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8. Cramés [TRIO]

UNHOLMERE
UNHOLMERE
Messages : 175
Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
Job/Fonction : destructeurs, Appelés du chaos que tu es. Samael, Lobster, Bathory, Ah Puch, Eve, and so one. Les rejetons déglingués de cette bonne vieille source.
Faceclaim : bloop inni
Dim 14 Mai - 12:53
CRAMES

* * * * *


Ça tourne dans sa tête, comme un manège. Parce que c’était si rapide qu’il se demandait si ça n’était pas juste son esprit qui avait fait une crise qu’il venait de totalement inventé ce passage de la soirée. Mais au vu du silence de Jian, non. Il venait de le faire, pour de vrai. Oh putain…

Le coude posé sur le rebord de la portière, la main sur la bouche, il fixe l’infinie devant lui, conduisant en essayant de ne pas se faire distraire. Jusqu’à ce qu’il lui parle de nouveau. Phil ne sait pas quel regard il tourne vers Jian. Mais ce n’est certainement pas lui faire la gueule, ou encore être énervé. Un mélange de confus, d’heureux, troublé et joyeux, perdu et extatique. Il ne le sait pas, Jian. Mais il vient de démarrer quelque chose.

Seulement, il ne lui répond pas, ne fait aucun geste vers lui. Et alors qu’il rentre avec la voiture dans la zone des maisons, il peut apercevoir Bar, fumant tranquillement, assis sur les petites marches qui mènent à leur appartement. Il a un livre dans la main, la cigarette dans l’autre, et ne relève pas les yeux en les entendant. Phil sent la même chose que Jian. Un frisson, pas vraiment très agréable, qui remonte le long de son dos.

Bar attend, bien calé sur les marches, lisant un des romans qu’il a trouvé en allant chercher ses cigarettes. La lecture, il adore, surtout pour faire passer le temps. Et là, autant la nicotine arrivait à calmer ses nerfs et les pages du bouquin lui occupaient l’esprit, autant il savait que ce qu’il allait découvrir des deux boloss qui vivaient avec lui n’allait pas lui plaire. Et sûrement, car en entendant les roues de la voiture, il ne bouge pas, ne faisant que tourner sa page, attendant calmement qu’ils viennent à lui. Et si Phil a le bon sens de faire marche arrière, ça lui permettra d’avoir le lit pour lui tout seul cette nuit.

--

Tu n'as pas vraiment le temps d'analyser le visage de Phil mais s'il n'a pas fait sa tête de renfrogné, c'est que tu as dû réussir à le remercier? Il a l'air ailleurs, c'est super bizarre, tu l'as cassé?

Tu verras plus tard si tu dois lui rebrancher des fils parce que la, tu te sens comme le type qui a du payer son droit de passage sur les bords du styx. Sauf que toi tu veux pas y aller sur le styx. Même si bar reste un être humain comme tu, peut être même que t'es plus costaud que lui en baston sous tes autres de Jap, t'as pas spécialement envie de le voir en colère parce que... Tu ne sais pas où aller ailleurs en plus. Et puis si c'est pour que Phil se fasse cogner a ta place en plus, c'est mort. C'est toi qui l'a emmené dans cette histoire.

La voiture se gare, tu sors avec le sac le plus lourd, et tu fais le tour pour ouvrir et tirer l'autre sac de la banquette. Tu portes les vêtements de bar et vous êtes en noir. Comment tu vas pouvoir expliquer ca. Après tout, très autres fringues sont... Pas trop sales. Tu poses le sac de fringues devant bar et te redresses devant lui, posant l'autre sac par dessus. Ils sont juste énorme et t'as du te faire un tour de freins a pas avoir laissé Phil t t'aider. Bar serait cap de trouver ça louche, si c'est pas déjà le cas.

- on a été chercher mes affaires... Je culpabilise de prendre dans tes vêtements... Et puis ... Je tournai en rond.... J'ai demandé a Phil s'il pouvait m'amener en bagnole, les sacs sont trop lourds... Et t'as dit que je devais faire attention.

--

En voyant un mouvement dans sa périphérie de vision, il tire une dernière fois sur sa cigarette avant de souffler, refermant son livre sans oublier son marque-page. Les sacs devant lui sont suspects, la manière dont ils agissent l’est tout aucun. Mais il attend, écoutant simplement Jian qui s’explique. Il ne pourrait pas demander à Phil de toute façon. Ses yeux le détaillent un instant, puis Phil, avant de prendre une nouvelle taffe.

- J’ai dit ça, effectivement. qu’il concède tranquillement. Et je n’ai rien demander. Tu n’avais absolument pas à te justifier. Ni toi, ni pour lui. Il pointe Phil de ses deux doigts tenant son bâtonnet. Mais comme tu viens de le faire, je me doute que tu n’es pas rentré par une porte comme tout le monde pour aller chercher ces affaires, pas vrai, Jian ?

Il se penche en avant, les coudes sur ses genoux, le regardant toujours dans les yeux. Phil a les mains dans les poches, l’air absorbé par un sujet qui est à la fois celui-ci et un autre. Hmm… Il s’est passé un truc qui l’a secoué. Seulement, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne lui en fallait pas beaucoup, au mécano, pour défaillir. Suffisait que Jian lui fasse un sourire un peu trop grand.

--

Tu le fixes, tu l'écoutes, sans le couper, très yeux traînent sur le livre qu'il lit. T'as toujours été a mille a l'heure dans ton crâne, pourtant ton cerveau a l'air d'avoir une taille normale, rien ne déborde par très oreilles, ce qui en dit gagnerait t on sex appeal. Dans quoi tes parti encore... Tu réfocus sur bar qui monte Phil, et qui fait des allusions. Tu as le choix, soit bluffer et ... T'es nul pour ça , soit dire la vérité a ta manière et c'est comme ça que t'as amadoué Bao. Tu baisses la capuche, renvoie très cheveux buissons en arrière, et en vrai, ils écoutent rien, c'est pire maintenant et tu flanques très mains dans ta poche pour en sortir ce que t'as sorti tout a l'heure, parce que même si tu fumes moins depuis la prison, c'est encore le cas. Tu lui tentes un paquet de clopes.

- j'ai pas menti, et tu nous attendais, ça sous-entend une explication. Si on était rentré sans rien te dire en te snobant, c'est la qu'on aurait pris une buffée justifiée. On vit tous ensemble. C'est juste du respect de te le dire. Et ça c'est pour te remercier de m'avoir soigné. Il est bien ton bouquin?


--

Ses yeux suivent le paquet qu’il lui tend, comme une bonne excuse, un cadeau pour éviter qu’il ne les réprimande ou un truc dans le genre. Bar relève les yeux vers Jian, glissant sa cigarette entre ses lèvres, sans accepter le paquet. Il avait sans doute plus de tunes que lui à l’heure actuelle. Autant qu’il s’économise. Il réfléchit vite, ça c’est sûr et il comprend bien l’ambiance. Mais il court trop vite, le petit lapin.

- J’ai pas dit que tu avais menti. le reprit-il. Et merci mais non merci. Je n’ai pas fait ça pour recevoir de cadeau.

Il se lève enfin, gardant son bouquin dans la main, et continuant de regarder Jian. Ils ont fait un coup tordu les deux. Ses yeux se portent un bref instant sur Phil, avant de revenir sur Jian. Il retire la cigarette de sa bouche.
- Tu sais éviter les sujets qui fâchent, c’est impressionnant. T’as pas répondu à ma question et détourné mon attention sur autre chose. Il pointe les sacs de sa cigarette. Mais si tu étais simplement allé récupérer des affaires, tu n’aurais pas prévenu le seul muet de la bande pour t’accompagner, Jian. Bar se baisse pour en attraper un et le soulever, le calant pour lui. Je suis pas aussi coincé du cul que j’en ai l’air, tu sais. La prochaine fois, préviens-moi aussi.
Et il monte les marches avec le sac, rentrant dans l’appartement sans rien ajouter. Le bouquin et la cigarette toujours dans sa main.

--

Tu hausses un sourcil. Attends, il se passe quoi ? Il a pas été assez bien baisé ou quoi? C'est quoi ce caractère de merdouille??! T'es un peu stupéfait. Qu'est-ce que t'as dit de mal? Il est au courant que tout le monde n'est pas en pierre comme Bao? Que des remarques comme ça, ça peut faire mal? Que refuser un cadeau , ça peut vexer? Tu restes là comme un con, le paquet dans la main, alors qu'il vient de chopper la plus grosse fortune de ta vie dans ses bras et se barre avec et en plus il pense que tu t'es foutu de lui?

T'as eu un peu beaucoup d'émotions depuis plusieurs jours, et bizarrement, tu te sens ... coupable? Tu fais toujours passé les autres avant. Il aurait pu juste se contenter de dire , ok, tout va bien, donc je m'en mèle pas, mais au lieu de ça , il agit comme s'il avait un droit de vie ou de mort sur tes décisions. Tu baisses les yeux... un peu blessé de telles conclusions, tu voulais juste être sympa et vous n'avez rien faiit de mal. T'inspires... toi aussi t'es humain, tu n'es pas parfait loin de là, sur ton visage , tu ne peux rien caché, alors, tu soulèves le deuxième sac, entre une étincelle triste et une autre blasé, et tu rentres dans l'appart. Tu cherches Bar du regard , que tu aperçois, et tu t'avances, pour poser le paquet sur la table, la machoire crispée.

- Tu fais ce que tu veux avec Phil, mais c'est pas parce que j'ai l'air moins solide que vous que tu peux me causer comme ça. Je suis pas rentré dans les détails parce que ... je voulais pas t'y sois mélé. Tu veux une réponse? Très bien. On est rentré par ma fenêtre, on a braqué ma piaule, même si légalement c'est encore chez moi, donc pas un cambriolage.

On est tombé sur ma belle mère, puis mon père qui m'a frappé la gueule pendant presque seize ans, m'a coursé dans la rue, jusqu'à ce Phil me récupère en bagnole à l'arrache et qu'on soit sauf. T'aurais cautionné? Et j'ai pas choisi Phil au passage, il est arrivé avec son café quand je faisais la liste quand tu dormais et on a discuté si on peut dire et j'ai demandé juste naturellement son aide, ça n'a rien à voir avec le fait qu'il soit muet ou que tu sois à cheval sur le légal, ou j'sais pas quoi d'autre. Et au passage , ce que j'ai récup c'est aussi pour le taf.... Content?

Tu échappes un soupir, les mains dans les poches , et épuisé et blasé, tu tournes les talons... attrapant ton sac d'informatique pour partir dans le jardin, sur un banc... Tu as l'habitude d'être seul. Tu rabat de nouveau la capuche sur ta gueule, te concentrant maintenant sur tout ce que tu as recup et quoi en faire. Et surtout tu vas essayer de trouver un endroit parce que tu ne veux pas que Bar te demande de te justifier pour tout parce que malheureusement, tu ne pourras pas... tu ne pourras pas. Tu sais qu'il va arriver certaines choses, mais... tu ne veux pas ... impliquer les gens. ça fait juste un peu trop pour toi, ça fait moins d'une semaine, et ... tu les connais depuis si peu et Bar... se comporte comme s'il était ton controleur judiciaire... Phil aime peut être ça , mais toi t'aimes pas ... quand on est enfermé si longtemps, la liberté n'est pas une chose qui doit être reduite comme ça, juste... parce qu'on est sur le territoire d'un autre...

UNHOLMERE
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Dim 14 Mai - 12:59
Il était sur le point de terminer sa cigarette avant de l’éteindre dans le cendrier, lorsque Jian arriva à sa suite commençant à déballer l’histoire. Bar fronça des sourcils, les lèvres pincées. Son intuition avait donc été la bonne, ils s’étaient mis en danger. Et lorsque Jian partit, il voulut le suivre pour continuer de lui parler, pour lui faire bien comprendre que ce qu’ils venaient de faire aurait pu être réglé d’une manière différente, qu’ils n’étaient invincibles. Il voulait lui demander s’il se rendait compte des conséquences de ces actes. S’ils s’étaient fait chopper hein ? Qui serait venu les chercher ? Quelqu’un d’autre. Et si son père l’avait attrapé justement, qui aurait recollé les morceaux ? Qui se serait inquiété pour eux ? Qui s’était inquiété pour eux, à rentrer en découvrant un appartement vide et même pas de messages pour prévenir. Bar fit claquer son livre sur la table, prêt à le suivre, mais la main de Phil sur son torse le retint fermement. Ils se regardèrent dans les yeux. Le plus grand semblait être enfin sorti de sa léthargie. Il secoua la tête, empêchant Bar d’aller le voir.

- Quoi ? demanda Bar en chuchotant-criant. Toi, tu as cautionné ça en plus ? Tu te rends compte qu’il est encore faible ? Qu’il a vécu dans la rue jusqu’à il y a à peine quelques jours ? Qu’est-ce que tu aurais fait si quelque chose lui était arrivé, hein ?

Les yeux de Phil s’allument d’une flamme intense, protective, nouvelle. Bar cligna des paupières, surprit de le voir réagir ainsi. Phil le repoussa fermement, avant de pointer ses oreilles, lui demandant s’il avait seulement écouter ce qu’il avait dit. Jian voulait récupérer ses affaires. Puis il le pointa, accusateur. T’aurais pas voulu faire la même chose ? Puis il les désigna tous les deux. Nous, on était ensemble. Avant de le montrer, Jian. Lui, il est “seul”.
Il nous a nous. répondit Bar aussitôt.

Phil hocha la tête, avant de montrer du menton Jian. Tu crois qu’il est avec nous maintenant peut-être ? Bar serra la mâchoire. Le plus grand lui mit le sac de fringues dans les mains, avant de montrer la chambre. Le fumeur resta silencieux, avant de grogner, vaincu. Il se dirigea vers la pièce pour ranger les affaires de Jian à leur place. Phil soupira et alla s’asseoir sur le canapé. Bar avait toujours été comme ça. A chaque fois, il engueulait Tuay, Phil, Leila, tout le monde, parce qu’il avait peur pour eux. Il était terrifié de ce monde, Bar. Il ne venait pas d’ici, il n’avait pas grandi comme ça. Mettez-le dans un temple, dans une bibliothèque, dans un café et il sera à sa place. Ici ? Non. Pourtant, la nuit avale tout le monde. Elle ne fait pas de distinction. Phil était heureux de l’avoir rencontré. Parce que cette inexpérience de la nuit l’avait remis sur le droit chemin. Mais les limites commençaient à se faire sentir.

--

Tu es concentré sur la liste que tu as sortie et tu coches tout ce que tu vois a la lumière d'une lanterne du jardin. Il ne fait pas chaud, mais tu supportes, quand d'un coup tu te rends compte après coup... En tirant sur ta capuche, que ce n'est pas la tienne. Les fringues que tu portes ne sont pas a toi, mais a bar. Pourquoi tu es venu chercher Bao... t'avais personne.. umph... Tu sors ton portable et lui envoie un message...

( toi qui a réussi à t'intégrer... Comment t'as fait .. pour ceux qui n'ont pas compris d'où tu viens et qui te font la morale a tort...sans tout raconter... Sans te faire jeter dehors... )
Les minutes passent et tu continues de lister.. cas a l'air d'être bon.
( Bao : tu parles de maman bar? Que ce t'as fait?
Toi: j'ai été cherché les affaires en douce cette nuit avec Phil... Mon père a failli me chopper.
Bao : ahah... Le retour du rayon laveur
Toi: te fous pas de la gueule.
Bao: détends toi, au moins tu vas mieux. T'as ton matos ?
Toi: oui.
Bao: ok. Pour ton problème... L'éviter ça sert a rien. Affronte le
Toi: très drôle toi. Jveux pas que ça retombe sur Phil.
Bao: si ça arrive, tu seras là non? Réglez ça, jveux aucune répercussion au taf...
Toi: ok...
Bao: si ça va pas du tout, on te trouvera un autre endroit...

Tu éteins ton téléphone et range ton bordel. Tu dois te changer. Tu as tes fringues a présent. Enfin sauf si... Ah. Te voilà rentrer en silence, et des l'entrée tu vois qu'il n'y a plus de sac.... Oh putain t'as l'impression d'avoir dix ans avec ton sac de sport qui disparaissait direct a ton retour, par ta mère...
Tu poses le sac. Perplexe... T'as pas vu ce qui s'est passé. Bar est où? Tu avances, et croise le regard de Phil, que tu ne tiens pas, il doit être en pétard que tu aies sermonné son mec.
Tu formules juste un...

- désolé...

Après quoi, tu te diriges en silence, vers la salle de bain... Cuisine... Personne.

Et finalement, tu manques de lui rentrer dedans alors que tu commences à ôter le sweat que tu portes.
Tu te recules , croisant son regard. Tu te racles la gorge.

- mes affaires .. tu les a mises où... s'il te plaît... Je vais... Te rendre les tiennes...


--

Bar avait créer un espace pour Jian dans leur affaire. De tous, Phil prenait le plus de place, à n’en point douter. Mais pour éviter que tout cela traîne, prenne la poussière ou encore qu’il les perde, il préférait tout bien ranger. Et puis, cela lui permit également de se calmer. Il relativisa, tout seul dans son coin à plier les tenues de Jian pour bien les placer sur les étages et sur les porte-manteaux. Une fois finis, en sortant de la chambre, il faillit percuter Jian, qui arrivait vers lui. Il a l’air… Aussi bouleversé et gêné que lui. Se décalant alors, il lui montre l’armoire et la penderie.

- Je hum… Je les ai rangés. Pour que ça traîne pas. qu’il répond en tentant de ne pas avoir l’air trop étrange.
Il prend un instant, pesant le pour et le contre de lui parler de nouveau, pour décanter les choses que cela ne devienne trop difficile à gérer. Phil est penché, les observant depuis le canapé. Ses yeux encouragent Bar qui lui lance un regard noir, sans rien dire, au plus grand damne de Phil qui se prend la tête entre les mains.

--

Tu les regardes, l'écoutes...
- c'est votre armoire a tous les deux...

T'inspires, ne sachant pas trop comment le dire... Et un soupir t'échappe...
- j'veux pas foutre le bordel dans votre équilibre... Vous vous engueulez déjà assez... C'est vraiment gentil de m'aider ... Et ranger etc.. je sais que tu veux ... Me protéger mais..

Ton dos touche le mur. Tu lèves les yeux au plafond, en râlant...

- je suis désolé, frappe moi si tu veux, mais je suis pas muet donc je vais te dire les choses. T'as le droit de me détester si tu veux, mais si je dis pas ce que je pense, on va tous en patir. Si je dois partir, je partirai, c'est moi la pièce rapportée ici. Je sais pas comment tu vis, comment tu perçois le monde , peut être que t'éssais de tout contrôler parce que tu flippes d'un truc, ou que tu aimes ce rôle, ou que tu es vraiment inquiet pour les gens, peut être les trois, mais ...t'arriveras jamais a tout prévoir, a tout empêcher. Tu peux pas me contrôler, et peut être qu'a l'avenir, j'te dirai pas ce que j'ai fait, où j'ai été... Parce que moi aussi je dois préserver les autres. Que tu sois d'accord ou pas. Tu peux compter sur moi pour ce que tu veux, mais si je dois vivre ici, tu dois l'accepter. J'ai été faible ok... Comme tout humain a un moment de sa vie... Mais ça veut pas dire que je le suis tout le temps. J'ai survécu à la prison, a la rue, a mon père, a deux balles dans le thorax, a des tentatives de viol en taule... et ma mère n'en a plus que pour deux mois a vivre, j'ai encaissé Bao pendant cinq ans dans la même cellule, y compris quand il avait des petages de plomb de cannibale...

Et tu viens de me pourrir parce qu'on a été chercher mes affaires. On va bien, c'est pas suffisant? Y'a des choses qui doivent être faites, et parfois on a pas le choix. Grâce à Phil, tout s'est bien passé, tu devrais être en train de me remercier de m'avoir sauver de mon père, au lieu de croire qu'on a frolé la mort parce qu'on peut avoir peur pour les autres... Mais leur reprocher quand tout a été c'est aussi un manque de confiance en eux, et ça peut faire mal. Au passage, t'aurais pu faire quoi contre mon père? Il bosse pour une autre pègre et il a une bite a la place du cerveau. Y'a des hommes pour qui la diplomatie c'est du vomis de chat... Maintenant si t'as quelque chose a redire a ça.. je veux bien plier le genou a terre et te demander pardon.


--

Il y avait énormément de choses à décanqueter dans ce que lui expliqua Jian. Surtout qu’il parla d’une traîte sans s’arrêter. Bar l’écouta, faisait attention à ne pas le quitter des yeux, le regard lourd sur lui.

Tout d’abord, pourquoi le frapperait-il ? Lui donnait-il cette impression de donner des coups à n’importe qui le contrariait ? Ah… Oui… La première fois qu’ils se sont rencontrés, il en avait mis une à Phil pour avoir consommer de la cocaïne alors qu’il n’est plus censé y toucher. Était-ce cette personne qu’il voyait en Bar, un mec qui tape son copain et tout le monde pour un rien ?
Puis il lui expliqua quelque chose que Bar connaissait déjà. Cette envie de tout contrôler, il l’avait eu en étant l’aîné de sa famille, futur infirmier, un gars sur qui tout reposait, sur qui tout espoir était fondé. Jusqu’à ce qu’on le vire de chez lui pour avoir osé aimer un garçon et évoquer ses attirances pour les individus du même genre que le sien. Oh, il en avait pâtit, de perdre son petit frère et sa petite sœur, de ne plus pouvoir voir sa grand-mère, de n’avoir plus accès au temple familiale, d’avoir été banni, déshérité. Et en rencontrant Phil, un mec instable et accro, Tuay, une figure aussi dévergondée que versatile, il avait rapidement dû et pu reprendre ce rôle qu’on lui avait octroyé depuis toujours. Mené la danse, toujours tout savoir. Pour ça que Bao le rendait dingue à tout bousculer, que Jian lui avait fait peur en disparaissant avec Phil comme ça.

Les traumas s’enchaînaient, forçant les yeux de Bar à s’agrandir. Pardon ? Des balles dans le torse, des viols, Bao, cannibale ? QUOI ? Il perdit contenance, regardant alors Phil comme pour lui demander s’il avait entendu la même chose que lui. Et son copain en fit de même, la même expression de choc sur le visage. Non, il déconne… Il déconne, c’est pour appuyer son propos. Phil se redresse, se lève même. Pourquoi il continus à faire cette tête ? Bar regarde de nouveau Jian, qui ne s’arrête pas, comme si ce n’était pas assez tout ce qu’il vient de sortir déjà. Comme s’il fallait en rajouter plus. Bar lève la main à la fin de son monologue, cette fois les yeux sur le visage du plus jeune. C’est beaucoup à dire, c’est beaucoup à inspecter et il lui sort ça comme si c’était aussi facile à tout répliquer. Bar secoue la tête, inspirant doucement.
Okay, il a besoin d’une nouvelle cigarette. Ce gars va le rendre dingue.

- Okay, okay, attend… dit-il en lachant un rire stupéfait et choqué. Tu te rends compte de ce que tu viens de nous dire là ? Jian… Parce que crois-moi, j’ai dû mal à tout suivre. Il était sérieux. C’était trop. J’ai beaucoup de chose à redire à tout ça, mais je vais aller droit au but. Tu penses que je ne vous fais pas confiance et juste après tu me balances que ton père travaille pour une branche de la mafia. Je pense que j’ai tous les droits d’avoir peur pour vous, de vouloir savoir où vous êtes un minimum. Même si je ne cautionne pas forcément tes choix, Jian, tu es dans notre maison maintenant, tu fais partis du groupe. Et j’ai pas l’impression que tu t’en rends compte. C’est pas la prison ici, c’est pas uniquement se reposer sur Bao - et d’ailleurs il va falloir qu’on en reparle de lui - mais tu peux te reposer sur nous aussi. Tu l’as fait avec Phil et de ce que je comprend, il ne t’a pas lâché, pas vrai ?


Pose pas un genoux à terre, me demande pas pardon, mais comprend que si j’ai réagi comme ça c’est parce que j’étais inquiet pour vous. Et quand on sait pas la moitié de l’histoire c’est un peu compliqué de savoir comment réagir.

Il pinça des lèvres, inspirant de nouveau une grande bouffée d’air pour se reprendre et se remettre les idées en place. Sa tête lui faisait mal.
- De ne pas savoir où vous étiez, j’ai eu peur pour vous.

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Dim 14 Mai - 13:02
Tu l'écoutes toi aussi , et en réalité, tu vois pas où est le mal d'avoir dit tout ça. Tu hausses les épaules.

- Et alors? J'assumes ma vie tu sais, et puis si j'vous cache tout ça, le jour où vous allez l'apprendre, je vais m'faire fumer, donc voilà, c'est dit. J'vois pas c'que ça change, vous aussi , vous bossez dans la pègre non? Votre famille là, c'est pas de la légalité non, sinon Bao ne bosserait pas pour vous...

Tu soupires devant son besoin de savoir où tu es.
- Ok... j'vais être plus précis. Avec qui tu agis comme ça, autre que Phil?

Tu continues au passage de te dessaper en pliant les vêtements utilisés les lui donnant, finissant torse nu, face à lui.
- Tu m'as pas demandé .... depuis que je suis là, je te vois en coup de vent, parce que vous vous crepez le chignon, et moi je squatte. C'est pas spécialement agréable, alors dis moi pourquoi je devrais tout te dire alors que... on a à peine échanger? Tu peux pas demander aux autres ce que toi meme tu n'as pas fait ... C'est pas une critique... je veux juste qu'on soit sur la même longueur d'onde... mon hybridation est compliqué à gérer... y'a des fois, je sais pas moi meme où je vais être la seconde suivante... et je sais pas ce que je disais au début...

Tu plisses un oeil, te frottant le coté de la tete. Cette conversation est pas claire et t'es pas Bao , t'es nul avec les mots des fois, quand ça dure trop , tu finis par te mélanger les pédales parce que tu sais plus ... le sujet de départ...

- tu sais qu'on a un portable? Pourquoi t'as juste pas appelé?

--

- Mais te faire fumer de quoi Jian ?! que réplique Bar aussitôt, commençant à s’énerver face aux allusions. C’est quoi cette question ? De quel manière d’agir tu parles ?
Il remarque à peine qu’il se déshabille, n’en ayant, pour ainsi dire, rien à faire. Il préfère continuer de le confronter, de l’écoute, sentant une frustration certaine montée au fur et à mesure de la discussion. Jian n’avait aps l’air de comprendre son point de vue. Mais c’était aussi le cas inverse et cela frustrait Bar. On lui avait enseigné la patience, le calme, à toujours garder la tête froide et savoir quoi faire de ses mains, surtout avec les autres êtres humains. Et lorsqu’il s’agissait d’individu qu’il ne connaissait pas, il s’en sortait très bien.

- Je sais. Je sais que je n’ai pas été là, qu’on a pas encore pu discuté. Mais c’est pas pour ça que tu dois agir comme si tu étais complètement extérieur à ici. On vit ensemble, Jian, tu squattes pas. Il passe alors les mains dans ses propres cheveux, inspirant doucement en reprenant contenance. Pas de colère. Tu aurais décroché si j’avais appelé ? Répond honnêtement.
Phil restait là, sur le pas de la porte, les bras ballants à les observer comme s’il ne savait pas pour lequel il allait devoir se battre. Pour le moment, aucun des deux ne semblaient particulièrement prêt à se jeter sur l’autre, même s’il avait hésité un instant pour Bar. Son côté félin prenait parfois le dessus, un attrait qu’il tendait toujours à cacher. Parce que c’était toujours plus simple que tout le monde le prenne pour un chat d’appartement qu’une panthère.

--

- Bah.... oui, que tu lui réponds spontanément , avec une tête curieuse , comme si la question sur le fait que les autres décrochaient pas étaient anormales pour toi.
Oui, quand une personne t'appelle, tu décroches, ça peut être urgent, ou juste banal, mais c'est jamais nul et puis ça sert à quoi un téléphone si c'est pour pas s'en servir? Tu avais toujours eu la plus simple des habitudes: quand on doit faire on fait. Un bouton rouge par exemple, c'est fait pour qu'on appuie dessus, t'étais un peu un "je s'appelle groot" dans un sens, mais tu assumais, tu ne svais pas être autrement...
Tu te sens mal de cette tension et le stress commence à te faire apparaitre des traces sombres sur la peau qui partent de tes yeux paraissant déjà maquillés à cause de ton hybridation de phalanger mais quand le stress monte, les marques quittent tes yeux pour s'allonger en double ligne vers tes tempes et sur le bord double de ta nuque... jusqu'à tout le long de ta colonne vertébrale.

- Je me sens chez moi nulle part... j'y peux rien ... c'est comme ça... , que tu souffles , en baissant les yeux débouclant ta ceinture et virant tes pompes...

--

Sa réponse aussi rapide le surprend. Non. Les gens ne répondent pas quand on les appelle alors qu’ils sont clairement occupés à faire autre chose. Bar ouvre les yeux, surpris, réellement, par sa réponse. S’il avait su…
Même s’il est presque nu devant lui, cela ne crée absolument aucune réaction chez l’hybride félin. Sa queue remue en permanence depuis le début de la conversation, irritée comme pas possible, mais maintenant, un peu plus surprise. Il le prenait au dépourvu tout le temps, ce qui avait dû mal à tenir avec son esprit bien accommodé à une vie où les surprises, il pouvait les voir arriver. Enfin, depuis que Bao est arrivé au club, les évènements s'enchaînent, échappant à tout contrôle.

- Mais tu pourrais si tu arrêtais d’agir comme si tout le monde te repoussait. répond Bar immédiatement. On t’a accueilli ici, on a mis un espace pour toi dans le salon pour que tu sois dans un espace à toi, j’ai retiré des affaires de l’armoire pour que tes affaires soient à leur place et ne prennent pas la poussière.

Les yeux de chats de Bar se posent sur lui, luisant un peu plus maintenant qu’il percevait la blessure au travers du coeur du japonais. Il y avait tous ses traumatismes, mais bien plus également.
- T’as même déjà essayé de t’inclure quelque part depuis que tu es autonome ?

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Tu peux pas t'empêcher de suivre des yeux cette queue qui fait gauche droite gauche droite, tu finis par cligner des yeux , tu veux la chopper, c'est un peu un stimuli compulsif et en même temps ça t'empêche de te concentrer correctement.
- m'inclure pour perdre ma Liberté ? J'ai essayé... Et j'ai fini derrière les barreaux parce que j'ai osé dire non a des gens que je pensais être des amis. Ou bien on peut parler de famille aussi..? Tout le monde n'a pas la chance d'être comme toi tu sais ... Toi... T'as forcément du être aimé vu que tu sais comment aimer les autres ... Moi, je fais comme je peux ok...

Tu baisses les yeux, ta voix est calme mais amère un peu... Pas contre lui mais contre toi, comme si tu t'en voulais de ne jamais comprendre les autres et comment faire. C'est une autre raison pour laquelle tu t'es entendu avec Bao. Lui non plus ne savait pas comment aimer...

- j'ai été cherché les affaires... Parce que je me sentir moi... Avec les vêtements, la personnalité... Comme avant... Pas juste un numéro ou un type crasseux que vous vous traînez... Je veux pas que vous aurez honte de traîner avec moi. Toi ça te paraît peut être débile mais mets toi à ma place...

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Perdre sa liberté. C’était quelque chose qu’il pouvait comprendre en soit, sans jamais l’avoir vécu. Parce qu’il n’avait jamais été réellement libre, Bar, mais ça, ce n’était qu’une bataille en lui et lui-même. Il avait été aimé, il aimait toujours et Jian faisait comme il pouvait. C’était à lui en briser le cœur. Ce qui se passa bien évidemment. Bar pinça des lèvres, un peu plus fort encore, l’une de ses oreilles se penchant légèrement. Elles dépassaient de ses cheveux sur sa tête, bon remplacement à celles humaines des autres. Et c’est sans doute son coeur qui parla à sa place.
- Tu veux qu’on t’apprenne à aimer ?
Il perçut Phil dans son champ de vision, mais ne tourna pas la tête vers lui. L’autre garçon venait de faire un mini-arrêt cardiaque, réellement sous le choc et l’appréhension de la réponse. Mais qu’est-ce qu’il se passe ici bordel ? question posée en direct du cerveau de Phil.
Personne ici n’a honte de traîner avec toi Jian. reprit-il. J’ai dû mal à me mettre à ta place parce que je ne comprends pas comment on peut refuser une main tendue, de l’affection et une amitié. Il sourit néanmoins, révélant un coin de canines. Mais je comprends que tu veuilles te sentir toi. Il grimaça alors, avant de soupirer, une énième fois et de relâcher la pression de ses épaules. Désolé… Je n’aurais pas dû réagir ainsi et te demander autant. On y allait doucement.

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Tu pensais finir de l'énerver parce que pour une fois tu ne voulais pas te démonter, pour une fois tu voulais tenir face a ceux qui se montrent plus assurés et plus puissants et qui le sont probablement. T'aurais fini plié en quatre et dévoré si Bao ne t'avait pas poussé à t'assumer. Et il t'avait dit de l'affronter... Tu l'as fait et quand tu vois la réaction de bar... Tu restes sur le cul, le fixant, ne sachant quoi dire... Tu veux mais ça ne sort pas. Comment ça, il lui demande s'il veut qu'ils lui apprennent à aimer? Qui? Quoi? Comment? Pourquoi? Et puis viennent les excuses et ça te laisse encore plus perturbé. Les rainures brunes sous tes yeux s'accentuent et travailles ta salive, ne comprenant pas ce qui se passe. Ta bouche s'entrouvre, mais encore une fois.. aucun son... T'avais pas prévu ça... Et ton attention dérive sur une oreille de bar.... Tu focus dessus.. l'envie de la toucher est grande mais tu sens un frisson te parcourir...

- on peut en reparler ?
Je crois ... Que j'ai besoin... D'être un peu seul...


C'était pas un non. Pourquoi tu n'as pas dit non? T'inspires, très émotions te tiraillant de tout côté. Pour ne pas perdre plus de virilité que c'est déjà le cas depuis tout à l'heure... Tu fuis en douce, vers la chambre, tu trouves très affaires, la boîte de merisier et tu vas t'enfermer dans la salle de bain. Après quelques secondes... Tu te laisses glisser le long de la porte... Le point sur le torse pour calmer tes pulsions cardiaques. Merde... Cette phrase tourne dans ta tête avec en plus ce que t'as osé faire dans la voiture... Pourquoi il a dit "on" ? Ça veut dire eux deux? Tu t'ennuies les cheveux avec violence en grognant silencieusement. Faut pas que tu penses! Que tu y penses! Tu sais que d'ici une heure max, ils vont partir au taf et tu veux y aller avec eux pour observer. Et pas arriver le jour j comme un choisi donc tu dise te préparer. Allez...!

UNHOLMERE
UNHOLMERE
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Lieux de vie : Sous la ville, sous ton lit, dans les mers et entre les incendies, dans ta colère profonde, juste assez pour te rendre fou et après... dans ton âme, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus.
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Dim 14 Mai - 13:07
Face à sa réaction, Bar ne fait qu’hocher la tête. Il avait besoin de temps. Logique, logique. Alors il le laisse faire, il le laisse faire sa vie. Phil les regarde toujours avec la même impression qu’ils viennent de lui faire avoir un avc avec leur discussion. Quoi ? C’est toi qui m’a dit de lui parler. signe Bar dans sa direction. Ce à quoi il répond : Mais pas comme ça ! Bar roule des yeux, et sort une cigarette ainsi que son briquet. Il se dirige vers la porte pour aller fumer sous le patio. Du temps ouais… Du temps… Ça allait être sympa la journée de taf, tiens…

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T'inspires et tu te mets a l'ouvrage parce que le mec que tu vois dans la glace la c'est pas toi ... On dirait une bestiole étrange. Direction la douche p pour t'occuper de tes cheveux et du reste un peu. Tu mets pas quand mais des mèches passent sous les ciseaux. T'as l'habitude, tu n'as jamais fait confiance aux coiffeurs. C'est toi qui connait Bao d'ailleurs et qui lui a fait la coupe qu'il a aujourd'hui parce qu'avant, c'était un buisson... Il faisait encore plus peur....
Tu remets tous tes piercings. Plus tu te ci inventés et plus très rainures disparaissent, ne laissant plus que ta peau pâle humaine. Tu n'étais pas aussi marqué que beaucoup d'hybrides.

Tu te coiffes, artiste très fringues et quand enfin tu te regardes, tu souris un peu soulagé... Tu te sens quand même mieux comme ça. (Cf première photo de la liste ) tu prendras quand même un blouson... Tu t'es calmé. Tu finis de passer tes colliers offerts par ta mère, dont une médaille que tu caches sous le foulard, et très bagues, ça calme très mains. Tu ranges tout le reste dans un coin a peine trouvable comme le ferait un phalanges avec ses trouvailles et tu définis par sortir. T'as aussi récupéré ton odeur ça fait du bien. Depuis le temps Phil a probablement fini sa clope. Tu cherches ou tu as mis tes chaussures...

- ça vous gêne si je viens au club ce soir pour... voir?
Tu fouilles tes poches , ton portable. Tu relèves enfin les yeux sur eux.

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Lorsque Bar revint de sa pause, Phil était là, à préparer leurs affaires pour le départ. Nouvelle version, nouvelles règles. Ils se devaient d’être impeccables. Se préparant avec lui, il vit sa légère grimace quand à son odeur de cigarette mais il ne réagit pas. S’il ne voulait pas que son copain sente le tabac froid, il allait falloir qu’il change de cible, parce que Bar s’enfumera jusqu’à sa mort. Faire demi-tour, c’était encore possible, mais sa volonté était aussi éteinte que la bout de ses cigarettes sont allumées.

La porte de la salle de bain s’ouvrit alors sur Jian, qui se présenta à eux, nouvellement habillé, dans un style qui lui allait clairement mieux que les vêtements de Bar. Ils étaient à leur taille enfin, et les bijoux lui correspondaient bien. Bar enfile sa veste au moment au Jian lève la voix, le regardant alors. Phil n’est pas plus surpris que lui. Ils le regardent avec attention, avant que Phil ne lui fasse un sourire qui vale tout dire, Bar hochant la tête.
- Tu peux venir. Tu te sens prêt ? qu’il demanda quand même.

Parce que ce n’était pas un endroit simple à gérer, et même si Jian était plus robuste qu’ils ne le percevaient, ça restait une habitude à prendre. Voir des corps se dénuder, voir des spectacles devenues grandioses, et puis, il allait rencontrer Tuay. Celui-là même qui lui avait offert une position dans son établissement et un logement. Bar et Phil ne pouvaient décidement rien lui refuser.

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Quand tu croises le regard de Bar, t'as comme une sensation bizarre, cette question qui tourne dans ta tete, puis c'est le regard de Phil que tu captes et tu les voix échanger un sourire. Quoi. Qu'est-ce que tu as? Tu te regardes, les regarde, ok, ne pas faire attention, c'est encore ton imagination, faut pas que ça reparte en couilles. Tes un peu désolé, un peu stressé, un peu hyperactif, un peu tu sais pas trop en réalité mais tu as cette électricité dans les avant bras que tu détestes avoir, parce que ça veut dire qu'un truc n'est pas réglé, que ça te tracasse et ça va rester là tant quec'est pas évacuer.
- J'ai pas trop le choix... je veux pas arriver comme ça , sans rien avoir observer avant, ça ferait trop stagiaire incompétent... je vous dérangerais pas...
Tu lèves la main, serieux. Ca va être long, t'en as conscience et au pire, tu rentreras à pied c'est pas grave, mais tu veux essayer de t'empreigner du lieu.

- Et si vous avez besoin, je peux aider. Je sais meme pas ce que je vais faire comme travail. Le votre?

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L’idée du stagiaire incompétent faire sourire Bar, qui secoue la tête, pas vraiment convaincue que ce sera le cas. Jian allait devoir survivre aux danseuses et danseurs surtout, c’est de ça qu’il craignait le plus. Oh, pas parce qu’elles et ils sont de mauvaises personnes. Mais il s’agissait d'autant de sirènes que de prédateurs prêts et prêtes à profiter du petit nouveau pour leur propre petit confort. Aucun rapport avec la sexualité. Ce sera plus simplement un bon repas offert par leur soin, puis une journée à devoir les suivre partout pour satisfaire leur vie de diva. Tuay était difficile à satisfaire, mais les autres n’étaient pas mieux. Bar laissait le soin à Bao de gérer la comtesse ultime, il avait mieux à faire maintenant.

- Normalement, tu travailleras avec moi dans les loges. répondit Bar en ouvrant la porte, laissant Phil passer devant lui. On est en charge de la sécurité, de voir si y a pas des petits malins qui sont entrés mais aussi que tout soit en place pour que les spectacles s’enchaînent bien. Normalement, en une soirée, il n’y a pas plus de trois personnes à virer et deux petites tensions entre artistes.

Si ce n’est pour le fait de devoir s’occuper d’un petit homme qui débarque sur l’épaule de Bao. Une fois tout le monde à l’extérieur de l’appartement, Bar ferme à clé, avant de rejoindre Phil dans sa voiture. Il s'assoit sur la banquette arrière, laissant Jian prendre la place du passager de devant. Cela ne le dérange pas vraiment.

- Tu te souviens de Tuay ? Tu lui as parlé un bref instant avant de t’effondrer.
Phil démarre la voiture et s’engage aussitôt dans la circulation, la radio favorite de Bar allumée, laissant une musique de lofi-thaï dans la voiture, ce qui se couplait relativement bien avec la nuit.

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Tu écoutes, tout en enfilant un manteau noir avec une inscription sur le dos. Coupe vent, range tout , imperméable, ce manteau t'avait toujours suivi. En plongeant tes mains dans l'une des poches interieures, alors que les deux autres vont vers la sortie, et que tu suis, en écoutant Bar, tu te demandes s'il a déjà oublié la conversation catastrophiques que vous avez eu. C'était super bizarre... comme si on avait changé de dimension d'un coup. Du coup, tu joues le jeu et fait cmme si rien ne s'était passé non plus, avec l'appréhension qu'à un moment, un truc t'arrive en pleine tronche sans prévenir et que tu sois sur le cul comme tout à l'heure. Tu observes distrait Phil, en écoutant ce que te dit Bar dans la voiture après avoir compris que tu devais monter devant , et tout s'enchaine. Misère... bar le sait pas, mais c'est la même voiture ou tu as... AH ! pas penser ok ! Tu te masses un peu le nez, et relève une tête qui se veut alerte, faisant oui de la tête.

- Le patron. Il est jeune en vrai... je pensais pas. D'ailleurs, je suis désolé de pas avoir pu finir ce que tu m'avais acheté à manger...
Tu ne sais pas qui l'a fini en fait , t'espères juste que ça n'a pas été jeté, tu n'aimes pas le gâchis. Tu commences tout juste à reprendre une alimentation normale, c'est juste que ton estomac a un peu rétréci depuis. Comme quand tu étais avec Phil dans la voiture, tu tiens en place, le regard sur la route un peu perturbé par tout ce qui s'est passé ce soir... émotionnellement t'as besoin de voir autre chose pour te dire que tout va bien.

Ton portable bip. Tu regardes. Message de Bao. |T'as survécu au gros chat?|
Tu souris en coin ... | Euh... je crois... je sais pas si c'est fini mais je suis pas mort , et on arrive au club... je veux observer les gens ] 66ff] Prépare ton esprit alors, y'a des gens à moitié à poil partout ici. Si tu veux pas que ça se sache, tu vas douiller..] [J'vois pas d'quoi tu parles... ] 66ff] prends moi pour un con. Par contre j'pourrais pas te voir ce soir, j'ai autre chose à régler donc fais gaffe à toi, parait que Lobster est sorti aussi..]
Tu avales ta salive... pas lobster...

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Bar hoche la tête, content qu’il se souvienne du patron de l’établissement dans lequel il va devoir travailler. Tuay pouvait être beaucoup de choses, il voulait au moins que Jian sache qui il est avant de le rencontrer pour de vrai. Phil sourit en l’entendant parler du repas et Bar se redresse.
- T’inquiète pas, Phil l’a mangé pour redescendre. qu’il répondit à la place du loup-garou qui ne peut s’empêcher de sourire comme un con.
A cette tête de débile, toujours à deux doigts de l’embrasser. Il abuse trop de son charme, Phil. Jian commence à répondre à des messages et Bar se rassoit normalement, laissant Phil conduire dans un léger silence. Le club n’est pas si loin de là où ils habitent, et déjà le quartier change d’allure. Sentant néanmoins un changement dans l’air, autant Phil que Bar tourne un œil vers Jian. Quelque chose a vrillé, mais ils ne savent pas quoi. Et n’osent pas poser la question. Ils verront en temps et en heure. Bar sort alors son téléphone pour prévenir Tuay qu’ils arrivent, et qu’ils ont le plus jeune avec eux. Il ne reçoit qu’un émoji bisous plus coeur en réponse et ça lui va très bien. Pas besoin de plus, ils sont donc attendu.

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Étonné, tu as lancé un regard a Phil. Redescendre de? Sa drogue? On peut vraiment redescendre comme ça si on est drogué ? T'en sais rien tu n'as jamais accepté de te prêter a ce jeu. Perdre tes moyens, déjà qu'ils ne t'obéissent pas toujours comme il faudrait, c'est tout ce que tu ne veux pas. Au moins tu te dis que ça a servi que ta femme soit limité, et ce sourire discret te reste. Même si la suite va tout changer. Lobster.... Tu ne voulais plus entendre ce nom après ta sortie... C'est foutu. Tes doigts tournent tes bagues par nervosité, quand le club est enfin en vue. Tu sors, sans lacher Phil et Bar. Ce type c'était le seul à qui tu pouvais pas faire face seul. Pour plein de raison.... Trop de raison... Dont une, qui te mettait si mal. L'entrée dans la boîte te donne une vague de chaleur, la musique, les artistes , la clientèle. Tu as un peu entendu de Bao, ce qui serait passé la veille mais tu n'avais pas posé plus de question puisque c'était réglé. C'était une règle d'or chez toi, ne pas s'attarder plus que de raison sur un problème qui a été réglé. Toutes ces couleurs, ces odeurs, tu les perçois pour de vrai cette fois. Tu ignorés ce que tu dois faire. Pourquoi bar avait parlé de Tuay ? Tu devais aller le voir? Tu es si captivé que tu ne vois meme pas le duo s'éloigner.

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8. Cramés [TRIO]
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