15. Ils ont osé !!

Ton sommeil avait été riche en émotion, mais qu'une petite partie de la nuit, matin? Midi. Perdu. La rencontre que tu avais fait dans cet endroit innommable , ou les petits papiers tombaient de la cime des arbres noirs , et cette entité horrible parfois loin, cette fois ci trop proche .. et pour la première fois on t'avait sauvé, dans ton propre rêve… une créature à fourrure sombre avec des crocs immenses qui connaissait ton nom… et à laquelle tu t'étais raccroché, parce qu'elle avait loisir de celui avec qui tu dormais , là , tout de suite. Tu avais dormi dans ton propre rêve dans ses pattes, au risque de mourir. Elle bougeait ? Tu vivais dans ton double sommeil vers la chaleur psychique.

Affalé contre Phil, très mains au chaud sous son haut, ton visage près de son cou contre ses vêtements, sa respiration t'a bercé… jusqu'à ce qu'il faille se réveiller. Un gémissement léger et grave t'échappe, encore lové contre lui mais que tes yeux s'ouvrent lentement. Un sourire te vient. Tu cries ton nez à sa mâchoire, avant de réaliser… que tu pèses ton poids tu l'as peut être écrasé! Tu es resté plusieurs heures là et même si tu es encore fatigué parce que ces choses là , il faut plusieurs jours… pour s'en remettre, et encore tu es optimiste, tu lui embrasses le cou doucement, avant de te lever lentement pour ne pas lui broyer les bijoux par inadvertance.

Ça va, que tu lui demandes inquièt , accroupi devant lui en lui touchant ses cuisses de tes mains et les frotte un peu. Je t'ai pas… Arrêter le sang? T'as pas mal ?

Tu ne souviens plus exactement quand tu as aussi bien dormi. Sous l’eau, l’enje est différent. Rien n’est sécurisé, le sommeil profond n’existe pas vraiment. Ce lit, c’est de la fourberie, il t’a avalé dans ma moellitude, sans te demander ton avis, en même que Bar s’est collé à toi, avec visiblement aucune intention de s’accoupler et en faisant une étrange vibration sonore et tactile. Tu avais déjà croisé des chats, des vrais, genre animaux, non pas qu’il soit faux et des animaux quoi ! Et il faisait le même bruit quand on les caressait. Mais tu ne le caressais pas là, et c’était quand même vachement plus fort. Les félins ont une fonction vibreur donc? Tu ne t’étais jamais posé la question considérant que c’était un moyen de montrer qu’ils sont content, mais du coup, ça veut dire quoi là? Qu’il est hyper content? Pourtant tu n’as absolument rien fait. Et ça t’a avalé avec le lit. Tu n’as rêvé de rien. Tu t’es même pris au jeu de beaucoup dormir et bien, au chaud et sans trop bouger, même si Bar lui aurait pu bouger.

Quand enfin les heures semblent avoir été suffisante, tu finis par t’extirper de ton sommeil, regardant l’heure. Oh purée, déjà? Tu bailles à t’en démonter la machoire mais ni une ni deux, tu reviens contre lui, par réflexe, ton cerveau, on oublie pour le moment, et te recolles à lui, en mode: mouais non, encore un peu, c’est cool ici.

Vas falloir se réveiller, que tu dis en voix étouffé dans le coussin.

Toute la nuit, il a surveillé son propre reflet, qui lui renvoyait une image qui commençait à le terrifier. Jian dans ses bras, dormant paisiblement, alors que les griffes se rapprochaient de son visage, pouvant, à tout moment, le blesser. Au bout d’un certain temps, il avait baissé les yeux sur celui qu’il devait surveiller, continuant de le bercer pour qu’il ne retombe pas dans son cauchemar, les bras autour de lui. Et le sommeil ne revint plus. Phil ne pouvait tout simplement plus dormir.

Au matin, il le sentit par l’odeur de l’air, la lumière qui devenait tout simplement plus claire, malgré qu’ils soient enfermés. Et Jian qui se réveilla. Baissant les yeux vers lui, Phil lui sourit gentiment, remettant une mèche de ses cheveux en pagaille en place, alors que Jian pose son nez sur la mâchoire du loup. Lorsque Jian se redresse, lui posant des questions, accroupis devant lui, Phil pense à deux choses : de un cette position lui donne des idées bizarres, de deux il est vraiment mignon ce tanuki. Phil secoue la tête de droite à gauche, avec un sourire sur les lèvres. “Non, non, tout va bien” qu’il veut lui faire comprendre. Puis il prend le temps de s’étirer, réveillant ses muscles qui sont restés statiques pendant longtemps. Il n’avait plus vraiment l’habitude de faire le guet, mais ce n’était non plus réellement dérangeant. De toute façon, il ne ressent plus rien.

Se relevant alors du fauteuil, il pose les mains sur les hanches, regardant Jian en levant les sourcils, toujours une douce expression sur le visage, l’air de dire “on rentre ?”.

L’odeur de sel et de mer l’a suivi toute la nuit. Même si son rêve s’est fait superposé par autre chose, plus abstrait encore qu’un immense volume d’eau désert hormis un courant chaud, Bar avait continué de dormir profondément. Et bien sûr, ainsi accompagné de chaleur, il avait ronronné, inconsciemment, exprimant son confort.

Mais, sans doute dans un creux de sommeil plus léger, il sent que quelque chose bouge derrière lui, dans la réalité, le monde réveillé. Et il entend la voix de Wyatt, étouffée, mais bien présente. Bar ne pense à rien, même pas au fait qu’il y a quelqu’un d’autre que Phil dans le lit. Il ne fait que grogner, enfonçant son nez dans les couvertures qu’il relève sur lui et l’oreiller en même temps, se roulant un peu plus en boulle pour éviter d’avoir à réellement confronter les paroles incompréhensibles de l’autre homme.

Ton inquiétude passe quand il te dit que tout va bien. T'en reviens pas, il est resté toute la nuit comme ça, enfin , jour-nuit, comme ça, à supporter ton corps contre lui, à supporter tes besoins de le toucher, sans rien dire. Tu te relèves, quand il se lève, continuant de le regarder de haut en bas, les mains vers lui. Tu n'oses pas lui demander si ça va vraiment, ton regard allant rapidement autour de toi. Ah oui, c'est vrai , le garage, mais...

- Je suis désolé, j'ai beaucoup... dormi.. t'aurais pas du avoir à me supporter si longtemps.

Tu te rapproches de lui, quand il te fait signe de rentrer, mais tu restes scotché, une part de toi l'admin énormément en réalité. Il n'a rien dit, il était réveillé pourtant et il n'a pas cherché à te réveiller? Pourquoi ? personne ne fait ce qu'il a fait si? Regarder quelqu'un dormir, en prendre soin. Toi oui, mais c'est pas pareil et encore tu te serais endormi. Tu le suis maladroitement, intrigué. y'a forcément une raison, il ne peut pas juste avoir fait ça parce qu'il ... tient à toi si? Pourquoi t'arrives pas à comprendre ça? La possibilité que ça puisse être ça? Peut être parce que personne t'a jamais vraiment aimé. Du coup tu penses ça impossible? Que c'était toujours par profit. Mais là , où est le profit? y'en a pas. Tu sors du garage et t'arrêtes en le regardant faire, avec tes mimiques de bestiole pas réveillé qui a pas eu son café et qui a quitté sa source de chaleur, tes mains baignant encore et toujours dans ton pull blanc pas foutu de tenir comme il faut sur tes épaules.

- Je t'ai empêché de dormir? Tu étais réveillé... J'ai fait quelque chose ?

Tu repenses à ton cauchemar et à ... ce qui pouvait arriver lors de cauchemar. Souvent, Bao te disais que tu étais agité et parfois même tu te réveillais avec un poignet attaché pour ne pas faire de connerie. Alors...

- ... J'ai...

Tu lui prends la main après qu'il ait refermé la porte métallique.
- Phil... j'ai fait un cauchemar... le même qu'à chaque fois... sauf qu'il continue. Je peux voir des choses dans mes rêves... normalement. A la fin.. je meurs... ou je me réveille juste avant.   Je sais que c'est pas normal de voir tout ça... cette nuit c'était différent et je veux savoir si c'était toi...

Tu marques une pause, te rapprochant, fixant sa main que tu tripotes de la tienne, un peu anxieux, peur de le rendre grincheux mais tu dois savoir. Savoir si tu peux le revoir dans tes rêves , cette créature et si elle va encore te protéger, parce que si c'est le cas, alors... tu ne dormiras plus jamais de la même manière. Tu n'oses mêmes pas le regarder.

- J'ai vu une ... créature noire... comme un loup... mais dans l'ombre. Un démon à fourrure noire. J'ai cru qu'il était là pour aider l'autre à me tuer... je lui ai demandé de m'aider... et il m'a pris et garder avec lui... Il était chaud comme toi... C'était toi... ? C'est ce que tu es?

Tu oses un petit regard hésitant, en te mordant nerveux le coin des lèvres.

T'ouvres un oeil à sa réponse qui te fait d'abord hausser un sourcil, puis sourire. Il est grincheux le matin ? enfin ... l'après midi? Au réveil quoi! C'est mignon. Il va t'agresser tu le déranges? c'est à tenter, gros maso que tu es. Après tout, ton flanc ne porte même plus les traces de ton agression de la veille. Grâce à lui, même si tu serais retourner dans la mer avec ça, mais traverser la rue dans cet état...

Tu sors ta main chaude, d'ailleurs t'as jamais percuté que tu pouvais avoir une température si élevé sans être desséché, c'est assez étrange, même si tu vas devoir prendre ta dose d'eau sous la douche avant d'aller au taf. Tu la montes jusqu'à sa nuque pour lui caresser comme un appel. Tu es encore collé à lui.
- Hey... je suis plus chaud que ta couette que tu sers comme un doudou tu sais... tu veux pas te retourner pour finir ta nuit...?

Jian semble impressionné, mais Phil ne se sent pas aussi impressionnant. Il n’a vraiment rien eu à faire, justement. Rester là, pendant les heures de la nuit, à tout simplement surveiller quelqu’un, ce n’était pas inconnu pour lui, même s’il devait avouer qu’après quelques années à ne pas l’avoir réellement fait, ses muscles s’étaient quelque peu engourdis le matin arrivé. Debout devant la porte coulissante en métal qu’il rabat avant de la fermer, il se tourne ensuite vers Jian qui semble en pleine analyse de rêve. Phil l’écoute, le regarde, tentant de comprendre tout ce qu’il lui racontait.

Jusqu’à la description. Une créature noir, un loup, un démon à fourrure noire. Les yeux de Phil devinrent soudain très sérieux. Les sourcils légèrement froncés, il revoyait son monstre dans le reflet, qui souriait, s'abreuvant de la nervosité de la pleine lune. Et il s’était également invité dans les rêves de Jian, jouant la carte de la protection, au lieu de l’attaque. Au moins, le loup ne l’avait pas blessé, et l’avait même laissé dormir. Phil ne savait s’il pouvait désormais empiéter sur l’univers des autres. Avec l’âge, son pouvoir grossissait, les enfers nourrissant leurs enfants. Les frères et sœurs de Phil devaient être tout aussi dangereux que lui à l’heure actuelle. Voir plus, car lui n’était plus relié à son clan. Mais les loups solitaires font les plus dangereux loups-garous. Car tout est bon pour arriver à leur fin.

Phil se rapprocha de Jian, glissant les doigts sur ses épaules pour lui remonter sa tunique, avant de glisser une main sur son visage, câlin le creux dans la joue du plus jeune. Il se pencha vers lui, allant l’embrasser doucement. Et lorsque ses lèvres se séparèrent, il le prit dans ses bras, le serrant sans trop de pression, mais juste assez pour être presque désespéré. Il ne savait ce que cela signifiait, pourquoi avait-il épargné Jian dans son rêve. Mais cela le rassurait légèrement.

Bar redressa la tête et tourna un regard noir vers Wyatt. Il avait les cheveux en bataille, la trace du drap sur la joue, les yeux encore endormi et clairement, une tête qui signifiait que s’il ne dormait pas au moins quatre heures de plus, il allait dézinguer tout Bangkok dans un lance-flamme. C’était parfois à ce demander comment le monde n’avait pas déjà brûler, avec tous ces hybrides félins qui manquent cruellement de sommeil.

-Arrête de parler.

Mais, sans plus de cérémonie, il se retourna, allant s’enfouir contre le torse de Wyatt, le nez coller à lui. Et encore une fois, il n’avait pas énormément réfléchis à son action. Il ne lui fallut que quelques secondes pour soudainement se rendormir et se remettre à ronronner de contentement. Il n’avait même pas capter à semi-nudité de Wyatt et pour tout avouer, ce n’était même pas son problème. Laissez-lui encore des heures de sommeil…

Tu ne comprends pas tout ce qui se passe, t'as eu peur de te faire réprimander, même sans les mots mais à la place, tu le vois qui se rapproche, tu te laisses toucher, yeux grands ouverts sous tes mèches en bordel. Tu montes tes doigts sur ses poignets pour les caresser des pouces, allant demander s'il va bien mais sa main... sa main sur ta joue te dilate les rétines, puis fermant les yeux tu apprécies le moment, juste ça, tu aimes vraiment trop ce qui émane de sa peau, cette aura. Quand tu rouvres les yeux, ce n'est pas pour longtemps, il vient t'embrasser. Un peu surpris, tu laisses tes mains aller s'accrocher un peu à son haut, quittant ses poignets. Tu lâches ses lèvres chaudes avec regret, un baiser plein de tendresse. Confus, la suite te perd un peu plus. Qu'est-ce que ça veut dire tout ça? Pourquoi il...
Serré dans ses bras, tu tournes un peu la tête pour la poser contre son épaule, essayant de comprendre ce qui se passe, mais tu n'as pas à chercher très loin... Soit, il est inquiet ... soit il a compris que tu l'avais vu et ça lui fait quelque chose, soit... en fait tu sais pas trop... mais ça l'a touché et perturbé. Ou est-ce qu'il essaie de te rassurer?

Tu souris, touché, le serrant aussi contre toi, dans cette chaleur typique avant de te détacher un peu de lui. C'est a toi de prendre ses joues dans tes mains baguées d'anneaux gris et noirs.

Hey.. tout va bien…
Tu montes l'embrasser à ton tour, avec une expression pas réveillée mais plein de bien être.
Il m'a pas fait de mal… c'est comme si c'était toi qui était venu me chercher dans mon rêve… et après je me suis senti bien… merci…

Tu le rembrasses une seconde fois puis une troisième, presque sur la pointe des pieds, pour être moins petit, souriant près de ses lèvres, tes doigts caressant sa nuque.

Merci aussi pour hier... Sans toi j'y serais pas arrivé...

Ah tu t'y attendais à te faire taper dessus, voire même engueuler, ou repousser, ou frapper. Ton cerveau va loin quand il s'agit d'établir des éventualités à un problème. Tu le sais qu'il a du caractère mais… durant un siècle, tu as encaissé les femelles de ton espèce, et à côté d'elles, il est mignon. Alors oui ça peut paraître étrange aux yeux des autres, mais pour toi, ce gros chat n'est pas tant une plaie que ça. Alors tu obéis, surpris, affichant un air amusé avec " chef oui chef" murmuré.

Ce triste visuel sur son dos, non pas qu'il soit laid mais bon… la couette t'obstrue une partie et puis il y a ce pyjama. Tu préférerais pouvoir voir son visage un peu, parce qu'il est mignon quand il dort et pour être sûr qu'il va bien. Et contre toute attente, il se retourne? Il t'a écouté ? La surprise sur ton visage, tu lèves le bras quand il bouge pour ne pas le gêner, observant ce qu'il entreprend. T'y vas au feeling. Tu pensais qu'il allait juste vouloir se coller à ton bras, vu que tu es un peu nu… ou… en fait non, tu as proposé sans savoir ce que tu as proposé. Tu as juste vu ça dans un film une fois où le couple se réveille le matin, l'un contre l'autre. Et toi tu proposes sans même savoir ce que ça fait ou signifie. Et la sensation qui te traverse est on ne peut plus agréable. Il pose sa tête sur ton torse et une partie de son corps. Tu vois son visage contre toi, ses cheveux qui te caressent l'épaule et le cou. Ça te tire un sourire.

D'un bras, tu rabats bien la couette sur lui dans son dos , ayant bien compris qu'il n'aime pas les courants d'air, puis tu le passes sur lui par dessus la couette, ta joue contre le haut de sa tête. Tu ne vois plus son visage d'ici mais le contact de son corps te fait si bizarre qu'il te suffit. Tu sens son cœur vibrer par à-coups contre ta peau , en douceur… sa respiration contre la tienne, et ce bruit qui émane de lire comme un brrr brrr brrr. C'est agréable, drôle et tellement mignon…. Ça te détend au point que bientôt, toi aussi tu te rendors. Si tu étais un réveil… tu serais clairement pourri. C'est l'heure! Ouais non en fait t'as raison… c'est pas l'heure.

Le problème est bien le suivant : Phil ne sait pas si Jian avait réellement été protégé cette nuit. Mais il ne pouvait pas lui dire maintenant. Parce que ses mains sur son visage sont douces, tendres et Phil ne veut pas lui rajouter des poids lourds dans son sac déjà ankylosé. Au moins, il pouvait se rassurer que Jian n’avait pas été blessé, qu’ils étaient conscients tous les deux à l’heure actuelle, plus ou moins reposés, plus ou moins prêts à affronter le reste de la journée.

Un sourire étire les lèvres du loup, alors qu’il prend la main du plus jeune, l’attirant avec lui, pour un dernier bisou sur le front, avant de prendre la route pour rentrer. Ils sont un peu loin de l’appartement, surtout alors qu’ils n’ont pas de voiture. Cela leur prendra un peu de temps, mais ce n’était pas non plus pour lui déplaire réellement. Il était content de pouvoir se dégourdir les jambes, de profiter du soleil. Seulement, la ville était comble, même à cette heure. Phil ne lâcha pas la main de Jian. Sous aucun prétexte il ne l’aurait fait.

C’était si chaud. L’odeur de la mer transperçait au travers des couches de savons et de la senteur des draps. Bar se logea contre Wyatt, appréciant qu’il lui remette la couette sur le corps, allant jusqu’à glisser un bras autour du torse de l’homme, toujours protégé par la couverture. Son sommeil le rattrapa, bousculant rapidement ce semi-état d’éveil dans l'oubli. Seulement, il n’était pas de retour dans l’eau. Non, il était plutôt sur une plage. Tout de même, encore un décor qu’il pouvait apprécier sans pour autant s’y attarder. Les pieds dans le sable chaud, les yeux tournés vers le soleil, il en étant éblouie. Mais alors qu’il allait porter les mains au-dessus de ses yeux, une ombre se déploya, le protégeant de l’éclat, sans pour autant refroidir l’air. Et de nouveau, ce ne fut qu’agréable.

Alors, le Bar de la réalité se remit à ronronner, sa queue battant l’air doucement, alors de venir se déposer à demi sur la cuisse de la jeune panthère, à demi sur celle du leviathan. Il était confortable, en sécurité, il le savait. Alors il pouvait encore se permettre quelques heures de sommeil de plus.