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2. Je t'ai trouvé [BAO / TUAY]

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UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Sam 13 Mai - 22:38
Bao prend ça à la légère, mais qu’il ait faim, après autant de temps à se forcer à manger pour tout simplement ne pas s’effondrer, sans ressentir ce besoin, c’était presque révolutionnaire. Il l’attend en le voyant partir pour aller chercher ses affaires. Lui qui remettait en cause toutes ses décisions, il devenait soudainement très obéissant. Pas que cela le dérange, mais il sentait que quelque chose avait changé. En le voyant revenir, il s’aide de son bras pour s’habiller. Cela lui brise un peu le cœur de retirer sa chemise, mais il doit être lui-même en descendant. Non… Il doit être plus que lui-même.

- Ça va aller… dit-il simplement, terminant de remettre son haut. Tu m’as dit que je devais agir en reine pour en devenir une. C’est ce que je vais faire, amour…

Il récupère son téléphone, regardant dans le reflet s’il est présentable. Il faudrait vraiment qu’il installe un miroir ici. Ses yeux sont corrects, sa bouche aussi. Ses joues ont quelques traces, une rougeur d’une des gifles, mais il est présentable. Tout va bien se passer. Tout va rentrer dans l’ordre. Ce n’est plus le bordel des refusés du pays, mais un havre de paix qu’il veut. Plus de coucheries, plus de blagues. Seulement du spectacle et des paillettes. Il se tourne vers Bao et lui sourit. Puis il tourne les talons et sort du bureau. Ses jambes sont fragiles, son corps demande à dormir. Mais il y a des comptes à régler.

--

Tu es un peu choqué de l'entendre t'appeler comme ça alors qu'une heure avant il t'insulter du plus profond de son âme. Tu récupères ta chemise que tu cales juste dans l'arrière de ta ceinture pendante, flemme de la remettre.

Tu le vois sortir encore faible même la reine s'est relevé pour affronter une autre bataille sous tes conseils a la con. Un léger rire t'échappe, il te surprend encore. Mais ton esprit se bloque un court instant... T'hésites.

- et merde tiens... , Que tu râles en le rattrapant dans les escaliers, dans l'ombre, ta main attrapant son poignet , le faisant se retourner. Ton autre bras s'enroule a sa taille le cambrant vers toi, et pour la première fois depuis un bye, tu te risques a embrasser quelqu'un, tes lèvres happant les siennes avec franchise et envie. T'as probablement le goût de tabac.

--

Déjà, il réfléchissait à ce qu’il allait faire, à ce qu’il allait leur dire, leur expliquer. Il avait été trop pris dans ses propres conneries, dans ses propres emmerdes. Au début, ce n’était pas comme ça. Ils étaient tellement dans la merde que chacun récupérait de la tune à sa manière. Phil avait anarqué un nombre incalculable de meuf, avec ses yeux de playboys et son mutisme. Bar avait usé de ses charmes également, pour recruter les meilleurs des meilleurs à rentrer chez les artistes. Tuay avait récupérer de l’argent en vendant ses qualités. Leila avait fait les concerts undergrounds pour dénicher des voyous assez de confiance pour bosser avec eux. Karina et Emma, elles aussi étaient allées trop loin parfois. Tout le monde voulait que cet endroit tienne, car ce n’était pas juste le royaume, mais un refuge.

Sauf que ses pensées s’évanouirent en se sentant arrêté et amené contre un corps. Les yeux ouverts, louchant sur le visage qui s'embrassait, il découvrit Bao. Bao, qui avait ses lèvres sur les siennes. Il sentait le tabac, il avait un goût amer. Tuay ferma les yeux, lui répondant aussitôt, ses mains rejoignant son visage pour approfondir le baiser. Ca frissonne dans tout son corps, c’est un pur délice. Il aurait adoré pouvoir le déshabiller là, sur le coup, et lui offrir la meilleure nuit de sa vie. L’une de ses mains se referma sur ses mèches, les tirant légèrement, alors qu’il se séparait de lui, sa langue restant une seconde de trop sur la lèvre inférieure de son homme de main.

- Toi, dès que je pourrais le supporter, je veux que tu me baises jusqu’à ce que je ne puisse plus marcher.
Il avait le goût des cigarettes de Bao sur les lèvres.

--

Tu te dis que c'est lui qui te dira de stopper, tu aimes le goût sucré que tu découvres sur ta langue a peine effleuré, puis ce geste sur ta cette plaquée a ton crâne. Il est fou? Il veut se faire prendre contre les mur en faisant un truc pareil ? Un léger grognement s'échappe de ta gorge. La phrase qui suit te surprend, puis ne plisse les yeux le relâche doucement de ton emprise, avec un sourire qui aurait apparaître très canines s'il y avait eu de la lumière.

- ne dis jamais ça....

--

Son sourire. Son putain de sourire. Là, il pourrait en gémir. Mais il se retient, et lui répond, à ce sourire. Son pouce effleure ses lèvres.
- Trop tard.
Y a à peine une heure, il pleurait jusqu’à s’en rendre malade. Maintenant, il se détache des bras de Bao pour descendre les escaliers, voulant créer une nouvelle dynamique dans son établissement. Il était une reine, bien loin du tyran qu’était son frère. Alors que les monarques gouvernement, il souhaite écouter aussi. C’est peut-être pour cela que son père l’a finalement choisi. Mais il n’est pas censé s’avoir. Alors ses lèvres sont scellées.

En arrivant dans la salle, il passe au travers de Bar et Phil, leur indiquant de le suivre immédiatement. Les deux s’échangent un regard, mais n’hésitent pas. Quoi que ce soit passé avec Bao, Tuay était sorti de son bureau. Et il avait l’air d’avoir la dalle à plusieurs niveaux de significations.

--

Tu le laisses s'éloigner, te demander quel genre de bête tu as réveillé mais t'es un chasseur curieux, tas envie de voir ce que ce gibier de luxe te réserve et surtout TON gibier, celui de personne d'autre à moins de vouloir mourir. T'étais protecteur avec lui, bien avant de savoir, même si t'arrivais pas à coller les morceaux pour le comprendre. Il te manquait les informations de ta queen, et mainteant que tu avais eu le puzzle en entier, tout te paraissait plus logique. bon, y compris quand meme le fait qu'il était un peu instable. Un peu. passer des larmes au rire, t'allais devoir remettre de lordre dans son foutoir cérébral sans quoi ça allait être compliqué de le gérer dans ces élans de gloire et de bonne fortune. C'était toi qui le motivé à ce point? T'avais pas tout compris à ce soudain élan de puissance qui avait émané de lui et en réalité, tu restais sur tes gardes, prêt à le voir défaillir à n'importe quel moment , une fois que l'euphorie sera passé et l'adrénaline redescendu.

Pour le moment, tu le suis les mains dans les poches, toujours en tee shirt, tout tatouage apparent du coup, après t'être passé une main dans les cheveux , pour ordonner tout ça. Tu arrives quelques secondes après Bar et Phil, qui te questionnent du regard. Tu te racles la gorge et fait signe de se focus sur Tuay pas sur lui. Pendant que Tuay prend la parole, tu t'allumes une clope tranquillement, écoutant ce qu'il propose.

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 22:42
En descendant les escaliers vers la salle principale, il arrive au milieu de ses artistes, certains employés du bar qui avait encore leur uniforme, d'autres qui se rhabillent à moitié. Tout le monde le regarde, curieux, inquiets, mécontents. Sans une deuxième réflexion, il joint ses mains entre elles, leur faisant une profonde salutation respectueuse, à la lueur des yeux de tous et toutes. Bar lui répond par réflexe, par respect de la première salutation, comme certaines autres personnes qui pratiquent la religion principale de Thaïlande. Tuay n’est pas un croyant invétéré, mais il connaît les codes, il sait que tout le monde accepte cette requête au discours. Relevant les yeux sur tout le monde, il les observe un à un.

- Je ne vais pas vous mentir, tenter de me justifier ou de me trouver des excuses. commença-t-il. Ce soir, j’ai fait une erreur. Vous avez dû en entendre parler, en tout cas, voir comment cette situation a été réglée.

Il voit certaines personnes hocher la tête, jetant des regards à Bao derrière lui. Tuay ignorait ce qu’il avait fait, mais se doutait qu’il n’avait pas simplement donné un bonbon à la menthe, une tape sur l’épaule et en était resté là.

- Je m'excuse et j’espère que vous comprendrez et accepterez mes paroles.

Sur ses mots, il joignit ses mains sur son ventre et se pencha en avant, faisant une profonde révérence à son assemblée. Certaines danseuses secouent la tête, comme pour signifier qu’il n’avait pas à faire cela. D’autres pincent les lèvres. Tuay, ce n’est pas juste le patron de l’établissement. Pour certains d’entre eux, il les avait réellement sorti de la merde, des chambres crades des salons de ventes de corps, des pistes de dances sans foi ni loi, des fonds des ruelles où seul la violence valait la peine d’être béni. En se redressant, encore une fois, il est victorieux. Personne ne se douterait qu’une heure plus tôt, il se prenait des gifles, qu’il pleurait seul dans son bureau, qu’il se réfugiait contre Bao.

- Au vu de mes erreurs, j’ai pris une décision quand la vie de cet établissement. Il est évident que beaucoup pense que cette endroit n’est qu’un nouveau trou où dépenser son argent en connerie et merde pour s’amuser. Il voit de ses têtes qui grimacent, sachant de quoi il parle. Il est temps de leur faire comprendre qu’ici, ce n’est pas un simple club. Un sourire étire ses lèvres. Je veux en faire une scène de gala, un cabaret de luxe, redorer vos noms pour que les seules personnes qui vous touchent soit celles que vous choisissez.

Ça chuchote, ça se redresse dans l’assistance, prend intérêt dans ses intentions. Tuay capte le regard de Leila qui hoche la tête, un sourire de deux kilomètres sur le visage.

- J’ai voulu vous protéger pour vous éviter d’autres souffrances, mais je m’y suis extrêmement mal pris. Alors je vous demande de me donner un coup de main. Chaque personne ici sera responsable de la qualité de son service, mais je veux un niveau qui ferait jalouser les plus riches des salles de strip du pays.

Cela en effraie certains, d’autres sentent le défi dans leurs veines.
- Demain, le club sera fermé. Je veux que vous reveniez après-demain, pour ceux qui se sentent à la hauteur, pour me montrer ce que ça donne, des voyous à qui ont donné une chance.
Ses yeux font le tour des visages. Tous et toutes font partie des listes sous le coude des flics. Tous et toutes ont des histoires à faire pleurer des bouquins.

- Montrez-leur de quoi vous êtes capables. conclua-t-il en leur offrant le plus joli sourire qu’il pouvait faire.

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 22:54
Tu poses ton cul contre un des dossiers de banquette en fumant alors qu'un vigile vient te donner une enveloppe, que tu prends sans discuter, mais tu attends calmement, l'ouvrant sans un bruit et regardant les photos à moitié sorti que tu as déniché. ca sert d'avoir des connaissances dans le milieu du journalisme. Faut dire que quand t'étais en taule, tu recevais régulièrement une demoiselle qui ecrivait une livre sur ceux qui sont passés par la case tueur et le cas de canibalisme dont tu faisais le sujet, sans en mentionnait le nom n'avait pas été sans contre partie. Vrai, tu te l'étais faite, vrai aussi tu lui avais tout raconter, mais elle t'avait promis d'aider si tu en avais le besoin une fois sorti, ce sous covert bien sur de l'aider elle, si elle avait besoin. Il ne s'était plus rien passer entre vous, une seule fois, en dérapage, et c'était ya dix ans.

Phil te regarde en coin, il a l'air interessé et s'approche, ça a l'air de le rendre vraiment curieux le changement radical de la situation, surtout qu'il n'a suivi que la moitié.
- Fais préparer une bagnole ste plait, je dois le ramener chez lui avant qu'il nous fasse un malaise, que tu lui dis à l'oreille, alors que Tuay fait son discours.
Il acquiesce et file en douce, sous les yeux de Bar qui doit se demander encore ce que ces deux là foutent.

Puis tu fais une chose qui normalement n'est pas autorisé, mais comme dit Tuay , il est temps que tous sachent et pas seulement de bouche à oreille, alors tu te faufiles entre les corps encore décorés, et tu arrives par le coté de Tuay, recrachant la fumée avant de l'approcher pour ne pas l'intoxiquer, te raclant la gorge, après qu'il ait fini son discours.

- J'aimerais rajouter deux trois trucs si tu permets...
Tu poses ta main épaisse sur son épaule fine.

- Beaucoup on du voir que j'ai débarqué y'a pas si longtemps, sur demande du paternel de Tuay. Je sais que... j'suis pas le premier type de qui on s'approche, vu mon passif et ma gueule, mais que les choses soient claires, je ne suis là pour nuire à aucun de vous, à moins que l'un de vous décide de trahir le boss. Vous n'êtes ni de la viande, ni des vides couilles pour les frustrés de cette ville, ou j'ne sais quel touriste en mal d'exotisme animalier. Pour ça, y'a l'zoo. Donc si y'a un problème, dites-le. J'vais en parler avec Tuay, mais j'vais faire le tri dans les vigils et recruter dans mes contacts, donc ce ne seront pas des enfants de cœur, mais ils seront comme vous. Vous devrez apprendre à leur faire confiance, même s'ils auront une gueule à tuer des curés. J'vais aussi discuter avec Tuay pour rajouter une infirmerie à la place de cette chambre où personne n'a de bon souvenir... parce que vous avez le droit d'être malade, ou d'être épuisé, et beaucoup n'ont pas les moyens pour un hosto ou un hopital... Dernier point, et pour celui là, c'est à moi que vous aurez affaire si l'idée vous prend. Aucun espionnage, ou affiliation ne sera toléré avec Thawan. je pense que vous savez de qui je parle. Si vous voyez ou entendez quoi que ce soit, en rapport avec lui, vous devez nous le dire. Il veut détruire ou reprendre cet endroit, il laisse ses sbires se faufiler et ça commence à gonfler la sécurité. S'il arrive à ses fins, c'est aussi la votre. Voilà... pour ceux qui ne connaitraient pas mon nom de taf, c'est Banshee. Je vous laisse à lui...

Tu te penches à son oreille.
- J't'attends dehors, j'ai fait amené une bagnole, tu restes pas ici ce soir.

Puis tu t'éloignes, refoutant ta clope dans ta bouche. Ce sera la seule contribution en discours que tu feras de toute ta vie, mais au moins c'est fait. L'air frais du dehors te fait un bien fou.

--

Certes, il aurait pu choisir des mots plus cléments, moins “je sors de taule et c’est comme ça qu eje suis, deal with it” mais ça avait la valeur de bien fonctionner. Tout le monde sourit, gigote ou ricane en l’écoutant. Pas en se moquant bein sûr, mais simplement parce que des mecs comme Bao, ça fait toujours son effet. Il en voit certains et certaines se mordre la lèvre, intrigué.e.s par celui qui s'approprie un instant de la soirée. Il a déjà fait du remu-ménage. Mais Tuay lève un sourcil dans leur direction, les bras croisés. Il n’y en avait pas qu’un qui savait défendre un territoire conquis dans cette histoire.

Le visage tourné vers lui quand il se penche, il hoche simplement la tête. Après le départ de Bao, tout le monde se rapproche de lui, demandant des informations, qu’il fournit avec un sourire franc. On n’ose pas le toucher, encore heureux. Il n’aurait sans doute pas pu le supporter. Après avoir remercié toutes les personnes présentes, elles se dispersent, discutant entre elles, partant boire des verres ou encore rentrer chez elles. Il se retourne, demande à Bar de lui donner sa veste, avant de se diriger vers la sortie. Une fois hors de vue de tout le monde, il se retint à lui, sentant ses jambes lâcher.

- Aide-moi… à sortir… S’il te plait. demanda-t-il doucement.

Bar ne dit rien, glissant un bras autour de lui pour qu’il ne s’écroule pas. Il lui répète qu’il est là, que ça va aller, qu’il a été extraordinaire. Mais Tuay secoue la main. Il n’a pas envie de l’entendre dire ça. Parce que ce sait pas ce qu’il cherchait. En sortant, ils découvrent Phil, qui avait ramené la voiture de Tuay, ayant donné les clés à Bao. Tuay tendit la main vers lui, demandant silencieusement de l'aide. Il avait brûler la fin de ses ressources... Mais c'était judicieux. Ce soir marque un nouveau départ pour tout le monde. (modifié)

UNHOLMERE
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Sam 13 Mai - 23:00
Tu finis ta clope, pendant que Tuay gère son affaire, ton enveloppe sous le bras. Quoi. Ta mission cest d'assurer le succès de ton boss face à ce gros con de thawan non? Alors tu faisais ce que tu savais faire, obéir et utiliser ton cerveau de névrosé à bon esciens. Tu le savais, Thawan t'avait dans le viseur. Qu'il envoie ses enfoirés, t'allais te faire plaisir. La bête en toi avait la dalle et plus ça devenait dangereux et plus t'étais à l'aise.

La voiture arrive, et cette fois-ci , elle était plus haute, et tu souris en remarquant que Phil avait écouté la première fois. Il n'est pas si inutile cette tête de toxico. Tu vois toujours ce qu'il faut même chez les pires tares, et tu penses honnetement qu'il peut faire un bon vigil ce débile, mais faudrait qu'il allume un peu plus de neurones. Tu réceptionnes les clefs en voyant Tuay et Bar sortir, et ce que tu redoutais est arrivé, il s'est laissé choir à l'abri des regards. Tu arrives vers lui quand il tend le bras, et sans lui demander son avis, tu le soulèves dans tes bras en poids plume sous les yeux pas rassurés de Bar.

- Destresse, j'lai pas bouffé tout à l'heure, fais moi confiance un peu.
Il a vu que t'avais encore le flingue à l'arrière de ton jean. Oui et tu vas le garder, surtout si vous êtes seul sur la route. Tu vas vers la bagnole, Phil ouvre la porte passager, et tu te glisses pour le loger sur le fauteuil, puis tu refermes la porte.
- Phil. Si tu merdes ce soir, je t'éclate. Faut que tu aides Bar pour la fermeture du club.

Tu montes en lui faisant un clin d'oeil et démarre la bagnole, posant l'enveloppe entre les deux sièges. Tu regardes s'il est attaché, ilne l'est pas , ok, t'y vas alors. Tu passes ta main par dessus lui, imposant une ombre à sa silhouette de nouveau fragile, sous le regard du duo.
- sois sage, que tu dis à mi voix, en choppant la ceinture pour la boucler , lui jetant un coup d'oeil en coin.

--

Tuay se sent soudainement soulevé, se retrouvant contre Bao. Okay… Il pourrait clairement s’habituer à ce genre de chose. Parce qu’il est confortable, clairement. Assis dans la voiture, il soupire, s’installant en fermant un instant les yeux. Il a faim, il est fatigué, il veut dormir et embrassé Bao. Quatre objectifs et envies qui lui arrachent un petit sourire et un soupire.
Bar les observe, suspicieux, tandis que Phil glisse un bras autour des épaules de son mec. Il lève un pouce en l’air pour leur dire qu’il gère, mais Bar se rapproche et met sa tête au niveau de la fenêtre.
- Tu m’envoies un message quand tu es chez toi, Tuay, hein ? demande-t-il en le regardant.
Tuay hoche la tête et lui sourit. Sauf que Bao passe le bras au-dessus de lui, son corps se rapprochant significativement. Il releva les yeux vers lui, avant de sourire, la tête penchée sur le côté.
- Mais je suis toujours sage voyons… chuchute Tuay.
Sauf qu’ils s’étaient dit de tout garder pour eux. Et pour tout avouer, Tuay n’est pas en capacité de faire tout ce qu’il voudrait faire à Bao. Ou plutôt, avec Bao. Bar s’éloigne, par obligation - et aussi parce que Phil lui a de nouveau attrapé les épaules - pour les laisser s’éloigner.

--

Bar est trop inquiet, bon ok, en temps normal, il aurait peut être raison, puisqu'il ne sait pas et c'est très bien comme ça, sinon tu vas finir avec des menaces en tout genre et t'as pas spécialement envie de faire tourner la soirée au vinaigre. Bar est adorable en soi, mais il ne se rend pas compte que la cible principal devrait être Phil, parce que lui ne se gère pas. D'ailleurs t' y repense, mais tu n'as pas revu Jian depuis hier, t'espères qu'il va bien et qu'il se repose. T'as tellement pris par tout ça que tu n'y as plus pensé et c'est un grand garçon, tu supposes qu'il va savoir se debrouiller. Tu l'as vu faire des trucs tellement wtf en prison pour s'en sortir que tu te dis que survivre à un Bar ça devrait aller. Phil en revanche, qu'il fasse gaffe celui la;

La voiture file entre les autres, tu gardes un oeil sur la route cette fois, on déconne plus.
- C'était bien. J'veux dire. Ce que tu leurs as dit.
T'as un petit sourire, t'es sincère, c'était vraiment bien mais t'es nul pour dire les choses positives.
- Tu veux qu'on passe quelque part avant d'aller chez toi?

--

Laisser son club derrière pour ce soir était difficile. Mais il ne pouvait plus tenir debout. Impossible de faire quoi que ce soit, Tuay aurait été un poids pour tout le monde. Il lève les yeux par la fenêtre, observant les immeubles de la capitale, les lumières, les gens. Soudainement Bao parle. Et Tuay rigole légèrement, flatté, réellement, de recevoir ce genre de compliment.

- J’ai quand même reconstruit cet établissement… remarqua-t-il. Mais merci…
Se resserrant dans sa veste, il fixa les yeux devant lui. Il était quand même le patron de cette boîte. Il secoua alors la tête.

- Non, ramène-moi chez moi.
Il avait besoin de son lit, de son espace. Au diable s’il n’arrivait pas à manger avant de dormir, par fatigue de se faire à manger ou tout simplement parce qu’il n’y arrivait pas. Il mangera demain matin. Ennuyé par le décor, il tourna les yeux vers Bao, l’observant, toujours à moitié affalé sur le siège.
- Bao… appela-t-il tout doucement. Tu restes avec moi ce soir ?

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Sam 13 Mai - 23:04
- j't'ai vexé ?
Tu t'es renseigné depuis un moment sur son lieu de vie, histoire de savoir où il habite en cas de besoin, donc la route tu la connais. Tu enclenchées un peu le chauffage vers ses pieds.
- c'est quoi cette question, t'as cru sincèrement que j'allais te laisser seul après ce qui s'est passé? C'est pas parce que t'as eu un regain d'énergie que tu vas mieux. Tu peux la faire à qui tu veux mais pas a moi. Je vais t'aider à faire ce qu'il faut et tu vas me faire le plaisir de prendre un douche aussi, pour virer les cellules corporelles de ce connard de ta peau...

Tu parles tranquillement, très pas en colère, ce sont juste tes mots a toi.

--

- Oui. répondit-il aussitôt. Je sais que je ne suis qu’un enfant à tes yeux, et que j’ai fait de remarquables conneries depuis que tu es là. Il glissa les mains entre ses propres cuisses, ayant les doigts gelés. Mais j’ai réussi à récupérer tout ça et à en faire quelque chose qui tient la route. Maintenant, il faut que je me protège. Il sent la chaleur sur ses pieds, c’est agréable. Personne ne m’a aidé tu sais… Mon père m’a mis ici à mon retour de Corée, il m’a dit de me débrouiller, qu’il verra si j’ai besoin d’aide ou non. Deux ans après, tu es arrivé.

Son année d’étude en Corée avait été bien amusante. Il en gardait des bons souvenirs, mais aussi des mauvais. Comme tout, rien n’avait été parfait. Mais bien sûr, ce n’était qu’une anecdote. Il était parti parce qu’à l’époque, il avait découvert qui était son vrai père et que le patron des Chaemchamrat voulait qu’il prenne le temps de réfléchir. Quelques mois après son départ, il reçoit la première lettre de Thawan. Puis une autre, et encore une. Tous les deux mois, il ouvrait sa boîte aux lettres pour découvrir un scripte à son nom. Tuay avait lu la première. Pas les autres.

Il écoute Bao, souriant discrètement, le regardant toujours. On dirait que depuis qu’il sait qui est Tuyau pour lui, sa Queen, il n’est plus tout à fait le même. En réalité, Tuay non plus, n’est plus le même avec lui. c’est comme si toutes les pièces du puzzle s'étaient assemblées. Il avait trouvé la coïncidence avec le discours de Banshee et du sien fort intéressant. Mais sans en savoir plus, il n’aurait pas pu le découvrir. Peut-être qu’avec le temps, les choses seraient devenues trop proches pour qu’il ne le remarque pas.

- Tu m’aimes vraiment, hein ? demanda-t-il en riant. Je t’avais dit de ne pas tomber amoureux, je ne suis pas fréquentable… Les lumières dessinaient de jolies couleurs et ombres sur le visage de Bao.

--

- Un enfant ben voyons... Les gamins m'interessent pas. Y'a une différence entre être immature et être fragile. Tout le monde nait pas avec les mêmes aptitudes... Jian me soulait des fois avec ses jeux videos, mais il avait l'habitude de dire que j'étais de type Tank , et lui de type Furtif. Toi je te vois très bien comme l'espèce de fée au fond du terrain, qui en chie , mais qui est encore debout à la fin du combat et qui au final gagne le respect des plus gros. Une fée avec un beau cul... L'apparence c'est dans ta tête, et t'immisce pas à penser à ma place, tu n'en sais rien. Idiot... comme si j'allais m'attacher à un mioche..

T'en as croisé des pédophiles ou des mecs tordus qui aimaient la viande fraiche pas encore utilisé, du genre Jian, mais ça t'attirait pas, c'est pas pour rien que tu avais décidé de le protéger et que tu lui avais rien fait.

Tu lui jettes un regard quand il rit sur le fait que tu puisses être tomber amoureux. T'en sais rien en fait , mais tu prefères rien dire, tu te racles la gorge et regarde vers un quartier qui finit sur votre destination, lentement, la voiture se gare.

- Et toi hein dans tout ça...

--

- Je suis fragile, donc ?
Il aimait bien sa métaphore de la petite fée. Oui, il était bien joli, un peu balancé au milieu de tout le reste, au milieu de bizons en sueur et de loups assoiffée. Il rit en l'entendant parler de son cul.
- Très bien... Je n'assumerais plus rien de ce que tu penses de moi !
Son quartier apparaît. Il se croirait réellement important, avec son garde du corps qui le ramène. Même s'il a juste l'impression d'être en dessous de tout. Alors qu'il se redresse, détachant sa ceinture, Tuay tourne de nouveau la tête vers Bao.
- Moi ?

--

Sa reflexion te tire un sourire . Alors comme ça, il n'assumera plus rien? C'est qu'on verra. Tu coupes le contact, et lui jette un regard en récupérant ce que t'as posé, donc téléphone, flingue, ta chemise et .. ah oui t'as pas mis ta ceinture, ouais of.
- Ouais toi.. tu m'kiff non?
Le vocabulaire est différent c'est vrai mais tu ne sais pas dire le mot aimer dans ce sens. Donc tu fais autrement, et puis le romantisme tu l'exprimes pas oralement, si tant est que tu y arrives, ça c'est une autre histoire, faudrait que tu trouves un "aimer pour les nuls" quelque part sur Amazon un de ces quatre.
Tu sors de la voiture , la contourne, et ouvre la portière à Tuay pour lui tendre la main.
- Tu vas pouvoir marcher ou ...

--

Il le regarde un instant. S'il le kiff ? C'est peut-être un peu trop tôt, un peu trop vague pour lui. Il l'apprécie, comme celui qui aime ses lèvres contre les siennes, ses bras autour de sa taille, glisser les mains dans ses cheveux et l'entendre grogner. Ce n'est pas de l'amour. De l'attirance ? Sûr. Mais il ne lui avait pas répondu.
- Je te le dirais quand j'aurais une réponse qui te plaira. répondit-il en souriant.
Tuay le voit alors sortir, faire le tour et lui ouvre la porte. Il le traître comme une princesse. C'est charmant... Lui prenant la main pour poser le premier pied dehors, il s'aide pour de lever.
- Ça va aller...
Il n'a pas de talons, pas de quoi tomber. En s'approchant du bâtiment, il tape le code d'entrée, salut humblement les deux réceptionnistes, avant d'aller vers l'ascenseur. Ce n'était pas un immeuble de haut standing comme celui de Thawan. Mais le luxe pouvait se faire sentir. En attendant l'ascenseur, il s'appuie distraitement sur Bao. Ses jambes tremblent encore.

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