ai du mal a contrôler ce que je suis....

--

Je fais aussi des choses que tu détestes. répondit-il aussitôt. J’ai déconné… J’ai fait une connerie, je le sais. Il baissa les yeux sur les lèvres de Bao qu’il devinait entre les ombres, ses yeux s’étant depuis habituer à la faible luminosité. Et je vais en faire d’autres…

Son corps n’était clairement pas en état pour faire quoi que ce soit, de ces conneries dont il parlait, mais discuter avec Bao lui semblait juste si simple. Il remonta sur ses cuisses, enfonçant ses genoux dans le siège, se retrouvant une nouvelle fois très proche de son corps.
- Tu ne voulais pas que je me rapproche pour me protéger de toi ? demanda-t-il doucement.
Ses doigts continuaient leur doux massage.

- Dis-moi ce que tu ferais si tu ne te contrôles pas…

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 22:24
- comment ça tu vas en refaire? Tu comptes continuer de vendre ton corps?
Si c'était le cas, il risquait de te mettre de travers mais vu sa fragilité, tu n'en débattait pas ce soir, tu veux juste savoir ce qu'il en est. De quelles conneries il parle.

Tu le laisses se mettre contre toi, presque ventre a vente et dieu merci , il t'en faut pour bander. Ta main caresse juste sa cuisse du pouce, les restes posé dessus comme une nouvelle appartenance. Tu as quand même du mal a réaliser tout ce qu'il t'a dit par SMS et par lettre, et la réalité... Tant d'info a corréler.

- T'avais pas compris ça? Tu pensais que c'était pourquoi?

Ton autre main montée doucement a sa gorge. Tu t'es souviens de ce premier jour explosif ou il t'a même obéi... Et que tu le tenais en joug contre le mur...
- tu veux un mode d'emploi c'est ça? Je te l'ai déjà donné.


--

Un léger rire lui échappe, discret encore, mais il secoue la tête.
- Non, je ne vais pas continuer… Puis il lui embrassa de nouveau la joue, un peu plus proche de la bouche cette fois. Parce que tu m’as trouvé.
Il y avait tellement plus de conneries à faire, mais peut-être était-il le seul à les connaître en avance. Etait-il aussi imprévisible ? Non. Parce que tout le monde ferait comme lui : survivre avec ses propres moyens.

- Si, j’avais compris.
Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Mais je trouve ça un peu idiot…
Parce que maintenant, il était littéralement payé pour le protéger. Et Tuay avait sa promesse que Bao ne lui ferait jamais de mal. Même malgré sa main qu’il sent arriver sur sa gorge. Il recule légèrement le visage du sien, ses doigts arrêtant leur caresse dans la nuque du plus vieux. Cette scène lui rappelle des souvenirs.
- Je sais… Je veux juste l’entendre de ta bouche. répondit-il.
Son corps se laissait faire, malléable, frissonnant sous les mains qui le touchaient avec fermeté. Ce pouce sur la cuisse, traçant des cercles à l’infinie, sa paume sur sa gorge. Il pourrait le tuer en un mouvement…

--

Tu plisses les yeux quand il te dit qu'il ne va pas continuer. Etrangement, ce n'est pas tant lui qui te fait peur mais les autres qui ne prendront pas au sérieux son besoin de ne plus se vendre pour son business. Il existe des dizaines d'autres moyens de faire de la thune ou d'aller la chercher, mais Tuay allait devoir utiliser son cerveau et surtout se faire respecter de ses clients et ça c'était une autre histoire. Tu serais la pour rappeler qu'on ne rigole plus. Mais ça t'inquiète...

- En quoi? Tu penses que t'étais prêt à m'encaisser ce soir? Regarde ce que j'ai fait...
Tu passes sa main sur sa joue pour le blottir contre toi, après son deuxième smack sur ta joue. Faut qu'il arrête de faire ça , t'as déjà du mal à te contenir... depuis quand t'as embrassé quelqu'un... t'as du en échanger un peu en taule en fait, tu ne sais plus... tu ne sais meme pas si t'es doué pour ça.
- entendre quoi?
Tu es bien plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral pour les confidences, et tu n'as pas trop envie de lui redire qu'il peut le calmer par le sexe, quand il vrille sévère. C'est un truc trop... bizarre...
Ta main sur sa cuisse remonte doucement le long pour enfin oser toucher une de ses fesses... te rappelant cette photo envoyé. Si seulement t'avais maté un de ses spectacles, si ça se trouve t'aurais percuté, mais c'était pas ton genre de mater le patron ,donc... surtout qu'il t'avait passablement énervé à plusieurs reprises ces derniers jours. C'est là qu'on se rend compte que c'est facile d'en vouloir à quelqu'un quand on a pas tous les paramètres, mais qu'une fois acquis... on peut comprendre pourquoi ou comment .

--

- Je ne peux pas encaisser grand chose en ce moment… avoua-t-il.
Son corps est faible, son esprit aussi, fatigué autant par les ressources inexistantes dans son corps que par la tournure des évènements. D’ordinaire, il réfléchissait plus, régler les conflits avec diplomatie. Autant que possible… Mais c’était difficile de garder l’esprit clair quand on a rien dans le ventre.

Blotti contre lui, il soupire doucement avec sa main contre la joue, appréciant le geste, les yeux fermés. Il se reposait complètement sur lui. Oh, il voudrait dormir comme ça, au chaud, en sentant sa respiration contre la sienne. Pourtant, Tuay sourit, le regardant avec une légère moquerie dans les yeux.
- Tu n’étais pas aussi timide de me le dire par messages… répondit-il.

Cette main qui remonte de sa cuisse sur sa fesse est bien coquine. Mais Tuay lui avait envoyé des photos aguicheuses. Maintenant qu’il y pensait… Bao avait déjà vu ses jambes nues, exposées pour lui. Pour d’autres, cela aurait été gênant. Tuay se félicitait presque. Il savait comme le rendre fébrile maintenant. Un soupir lui échappe, profond, légèrement tremblant. Bao a les mains plus larges que les siennes. Cela lui donne des images qu’il ne devrait pas avoir maintenant, surtout alors que son corps est aussi fébrile.

--

- je suis plus à l'aise par écrit pour certaines choses... garde ça por toi, que tu grognes un peu en le sentant se relacher sous tes mains.
Tu souris légèrement en coin.
- Gemis pas comme ça, t'es pas apte... et j'ai des oreilles...
Ton bouc mal rasé du jour frotte un peu à son front, tu restes plus haut que lui.
D'un coup les lumières se rallument. Quoi ça fait déjà une heure? Par réflexe, tu tires sur la chemise que tu lui as donné pour lui caché le corps, te redressant un peu , le tenant dans tes bras, conscient que tout le monde pourrait vous voir.
- Faut pas qu'ils sachent pour le moment.. Bar était au bord de la crise de nerfs, il comprendrait pas... Mais si ta proposition tient toujours... j peux dormir chez toi. C'est toi qui voit....

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 22:27
Il sursaute lorsque la lumière se rallume. Bao venait de lui dire que ses soupirs lui faisaient quelque chose et soudainement, tout est brisé. Se resserrant dans la chemise, il a l’impression que leur moment est fini. Lui aussi ne veut pas que ça se sache. Il hoche la tête, même s’il ne fait absolument rien pour se dégager de Bao actuellement. Il était juste… tellement confortable. Mais sa tête fait un mouvement brusque en l’entendant, relevant les yeux vers lui avec une rapidité déconcertante. C’était comme s’il venait de lui dire qu’il lui a cassé un talon en voulant les essayer.

- Vraiment ? demande Tuay, sidéré. Oh my god…

C’est avec des étoiles dans les yeux qu’il le regarde. Parce que ce soir, il ne sera pas tout seul, et que peut-être demain matin il pourra sourire à quelqu’un en se réveillant. Ne pas dormir sans une présence, alors qu’il était attaché à lui comme personne d’autre. Certes, leurs premières interactions restaient dans un coin de sa tête, d’à quel point elles étaient désastreuses et aussi d’à quel point, sans se connaître réellement, ils n’y seraient pas arrivés. Le destin, la chance, le karma, Tuay s’en moquait bien de savoir pourquoi et comment ils s’en étaient retrouvés à ce stade. Ils y étaient, et c’était le plus important.
- Attend… Okay… je vais chercher mes affaires et on va chez moi, okay ? dit-il en se levant, enfilant la chemise de Bao pour la garder sur lui. Juste… pour la garder…

--

Tout va très vite. Tu le regardes faire, un sourcil haussé, il a déjà quitté son corps et le frais se réinstalle sur ton ventre. Et merde tiens, il a bien envie d'avoir foutre le bordel dans le compteur électrique de la boite, mais pas sûr que ce soit apprécié. Il le regarde se démener, allongé un bras vers lui, se redressant un peu et du coup, virant les peids dans la table.
- T'y vas pas un peu vite là?
Y'a deux minutes, il tenait à peine sur ses jambes et là, il se met à courir partout comme si on lui avait dit qu'il venait de gagner au loto, et ce même s'il frôle le malaise. Le billet allait pas s'envoler hein.
- Hey , du calme. J'dois passer chercher mes affaires chez mon coloc demain matin... je peux pas me pointer sans rien, et j'ai un service à finir, même si toi, tu vas aller te reposer. On va pas laisser le club comme ça, ni tes employés....
Tu le sais qu'il a du mal avec la réalité parfois, pas Tuay mais ta queen et ce sont deux personnes bien différentes à tes yeux. Tu te lèves et ramasses ton flingue , ton portable bien rangé dans ta poche, avant de ramasser le bordel qu'il avait foutu dans le bureau et de pousser le meuble, là où il était avant. Encore une fois, tu te demandes comme il a fait.


--

- Oh… C’est vrai… concéda-t-il en s’arrêtant soudainement.
Tuay termina d’enfiler la chemise, avant de croiser des bras sur son ventre. Il avait fait une crise, ce qui n’était clairement pas digne d’un dirigeant de stripclub. Mais il était instable, fatigué. Que des excuses. Il n’avait jamais réellement voulu de cette place. Sauf que… Sauf que les cartes venaient d’être redistribuées devant lui. Son père, son… père. Qui le voulait lui, et non Thawan. Pourquoi ? Pourquoi pas son fils aîné, de son vrai sang ? Sa réelle progéniture ? Il porta la main à son front, tentant de faire le vide dans son esprit. Bao bouge les affaires autour de lui, ça fait du bruit. Il devrait dormir. Et il a faim. Il a terriblement faim.
-  J’ai faim… souffla-t-il doucement.
Cela faisait presque trois semaines qu’il n’avait pas eu cette impression, ce grouillement dans son ventre, dans son estomac. Il devait rentrer chez lui, se faire à manger. La nourriture que les autres font lui est réellement difficile à manger, mais la sienne, il peut le faire. Seulement, il ne pouvait pas partir maintenant. Il devait rester, pour ses employés, pour son club.
- Bao… appela-t-il. Tu pourrais aller chercher mes affaires ? Il faut que je m’habille. Je dois aller parler à mes employés.
Si Bao voulait mettre de l’ordre dans ce foutoir, qu’il le fasse, mais avant, Tuay se devait de mettre les choses aux clairs. Ce club était devenu un bordel. Il allait lui donner des dorures de gala.

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Tu te retournes vers lui quand il te dit qu'il a faim. Etonné.
- Euh... ok. On va passer te chercher un truc si tu veux. Toute façon, je t'amène chez toi, c'est pas négociable, faut vraiment que tu te reposes... au calme.

Tu écoutes sa requete, tu cherches même pas à comprendre, calmement, tu rouvres la porte et elle peine à tenir debout. Ah merde, t'a pété un gond on dirait. Tu hausses un sourcil en la gigotant. Moins , du broc la nouvelle architecture d'aujourd'hui, y'a plus rien qui tient de nos jours. On réparera ça plus tard. Tu t'assures que personne n'est là, et tu vas chercher ce qu'il reste dans l'autre pièce pour lui amener. Phil te voit et tu lui fais un signe de ta main sous ta tete , du style, chut, ya personne, dis rien. Il acquiesce de la tete, et retourne vers Bar.

Tu reviens avec presque nonchalance, comme si ce genre de choses t'était habituel, toute cette tension, cette violence ce chaos. Quand on ne connait que ça pendant dix sept ans, qu'est-ce qui surprend. Tu l'aides à se tenir debout quand il manque de perdre l'équilibre.
- J'aime pas ça, t'es pas en état....

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2. Je t'ai trouvé [BAO / TUAY]
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